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 La vie du Mollah ‘Omar

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ansar59
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MessageSujet: La vie du Mollah ‘Omar   La vie du Mollah ‘Omar Icon_minitimeJeu 4 Nov - 18:59

La vie du Mollah ‘Omar



Ar-Rajul Al-‘Imlāq

Par Husayn Ibn Mahmūd

Depuis le début des événements, j'ai songé à écrire un journal sur cet homme unique mais à cause de nombreux désastres et une rareté des sources, cela ne s'est pas fait. Les individus censés sont émerveillés d'entendre les biographies des grands hommes qui, de par leurs positions et leurs actions, ont changé le cours de l'histoire.

Nous parlons du Lion de l'Islam, Abū Abdillāh Usāmah Ibn Muhammad Ibn ‘Awadh Ibn Lādin. Et nous parlons du Lion du Khurassan, , Al-Mawlawī Jalāluddīn Al-Haqqānī. Et nous parlons du Shaykh des Mujāhidīn et des réformateurs [Mujaddid] du Fiqh du Jihād dans la Religion, ‘Abdullāh ‘Azzām, qu'Allah lui fasse Miséricorde et l'accepte parmi les martyres. Et nous parlons de l'Epée de l'Islām Khattāb, qu'Allah lui fasse Miséricorde et l'accepte parmi les martyres.

Mais aujourd'hui, nous avons une entrevue avec une cime parmi les cimes élevées, semblable à la hauteur des montagnes de Bāmīr, de Sulaymān, de Shāhiq et de l' Hindukūsh. Une entrevue avec cet homme, qui a écrit pour la Ummah, des vers sur l'honneur longuement oublié et sur la détermination estompée. Il est certes lui-même une école pour les générations : pour apprendre le sens d'Al-Walā’ Wal-Barā’dans la ‘Aqīdah d'après ces honorables positions, et pour apprendre l'amour pour la Face d'Allah et la détestation pour la Face d'Allah. Ils ont étudié dans son université le sens de la Noblesse et de la Supériorité de la Foi [Īmān] qui s'est clairement manifestée dans sa persévérance au niveau des principes et de la fierté pour la Religion.

Je ne sais par ou commencer, les événements dans la vie de cet homme étant trop nombreux pour être couverts en quelques pages…Et je ne sais comment commencer tant les lignes sont semblables, entrelacées d'une manière compliquée rendant ainsi difficile leur démêlement et leur rédaction.

Après l'avoir observé pendant longtemps, j'ai pensé que je devais écrire sur le fond historique, social et dogmatique [Aqīdah] de l'homme, utilisant pour cela sa carte d'identité et de là, je reviendrai à lui dans une tentative de comprendre sa personnalité et d'analyser ses actions, en me basant sur ses nombreuses positions et ses quelques rares mots.


Sa carte d'identité

Il est : le Commandant des Mujāhidīn, le Chef des porteurs de l'Etandard de la Religion : Amīr Al-Mu’minīn Al-Mulla Muhammad ‘Umar Mujāhid Al-Hanafī Al-Pashtūnī Al-Qandahārī Al-Abadālī Al-Afghānī, né e 1962, ère chrétienne, à Orūgzān, dans la province de Qandahār…Qu'Allah le préserve, accroisse son honneur et lui accorde la victoire contre les ennemis de la Religion. C'est ce qu'il nous est parvenu concernant son nom et j'ai beaucoup cherché, sans jamais trouver aucun auteur proche de lui qui ait fait mention d'autre chose que cela.

Et nous prendrons son nom et chaque titre de son nom pour avoir une vue rapprochée de cette légende vivante :

Premièrement : Amīr Al-Mu’minīn

Le premier à porter ce titre fut le Calife bien guidé, Umar Ibn Al-Khattāb et ce titre se maintint pour tous les Khulafā’ qui vinrent après lui, jusqu'à la fin de l'empire Ottoman il y'à un siècle, et nous implorons Allah pour qu'il hâte le retour du Califat Bien Guidé.

Allāh, Subhānahu Wa Ta'ālā, voulut que ce titre revienne et manifeste son sens Shar’ī en un autre 'Umar qui ressemble à son maître dans son physique et dans ses manières.

Le premier 'Umar avait un grand visage et des épaules larges et telle est la description qu'en font ceux qui ont vu notre compagnon 'Umar.

