salam
cet article donne la gerbe , ils manipulent le peuple non pas par humanité mais pour le diviser en jouant la carte du coeur ..ils veulent les faire choisir leur camps..
entre les français et leurs frères afghans...ils m écoeurent ..et après ils s étonnent de se faire prendre dans des attaques..si c est pas de la corruption ça ...
Afghanistan: l'armée française aide la population non par "compassion" mais pour se faire accepter
Il y a 1 jour
SAROUBI (AFP) — Comme à Saroubi, où elles ont posé la première pierre de l'extension d'une école, les forces françaises en Afghanistan mènent des centaines d'opérations "civilo-militaires" au profit des civils, non par "compassion" mais pour faire accepter la force internationale.
Dans un pays ravagé par 30 années de guerre, ces opérations apportent un peu de bien-être à des populations démunies.
Le colonel Jean-Pierre Perrin, commandant des quelque 830 soldats français déployés dans la province de Kaboul, prévient toutefois sans détours: "le but premier n'est pas humanitaire mais de faciliter l'acceptation de la force internationale, ce n'est pas de la compassion".
"Les points d'application de nos opérations civilo-militaires sont ciblés en fonction d'impératifs opérationnels", souligne-t-il encore.
Samedi, c'était donc jour de fête à Saroubi, à environ 60 km à l'est de Kaboul: drapeaux français et afghans à foison, notables, discours, guirlandes, hymne national afghan et friandises pour les enfants. Le tout au beau milieu d'un impressionnant dispositif de sécurité rappelant que les environs sont encore loin d'être sécurisés.
Autour de l'école et aux abords du bourg, quelque 150 soldats français et de l'armée nationale afghane (ANA) avaient pris position, appuyés par des tireurs d'élite, des mortiers et des missiles anti-char.
Un dispositif d'autant plus robuste que des renseignements faisaient état de projets d'attentats suicide contre les forces françaises et afghanes.
Verrou stratégique sur la route de Kaboul, le bourg de Saroubi est situé à petite demi-heure de piste de la "base d'opérations avancées" de Tora, tenue par les forces françaises. Non loin de là aussi: la vallée d'Uzbeen où 10 soldats français sont tombés sous les balles des talibans le 18 août.
Pour le colonel Perrin, il n'y a pas de confusion des genres entre l'action des humanitaires et celle des forces françaises. "Entre deux villages ou deux secteurs, l'humanitaire se portera sur celui qui en a le plus besoin, nous choisirons celui qui est le plus soumis à une influence, une propagande ou une contrainte des insurgés", explique-t-il.
L'objectif, poursuit l'officier, est que "la population choisisse clairement son camp et qu'elle ait des raisons objectives de penser que la force internationale est là pour elle".
Accessoirement, ces opérations permettent de recueillir des renseignements d'ambiance sur le terrain.
En 2008, indique pour sa part le lieutenant-colonel Jean-Jacques Pelletier, à la tête des opérations civilo-militaires du contingent français, "1,4 million d'euros ont été investis dans des projets au bénéfice de la population civile".
Cette année, les forces françaises auront ainsi mené 200 à 300 projets qui vont de la construction de bâtiments destinés à la police afghane à la distribution de vêtements en passant par le développement agricole (distribution de semences, d'arbres fruitiers, de ruches...).
Cet effort reste toutefois sans commune mesure avec les dizaines de milliards de dollars promis par la communauté internationale et les centaines de millions dépensés par les forces américaines, soucieuses de "gagner les coeurs et les esprits".
Le colonel Pelletier compte cependant sur les organisations internationales et non-gouvernementales pour prendre le relais.
"Là où très peu d'ONG travaillent compte tenu de la situation sécuritaire, nous remplissons un vide en attendant qu'elles reprennent le manche", explique-t-il.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hfyyGSQq7A394-SYLqnzv0IpU2PA