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 Une technique bientôt utilisée en Afghanistan

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boldak
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boldak


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MessageSujet: Une technique bientôt utilisée en Afghanistan   Une technique bientôt utilisée en Afghanistan Icon_minitimeMer 29 Nov - 17:37

Par Jakouiller le samedi 4 novembre 2006 à 17:12

Une nouvelle menace pour les troupes Américaines se développe en Irak. Selon les officiers et les marines engagés sur place, les insurgés utilisent de plus en plus fréquemment des francs-tireurs (snipers) et avec une efficacité croissante, interrompant les opérations militaires et alimentant un climat de frustration et de rage...

Fin octobre, les militaires ont tenu une conférence interne sur le sujet, afin de partager les expériences des troupes de combat et de discuter des tactiques de parade. Il n’y a pas eu de solution immédiate.

Le second bataillon du 8e Marines, a enregistré huit tirs de snipers en trois mois. Deux des cinq morts résultent de snipers, et un marine est dans le coma. Un autre gravement blessé a fait un infarctus.
Les tirs de snipers se produisent typiquement lorsque les marines ne sont pas engagés au combat. C’est comme s’ils étaient observés, disent-ils.
Les snipers Irakiens ont montré des qualités exceptionnelles de tireurs d’élite, tirant de moins de 300m, de distances beaucoup plus courtes que celles préférées par les snipers des unités militaires occidentales.
Selon les marines, avec l’activité croissante des snipers, ils ont démontré de plus grands talents, sélectionnant leurs cibles, et leurs positions de tir avec soin. Ils ont aussi développé des méthodes rusées de déplacement et de dissimulation.
Ils utilisent des variantes du fusil Dragunov à long canon, qui tire des munitions plus puissantes que les fusils d’assaut Kalashnikov plus courants.

« Au début de la guerre, les Irakiens ne pratiquaient pas le sniping. C’était plutôt du genre, ‘Si Allah veut que cette balle atteigne cette cible, elle le fera’. Mais ils commencent à réaliser combien c’est efficace, » déclare le Capt. Glen Taylor, de la Compagnie G du bataillon, qui en est à son 3e séjour en Irak.
Les insurgés recrutent des snipers et centralisent leur instruction, a dit le capitaine, ce qui signifie que le phénomène va se développer.
« Ils ont des camps d’entraînement et font de la publicité pour recruter. Nous avons appris par l’une de nos sources, que les insurgés circulent avec des haut-parleurs, promettant trois fois leur salaire annuel aux candidats snipers. »

Les marines pensent également que les équipes de snipers ont leurs guetteurs, parmi la population Irakienne, qui les préviennent chaque fois que les marines quittent leur poste et leurs disent où ils sont et ce qu’ils font.
Selon les marines, les snipers visent à la tête, la nuque et les aisselles, démontrant la connaissance des ouvertures dans leur équipement de protection. Ils tirent une fois et disparaissent. Et souvent, ils font feu depuis l’autre côté d’un obstacle, comme un canal, ce qui limite la possibilité de l’unité de capturer le sniper ou de répondre par des tirs. « C’est la chose la plus importante qui déchire les marines, » dit Cpl. Curtis S. Cota-Robles de le Compagnie G, qui était à côté d’un marine qui fut atteint à travers la clavicule, fin septembre 2006. « Ils nous tirent quand nous sommes vulnérables, et ensuite disparaissent. »


Les marines ont des instructions de faire preuve de contrôle, une politique destinée à gagner la confiance de la population civile.
Les snipers Irakiens connaissent ces règles et les utilisent pour leur propre protection. Ils ouvrent souvent le feu au milieu de civils, ayant observé que tant que les marines n’ont pas une cible claire, ils n’ouvrent pas le feu.

Dans ces conditions, où tuer les snipers se révèle difficile, les marines tentent de trouver des moyens afin de limiter leur efficacité. La règle est « Rend-toi difficile à tuer. »
De nombreux marines, en opérations, se livrent à une danse raffinée qu’ils appellent « couper les carrés ». Ils marchent en zigzaguant et quand ils s’arrêtent ils dansent d’un pied sur l’autre, et bougent la tête, en changeant souvent de rythme, de façon à perturber un sniper qui les observerait.

Lance Corporal Colin Smith, qui fut descendu le 30.10, était derrière une mitrailleuse sur un véhicule à tourelle. Les tireurs dans les tourelles sont protégés par des boucliers, mais leurs têtes sont souvent exposées. Il fut atteint au crâne et survécut mais tomba dans le coma.
Lance Corporal Valdez-Castillo, qui fut descendu le 31.10, était un opérateur radio, une cible privilégiée des snipers. Dix marines, plusieurs soldats de l’armée Irakienne et deux journalistes se déplaçaient en colonne quand le coup fut tiré. Lance Corporal Valdez-Castillo fut transporté à l’hôpital militaire de Landstuhl en Allemagne. Il et en bonne conditions et a pu parler à son unité.
Dans les deux cas, le sniper a tiré depuis l’autre rive d’un canal, au milieu de civils et d’un groupe de bâtiments. L’avantage était de son côté.


Voyant les risques, les commandants ont modifié les tactiques pour réduire la vulnérabilité des marines tout en les maintenant dans les rues, au contact des Irakiens, à la recherche des insurgés et des caches d’armes.

Certaines unités ont limités leurs patrouilles à pied, les trouvant trop dangereuses. Elles continuent les patrouilles à pied de nuit, les snipers n’ayant pas encore la sophistication nécessaire pour tirer avec précision la nuit.

(Source : C. J. CHIVERS, The NY Times, 04.11.2006)
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