Le premier 'Umar était stricte sur la vérité et n'était pas détourné des droits d' Allāh par le blâme des blameurs et c'est une chose dont aucun de ceux qui ont entendu ou suivi les informations sur notre compagnon ne peuvent douter.

Le premier 'Umar fut un homme politique de haut niveau qui avait des visions futures qui se démentaient rarement et que les signes de notre époque ne démentent pas non plus et cela sera vu par la suite dans notre récit.

Le premier 'Umar arracha l'arbre de la Bay'ah à al-'Aqabah afin que personne ne l'adore et notre 'Umar a détruit les statues de Buddha afin que les gens n'adorent nul autre en dehors d' Allāh.

La vie d'ici bas vint au 'Umar, il la frappa de son pied et y renonça et notre 'Umar d'aujourd'hui, la vie d'ici bas vint à lui, et elle était séduisante, mais il en divorça trois fois et préféra les grottes aux châteaux.

Le 'Umar d'hier était juste, ainsi était-il en sécurité et s'endormit sous l'arbre et notre 'Umar d'aujourd'hui à l'habitude de marcher et de conduire sa modeste voiture dans les rues de Qandahār, en sûreté auprès du peuple et sans aucun garde personnel, alors qu'il est celui que toutes les nations du kufr et du nifāq cherchent en vain à capturer.

Le 'Umar d'hier clama haut et fort au milieu des kuffār "que celui qui veut que sa mère le perde enfant, faire de sa femme une veuve et de ses enfants des orphelins, que celui-là me suive derrière cette vallée" et notre 'Umar d'aujourd'hui a dit avec confiance, défiance et résolution, à la face des kuffār "si les bombardements américains continuent, je jure par Allāh que nos ennemis américains ne dormiront plus une nuit en paix."

Allāh à honoré la Religion à travers la personne du 'Umar d'hier et le 'Umar d'aujourd'hui à rendu à la Religion son honneur.

Le 'Umar d'hier combattit les Perses et les Romains [les deux plus grandes puissances de l'Humanité] et le 'Umar d'aujourd'hui à combattu les Soviétiques et les Américains.

Deuxièmement : Al-Mullah

C'est un titre Afghan, dans la langue Pashto et c'est à l'origine un mot Perse qui se réfère à l'étudiant en sciences religieuses mais qui n'est pas encore diplômé d'une Université de Shari'a, alors que le savant, en langage Pashto, est désigné par le mot " Mawlawī ", comme c'est le cas pour “Mawlawī Jalāluddīn Al-Haqqānī” et son frère “Mawlawī Yūnus Khālis”, qu'Allah les préserve tous deux. Amīr Al-Mu’minīn était un étudiant en sciences religieuses qui n'a pas achevé son cursus universitaire à cause de sa participation au Jihād, et quelle noble raison que celle-là.

Et il a été à l'école Islamique au Pakistan pendant sa jeunesse et il y devint professeur. Et la phase d'études théoriques se changea et études pratiques sur le champs de bataille, qui renforça ce qu'il avait appris dans les Madāris auparavant et planta dans son cœur le véritable sens des Versets du Qur'ān et des Hadīths Prophétiques.

Troisièmement : al-Hanafī

Ce nom est lié à l'école de pensée Hanafite et à son Imām Abū Hanīfah An-Nu’mān au sujet duquel beaucoup d'historiens affirment qu'il est l'un de ceux nés à Kābul. Ahl As-Sunnah [90% de la population] en Afghanistan sont majoritairement Hanafīs et la population est en général fermement attachée à l'école Hanafī, beaucoup d'entre ne connaissent ni n'ont entendu parler d'aucune autre école de pensée. Pour ce qui est des savants Afghans, particulièrement ceux qui se sont mélangés aux Arabes, ils connaissent les 4 écoles de pensée et la plupart reconnaissent qu'elles sont sur la vérité, bien qu'ils soient strictement attachés à leur école dont ils ont hérités de leurs parents. Et ce qui nous est parvenu de Amīr Al-Mu’minīn, c'est qu'il a défait le problème de l'attachement stricte à une école de pensée car il était stricte au sujet de la vérité si elle apparaissait clairement à lui et il n'allait vers personne d'autre qu'elle et il ne connaissait pas les demi solutions en dehors de la vérité, et la vérité seule.


