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 Köhler nous faisons la guerre en Afghanistan pour l'argent

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olympique95
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MessageSujet: Köhler nous faisons la guerre en Afghanistan pour l'argent   Köhler nous faisons la guerre en Afghanistan pour l'argent Icon_minitimeDim 6 Juin - 22:18

Horst Köhler a démissionné lundi après les remous suscités par ses propos sur l'utilité de l'action allemande en Afghanistan. Une première dans l'histoire de la république fédérale.

Une phrase et c'est la chute. A la surprise générale, Horst Köhler a annoncé lundi sa démission du poste de président fédéral d'Allemagne qu'il occupait depuis 2004, après avoir été reconduit l'an dernier. En cause, les propos tenus la semaine dernière sur l'intervention allemande en Afghanistan. Interrogé par un journaliste radio, le président membre de la CDU, a justifié les combats par l' «impact négatif» que les «instabilités régionales» pourraient avoir sur le «commerce, les emplois et les revenus» du pays. Cette interprétation tranche avec la version officielle du gouvernement visant à lutter contre le terrorisme international.

Ses tentatives ultérieures de démenti n'ont pas suffi à calmer la vague d'indignation relayée par les médias : «Köhler a trahi tous ceux qui, au sein du parlement allemand, soutiennent la guerre en Afghanistan, ainsi que les soldats qui ne se voyaient pas jusqu'ici comme les défenseurs du commerce international», écrit le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung. Le parti écologiste a de son côté condamné la «diplomatie du canon» dont l'Allemagne se serait bien passée. La polémique a également fait réagir les membres du gouvernement, qui se sont incrits en faux contre les propos de Köhler : «Les intérêts économiques ne constituent pas une justification au déploiement en Afghanistan», a rétorqué le ministre de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg à la chaîne de télévision ARD.


«Le fantôme du château»

La population est en revanche restée étrangère à cette levée de boucliers. «Köhler est très estimé par les citoyens et je pense que beaucoup regrettent de voir partir quelqu'un qui n'a pas la langue de bois», avance Frank Baasner, directeur de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg. En dépit de son rôle honorifique, l'ex-président n'a pas été avare en piques à l'égard de l'action gouvernementale. Sa liberté de ton, inhabituelle chez ses prédécesseurs, visait à tancer l'exécutif sur son manque de cohérence : «Sur la baisse des impôts par exemple, le président n'a pas hésité à dénoncer la cacophonie généralisée du gouvernement Merkel II qui revenait sans cesse sur ses positions», poursuit le directeur de l'Institut.

Sa démission ne bouleverse pas fondamentalement le paysage politique allemand puisque le rôle du président allemand se cantonne à la promulgation des lois. Mais elle surprend pour deux raisons. C'est tout d'abord la première fois, dans l'histoire de la république fédérale allemande, qu'un président met fin à ses fonctions. Deuxièmement, le motif invoqué par Köhler est un peu léger au regard de la décision prise. Pour Frank Baasner, il faut trouver les causes du départ ailleurs : «On a pu observer un désaccord croissant entre l'action du gouvernement et l'analyse que Köhler fait de la crise grecque et de l'euro. Horst Köhler ne pouvait plus remplir sa mission comme il le souhaitait et la nouvelle coalition qu'il a lui-même portée ne menait pas la bonne politique à ses yeux.»

Les propos sur l'Afghanistan ne seraient donc que la partie émergée de l'iceberg, révélant ainsi les divisions profondes dont Köhler ne s'accommodait plus. Ces derniers mois, il était apparu en retrait de la scène politique, faisant l'économie de toute intervention sur les grands sujets du moment : dette grecque, crise monétaire, nucléaire iranien etc. Son effacement lui avait valu d'être surnommé le «fantôme du château» par l'hebdomadaire Der Spiegel.

La chaise laissée vide sera comblée par le président de la deuxième chambre (Bundesrat), Jens Böhrnsen (SPD), comme le prévoit la constitution allemande. Mais la solution demeure provisoire. Un intermède de trente jours est prévu afin que le collège électoral procède à une nouvelle élection. Les tractations vont aller bon train, prédit le directeur de l'Institut franco-allemand, mais «ils vont à mon avis choisir un homme de consensus car ce n'est vraiment pas le moment qu'une bagarre politique interne survienne.» Parmi les noms évoqués figurent notamment Kurt Hans Biedenkopf, ex-ministre-président de Saxe et Erwin Teufel, ex-ministre-président du Bade-Wurtemberg.
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olympique95
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MessageSujet: Re: Köhler nous faisons la guerre en Afghanistan pour l'argent   Köhler nous faisons la guerre en Afghanistan pour l'argent Icon_minitimeDim 6 Juin - 22:18

Le président allemand Horst Köhler à du démissionner pour avoir dit "nous faisons la guerre en Afghanistan pour l'Argent".
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