Quatrièmement : Al Qandahārī

Quant à "Al Qandahārī", cela fait référence à la province Afghane de Qandahār [et sa capitale est la ville de Qandahār], conquise durant le Califat de 'Umar, par le chef “’Āsim Ibn ‘Amr At-Tamīmī”. L'état de Qandahār est le lieu d'origine des Afghans et c'est la capitale de leurs pays qui a été établie en 1747 par “Ahmad Khān Al-Abadālī”, connu sous le nom de “Ahmad Shāh Bābā” ou “Ahmad Shāh Al-Kabīr”, qui a combattu les indiens huit fois, soulevant pour cela les tribus de Qandahār et à chaque fois, ses chevaux s'arrêtèrent sur le seuil de Delhi, la capitale des Hindous.

Et les gens de Qandahār ont des traits spécifiques dans leur apparence, dans leurs tenues, dans leur nature et dans leurs dialectes car leur langage est le Pashtou classique alors que le reste des Pashto [les tribus] parlent en argot. Et les Qandahārīs ont des visages amples, des sourcils fournis, des moustaches abondantes et de longues barbes. Ils sont aussi connus pour leurs larges Sirwāl [pantalons] et leurs turbans de tissu noir d'une longueur de 7 mètres et un pan de 5 empans. C'est ce qu'ils portent pour imiter le Prophète et ses Compagnons, après que la plupart des Arabes aient abandonné le turban qui est supposé être leur couronne et l'aient remplacé par les habits impies de l'ouest.

Et si les Musulmans d' Afghānistān sont, par nature, conservateurs, les Musulmans de Qandahār sont considérés comme des extrémistes en comparaison de leurs frères Afghans. Et durant les guerres contre les Soviétiques, ils furent les plus actifs et les plus résolus, à tel point qu'ils avaient l'habitude de refuser de se planquer dans les tranchées durant les bombardements, considérant cela comme un déshonneur qui ne sied par à la dignité et à l'honneur d'un Mujāhid Musulman. De part, il n'est pas surprenant que les Qandahārīs furent ceux qui moururent ou qui furent mutilés [et nous implorons Allāh pour qu'il les acceptes parmi les martyres] en plus grand nombre de même qu'ils laissèrent le plus de veuves, à cause de leur fierté et de leur sens de l'honneur.

Les Qandahārīs furent exemptés de service militaire sous les gouvernements Afghans successifs, car ils n'en avaient pas besoin, étant des guerriers nés. Et lorsque les Soviétiques voulaient punir un de leurs soldats, ils l'envoyaient sur le front de Qandahār qui fut la zone qui connu le plus de dommage, pas une chambre des maisons de la ville n'ayant été épargnée par les missiles Russes. Et du fait des combats féroces qui épuisèrent les Soviétiques dans cette province, elle fut la première qu'ils quittèrent quand ils décidèrent de se retirer de l'insoumise terre Afghane.

Et Qandahār fut la cité qui refusa de voir ses femmes retirer leur Hijāb sur ordre du roi “Thāhir Shāh”, qu' Allāh lui donne ce qu'il mérite, celui qui a dévêtu les femmes de Kābul de leur Hijāb et de leur honneur. Ainsi, Thāhir Shāh envoya ses "chiens" à l'est de Kābul ou les "Lions" de Qandahār les rencontrèrent avec persévérance et courage, défendant leur Religion et leur honneur, dans la "Bataille de Al-Hijāb", qui emporta la vie de milliers de ces Lions de Qandahār.

Et Qandahār a été citée dans les livres d'histoire, comme Al-Balāthirī qui rapporte dans "Futūh Al-Buldān" que lorsque les Musulmans ont conquis Qandahār durant le Khilāfah ‘Umar Ibn Al-Khattāb, le chef de l'expédition envoya “Al-Hakam Ibn ‘Amr Al-Taghlabī” annoncer la bonne nouvelle à Amīr Al-Mu’minīn. Et lorsque ‘Umar interrogea le messager sur la terre conquise, le messager répondit : "ses vallées sont des montagnes, son eau est un faible ruissellement, ses dattes sont mauvaises et la moitié est incomestibles, son bien et faible et son mal est grand, la grande quantité y est peu de chose et la petite quantité n'y est rien et il n'y a rien de plus mauvais qu'elle." Lorsque ‘Umar Ibn Al-Khattāb entendit ces descriptions, il demanda au messager : "es tu un rimailleur ou un messager?" Il répondit "je suis un messager." Alors Ibn Al-Khattāb resta silencieux durant un moment et ordonna de ne pas aller au-delà de la conquête de Qandahār."

Ces éléments mettent en lumière la racine et la nature de la personnalité des gens de Qandahār qui ont été formés et on grandit dans un environnement marqué par la rudesse et le dénuement et c'est la raison pour laquelle ces habitants ont hérité d'une plus grande rudesse et d'une plus grande persévérance pour résister aux épreuves. Tout cela se reflète dans leur style de vie, dans leurs actions, et même dans leurs jeux. Et parmi leurs jeux, il y a une compétition destinée à tester la résistance et l'endurance des hommes : un groupe de jeunes forme un cercle et chacun d'eux place sur son avant bras un morceau de charbon ardent qu'il doit conserver jusqu'à ce que celui-ci se consume Et ce jeu dure longtemps et requière des participants un capité peu commune de résistance à la douleur et à la souffrance car celui qui bouge de sa place ou crie de douleur est envoyé au milieu du cercle, le cœur brisé et le gagnant est celui qui conserve le morceau de charbon sur son bras jusqu'à ce que celui-ci se consume.

Cinquièmement : Al-Pashtūnī

Quant à Al-Pashtūnī : cela fait référence aux Pashtūn qui sont les membres d'une grande tribu peuplée qui occupe un vaste territoire en Afghanistan et au Pakistan et ils représentent près de 60% de la population Afghane. La majorité de ces tribus vit à l'Est et au Sud-Est de l' Afghānistān ainsi qu'à Herāt, à Sīstān et dans certaines provinces du nord et ils vivent aussi dans les montagnes. Et ils parlent la langue Pashto qui est l'une des deux langues officielles de l' Afghānistān. Le Pashto est une langue qui s'écrit avec l'alphabet Arabe et les habitants de Qandahār parlent sa version classique. Pour ce qui est du reste des provinces Afghānes et Pākistānaises, elles parlent le Pashto familier. Et le peuple Pashto est un peuple connu pour sa forte vigueur et sa détermination qui surpassent les limites dans certains cas, à cause de leur éloignement des villes, de leur proximité avec les montagnes et de la rudesse de la vie. Quant aux gens de Qandahār, ils sont, parmi les Pashto, ceux ayant le plus de vigueur, le plus de forces et les plus grands d'entre eux en terme de fierté, d'honneur et de liberté.

Sixièmement : Al Afghānī

Et Al Afghānī fait référence à l'état contemporain d'Afghānistān, établit par “Ahmad Shāh Al-Kabīr”, en 1747. La terre d'Afghānistān est une terre sans accès à la mer, entourée de terres. Au Nord, elle partage des frontières avec le Tājikistān, l'Uzbakistān et le Turkmānistān. Et la Chine la borde au Nord, l' Īrān au Sud et le Pākistān sur toute sa partie Sud et Sud-Est.

A travers l'histoire, de nombreux pays et empires ont occupé cette région. Parmi les empires et les pays connus dans l'histoire :

1. La dynastie Achéménide : Originaire de Perse.

2. Alexandre le Grand : Il a défait les Achéménides.

3. L'empire Kushan : Il a régné sur la terre Afghane à la fin du deuxième siècle avant J.C.

4. La dynastie Sassanide : Elle était Perse Zoroastrienne.

5. La conquête Islāmique : Elle commença avec Al-Ahnaf Ibn Qays, en l'an 22 de l'Hégire. Et de nombreux états et Emirats se succédèrent en Afghānistān durant l'ère de l'Etat Islāmique. Parmi eux : l'Etat d'Al-Tāhiriyyah, l'Etat d'As-Saffāriyyah, l'Etat d'As-Sāmāniyyah, l'Etat d'Al-Ghaznawiyyah, l'Etat d'Al-Ghūriyah, l'Etat d'As-Saljūqiyyah, l'Etat d'Al-Khawārazmiyah, l'Etat Mongol, l'Etat Ūzbeque, et l'Etat d'As-Safawiyyah qui était Rāfidhī.

6. L'Afghānistān moderne : Fondé par Ahmad Shāh Al-Abdālī – à qui fut donné le titre de Ahmad Shāh Al-Kabīr et Ahmad Shāh Bābā – de Qandahār.

7. Le règne Communiste : Ils étaient soutenus par les Soviétiques qui vinrent en Afghānistān en clamant que le gouverneur Communiste du pays leur en avait fait la demande.

8. Le règnes des Amīrs du Jihād: ceux qui ont libéré l'Afghānistān des Soviétiques.

9. L'Emirat Islāmique : Ou ce qui est connu comme étant le "Gouvernement Tālibān"

10. Le règne Américain : Nous implorons Allāh de libérer la fière terre d'Afghānistān des mains des croisés et des hypocrites.

L'Afghānistān moderne est une partie de ce qui était connu dans l'Histoire Islāmique comme étant le Khurāsān, conquis par le noble Al-Ahnaf Ibn Qays At-Tamīmī – le chef des Banī Tamīm et un des leaders des Musulmans – qui y entra en l'an 22 de l'Hégire durant le Califat de ‘Umar. Il conquit en premier la ville de Hirāt, voisine de la frontière iranienne et qui est maintenant gouvernée par Isma’īl Khān le Tājīk Rāfidhī. Le Khurāsān a eu un grand impact dans l'histoire Islāmique en tant que lieu d’où émergèrent les bannières du Khurāsān qui s'installèrent en Irāq et y établirent le Khilāfah ‘Abbāsīde et d’où viennent de nombreux leaders et savants. Voir pour cela “Al-Bidāyah Wan-Nihāyah” de Ibn Kathīr.

Les terres Afghanes sont connues depuis des temps anciens pour leurs problèmes internes liés aux différentes ethnies et convictions qu'on y trouve, à la force, au sens de l'honneur et de à l'intolérance de ses hommes. Et cette nation n'a jamais été correctement gouvernée sans un pouvoir central fort qui gouverne avec la Sharī’ah d'Allāh. Ibn Batūtah [1]dit à propos de l' Afghānistān dans son carnet de voyage que 'le meurtre et les coupeurs de routes y sont très répandus' et qu'il a lui-même été victime de cela, son argent ayant été volé et ses vêtements dépouillés.

Cette terre fut très difficile à prendre pour les conquérants à travers l'histoire, à cause de ses montagnes impénétrables car elle possède de nombreuses chaînes de montagnes :

1. Les montagnes de l'Hindu Kush.

2. Les montagnes de Sulaymān.

3. Les collines de Bāmīr.

4. Parmi les autres montagnes connues d'Afghānistān, il y a les montagnes de Tabrīz celles de Tūdghar et celles de Sīn Ghar.

Et ces montagnes sont celles qui sont utilisées aujourd'hui comme boucliers par les Mujāhidīn Afghāns dans leur guerre contre les Américains. Et nous demandons à Allāh d'accorder la victoire au Mujāhidīn et de les renforcer.

L'Afghānistān n'a pas refreiné ses conquérants seulement avec ses montagnes mais aussi avec la dureté de ses gens et la force de leur persévérance car les Afghans sont des gens forts, durs et expérimentés en matière de combat. Et certains historiens les ont décrits en disant 'Ils ont des visages de pierres, des cœurs de lions, des yeux de faucons, et des jambes de guépards.' Les anglais avaient l'habitude de qualifier les Afghans de "Chèvres des Montagnes", cela étant dû à leur impossibilité de les apprivoiser. Et il se disait communément au sein de l'Empire Britannique 'Nous sommes capables de soumettre les monde entier à notre contrôle excepté les Bédouins du désert de la Péninsule Arabique et les Chèvres des Montagnes d'Afghānistān.'

A travers l'histoire, l'Afghānistān a été une terre riche en épreuves et en troubles. Et peut-être cela était-il dû à l'ignorance générale de la population et sa nature têtue, son haut sens de l'honneur, ajouté au fait qu'ils soient armés, ceci étant dans leurs traditions. Tout cela contribue à former cet environnement plein de conflits et de combats. Mais l'élément le plus important qui contribue à une telle agitation dans ces zones, c'est l'existence de groupes minoritaires et d'ethnies qui sont strictes envers leurs écoles de pensée. Et parmi ces écoles de pensée :

1. L'école Sunnite [Hanafī] : Elle est suivie par la majorité de la population d'Afghānistān car la grande majorité des Pashtos, des Tājīks, des Ūzbeques et certains des Hazārahs appartiennent aux Hanafīs de Ahl As-Sunnah.

2. L'école Ja’farīte Rāfidhīte : Elle représente la majorité des tribus Hazārah et Qazlabāsh et beaucoup de Tājīks. Et aujourd'hui, la tête des Tājīks Rāfidhah est “Isma’īl Khān”, le gouverneur de Hirāt.

3. L'école Isma’īlīte : Leurs quartiers généraux se trouvent à Baghlān et à Badakhshān.

4. Le Communisme : Il a commencé en Afghānistān durant le règne du roi Amān-Allāh Khān qui a gouverné entre 1919 et 1928. Les Communistes sont un mélange de différentes tribus et leurs croyances ont disparues depuis que les Soviétiques ont été défaits par les Mujāhidīn, et la Louange revient à Allāh.

5. Le sécularisme : C'est un mélange d'ethnies Afghanes. Ils ont été infectés par la civilisation Occidentale et ils sont tombés dans ce dans quoi sont tombés leurs frères apostats des autres nations Musulmanes.

6. Le Sūfisme : Il touche la majeure partie de la population de l' Afghānistān à cause de l'ignorance répandue parmi les gens et il y a beaucoup d'extrémistes Sūfīs dans cette région.

7. Et il y a un petit groupe de Juifs en nombre négligeable, qui n'a aucun effet sur les événements qui ont lieu et qui a peut-être même disparu.

Et ici, l'invalidité de la généralisation avec laquelle beaucoup de gens cataloguent le peuple Afghan devient claire : beaucoup de personnes ne connaissent pas le fond de la `Aqīdah de la nation Afghane. Et quand certains Afghans ont une pratique qui sorte du cadre de la Sharī'ah Islāmique, elle est généralisée à toute la population d' Afghānistān et ils appliquent la règle au reste des Afghans, qu'ils accusent d'être loin de la religion, des adeptes du kufr, du shirk et d'autres choses encore. Et les ennemis de l'Islām – parmi les mécréants et les hypocrites – ont tiré avantage de cette ignorance et ont tenté de créer la confusion parmi les gens avec ces généralisations afin d'éloigner les Musulmans de leurs frères en Afghānistān.

Je connais pas de période de confort et de calme qui ait caractérisé l'histoire de l'Afghānistān ancienne ou contemporaine excepté sous l'ombre des puissants pouvoirs Islāmiques, décourageant l'oppresseur, prenant la main de l'oppressé et gouvernant le pays avec la Sharī’ah, soutenus par une main d'acier comme ce fut le cas durant le règne de l'Emirat Islāmique. Et combien de phrases erronées ont pris l'habitude d'écrire certains en disant que "l'Afghānistān est un pays que les guerres ont ruiné pendant ces 20 dernières années!!". La réalité est que la guerre n'a jamais cessée en Afghānistān depuis des siècles à l'exception de rares et courtes périodes et ses habitants se sont habitués à ces guerres qu'ils considèrent comme faisant partie de leurs vies.


Avec Amīr Al-Mu’minīn !!

En connaissant le milieu culturel et ethnique de l' d'Afghānistān, de Qandahār et des Pashtos, certains des traits d'Amīr –al-Mu'minīn – Qu' Allāh le protéger – deviennent clairs. Cet homme qui a fait face au monde, défendant sa croyance et ses principes fondamentaux.

C'est du cœur de Qandahār, des tribus Pashto montagnardes et de la fière terre d'Afghānistān que Amīr Al-Mu’minīn Al-Mullā Muhammad ‘Umar – qu' Allāh le protège – vient.

Il, qu' Allāh le protège, est né à “Ūrzajān”, l'année 1962 du calendrier Grégorien en d'autres termes, son age, à l'heure de la rédaction de cet article, est d'environ 44 ans. Il commença sa vie de Jihādī loin des projecteurs et il n'a pas fait de discours ni donné d'interview médiatiques. Il a passé la période du Jihad contre les Soviétiques en tant que leader d'un groupe de Mujāhidin sur le front du Mullā “Tīk Muhammed” qui était membre de la Jam’iyyah Al-Islāmiyyah de la province de Qandahār. Et il fut blessé dans une de ces batailles contre les Soviétiques et perdit un œil. Il passa d'organisation en organisation jusqu'à se fixer en dernier lieu, - avant l'émergence du mouvement des Talabah – au sein du "Mouvement de la révolution Islāmique" dirigé par Mawlawī Muhammed Nabī. Après l'entrée des Mujāhidīn à Kābul, il voulut compléter ses études dans une petite école à “Sanj Sār”, située en territoire Mayond, dans la province de Qandahār. Mais la grande corruption et la division tribale qui détruisaient l' Afghānistān en raison de désaccords portant sur l'autorité entre les parties Jihādis firent que Mullā ‘Umar commença à réfléchir à combattre la corruption et à détruire les Munkarāt qui se répandaient dans cette zone et dans la majeure partie du pays.

Il rassembla avec lui les étudiants des écoles religieuses et [des cercles] d'études à cette fin durant l'été 1994 et ils commencèrent leur travail en aidant certains hommes d'affaires et des propriétaires de champs. Avec ce petit groupe d'étudiants en Sharī’ah et les Mawlawees Afghān de Qandahār, il commença à traquer quelques voleurs qui ont attaqué un convoi de voyageurs et enlevé quelques femmes près de Qandahār. Les étudiants, avec à leur tête Mullā Muhammad ‘Umar, prirent les armes des voleurs et trouvèrent quelques une des femmes tuées. Puis les voleurs se sauvèrent loin de Qandahār. Les habitants de cette région virèrent le gouverneur qui était un partisan de Rabbānī – le gouverneur de Kābul à l'époque – à cause de son incapacité à juger les voleurs responsables et ils désignèrent le Mullā Muhammad ‘Umar comme leur Amīr. Il annonça alors l'implantation de la Sharī’ah à Qandahār.

Et c'est l'histoire de ce commencement que raconta Amīr Al-Mu’minin de sa propre bouche dans un enregistrement diffusée par la station de radio "La Voix de la Sharī’ah" de Qandahār qui était la station de radio de l'Emirat Islāmique. Il, qu' Allāh le protège, dit :


"J'avais l'habitude d'étudier dans une école de la ville de Sanj Sār à Qandahār avec environ 20 autres de mes compagnons étudiants. Puis la corruption se répandit sur la terre, les meurtres, le pillage et le vol atteignirent des proportions alarmantes et le pouvoir était entre les mains des mauvais et des corrompus et personne n'imaginait qu'il était possible de changer cette condition et de la rectifier. Et je pensais aussi cela et je me disais :

« Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité » [al-Baqarah, 286]


Ce verset m'aurait suffit et j'aurais laissé l'affaire puisque je n'avais aucun pouvoir. Mais j'ai fait confiance à Allah d'une confiance pure et quiconque place sa confiance en Allah d'une telle confiance, ses espoirs ne seront jamais vains. Les gens doivent se demander : Quand le mouvement commença? Qui était derrière lui? Qui le finance? Et qui le dirige et le contrôle?

Je dis : "Le mouvement commença lorsque j'ai plié mes livres à l'école [Sanj Sār] et que j'ai pris un individu avec moi puis nous avons marché à pied jusqu'au secteur de Zanjāwāt. Là bas, j'ai emprunté une motocyclette à une personne nommée Surūr et nous sommes partis pour Talūkān. C'était le commencement du mouvement et ôte de ton esprit toute autre pensée.

Nous commençâmes à rendre visite aux étudiants des écoles et des cercles d'études le matin de ce jour et nous allâmes a un cercle d'étude ou se trouvaient environ 14 individus qui étudiaient puis je les rassemblais dans un cercle autour de moi et leurs dis : "La religion d' Allāh est piétinée, les gens exposent le mal, les gens de religion cachent leur religion et les mauvais ont pris le contrôle de toute la zone. Ils volent l'argent d la population, ils attaquent leur honneur dans les rues principales, ils tuent des gens et les laissent sur le bas côté de la route, les voitures passent à côté et voient les cadavres sans que personne n'ose les enterrer.

Je leur ai dit 'Il n'est pas possible d'étudier dans ces conditions et ces problèmes ne seront pas résolus par des slogans qui ne sont pas appliqués. Nous, les étudiants, voulons nous élever contre cette corruption. Si vous voulez réellement travailler pour la religion d'Allāh, nous devons délaisser les études. Et je serai honnête avec vous, personne ne s'est engagé à nous aider même avec un Rūpī donc ne vous attendez pas à ce que nous vous fournissions en nourriture mais plutôt à ce que nous demandions de la nourriture et de l'aide aux gens.'

J'ai dit 'ce n'est pas le travail d'un jour, ni d'une semaine, ni d'un mois, ni d'une année mais cela prendra plutôt beaucoup de temps. Etes vous capable d'accomplir cela?'

Je leur ai dit 'si nous conquérons un secteur, nous le défendrons alors ne vous plaignez pas du manque d'études ou du manque d'argent et d'armes. Etes vous capables d'accomplir cela ou non?'

Aucune de ces quatorze personnes n'accepta et ils dirent : 'Nous pourrions accomplir certaines choses le vendredi.' Je leur ai alors dit : 'Qui les accomplira le reste des jours?'

Qu' Allāh m'en soit témoin, ceci est la vérité et je témoignerai de cela devant Allāh Azza Wa Jall le Jour du Rassemblement.



Ce mouvement fut le résultat d'une confiance pure [en Allāh] parce que si j'avais jaugé le reste des écoles et des cercles d'études à l'aune de ce cercle-là [le premier visité], je serais retourné dans mon école. Mais j'ai exécuté le serment que j'avais pris envers Allāh Ta’ālā et il m'a traité de la manière dont vous avez vu. Alors je partis pour un autre cercle d'études où se trouvaient environ sept étudiants puis je leur présentais l'affaire tout comme je l'ai présentée aux étudiants du premier cercle d'études et tous furent partants.

Tous formaient une communauté et il n'y avait aucune différence entre eux qu'ils soient jeunes hommes ou personnes âgées, enfants ou jeunes hommes, hommes ou femmes. Ce travail fut basé sur la Sagesse d'Allah qui m'a placé face à un teste depuis le début. Nous voyageâmes avec cette motocyclette vers les écoles et les cercles d'études jusqu'à la prière d'al `Asr , et jusqu'à ce que 53 personnes de la Confiance Sincère [en Allāh] furent partantes. Je retournais alors à mon école et je leur dis : 'Venez demain matin' Mais ils n'arrivèrent à Sanj Sār qu'à une heure du matin, ce fut alors le commencement.

Le travail commença avant que 24 heures ne s'écoulent depuis la naissance de l'idée. Et un de mes amis dirigea les gens durant la prière et quand il les dirigea à la prière d'al-Fajr, un des présents dit 'Cette nuit, alors que je dormais, j'ai vu les Anges entrant à Sanj Sār, leurs mains étaient douces et je leur demandais de m'essuyer avec pour me bénir.'

Le matin suivant, à 10 heures, nous demandâmes deux voitures à “Al-Hāj Bishr”, un des hommes d'affaires du secteurs qui nous les donna : une petite voiture et un gros camion de transport. Puis nous amenâmes ces étudiants au secteur de “Kashk Nukhūd” et d'autre nous rejoignirent. Et lorsque le nombre atteignit un niveau élevé nous empruntâmes des armes aux gens et ce fut le début du mouvement." - Fin des sa paroles – qu'Allāh le protège et lui donne la victoire ainsi qu'au Mujāhidīn avec lui.

Oui, ce fut le commencement du mouvement avant que l'Amérique ne lance sa guerre contre l'Emirat. Mais après que l'Amérique eut déclaré la guerre à l'Emirat Islāmique, l'histoire changea, les réalités changèrent et les Talabah devinrent des agents d'un pays étranger ou des sanguinaires entre les mains des services secrets pakistanais ou un groupe de sauvages, voleurs de grands chemins et de tueurs qui voulaient la domination et la corruption sur cette terre! Et combien de livres, d'analyses, d'accusations, de déceptions, de complots et d'allégations avons-nous lues concernant l'Emirat Islāmique sous des plumes qui se réclamant de l' Islām. Et il y a des livres de ces gens qui sont toujours dans les librairies et leurs mots qui sont noirs comme leurs cœurs continuent à répandre une histoire faite de mensonges, d'inventions, de trahisons, de stupidités sans fondements et tu les vois comme une branche qui se tord avec le vent, comme la plume que le vent des événements fait s'envoler et qui n'a aucune stabilité.

Maintenant, celui qui se trouve éloigné tout comme celui qui se trouve proche sait que les Talabah n'ont jamais été des jouets entre les mains des services secrets pakistanais. Et maintenant, le gouvernement américain comme le gouvernement pakistanais leur tirent dessus avec le même arc. Et les Talabah ont prouvé au monde entier – comme nous le verrons – qu'ils sont des gens de politique qui comprennent sa profondeur car ils ne sont pas tombés pour l'Amérique, pour les hypocrites Arabes et non-Arabes ni pour le reste des habitants de la terre. Et ils ne sont pas tombés pour ces vieux jeux et ces politiques tordues car ils sont restés fermes, avec la fermeté des montagnes, solides avec la solidité des héros et ils ont retourné les ruses des kuffār.


La vie du Mollah ‘Omar

Partie 2
suite..



Retournons à Amīr Al-Mu’minīn et aux événements :



Les nouvelle de la paix et du calme réalisé à Qandahār diffusées, des convois d'étudiants et les gens des provinces du Sud Ouest qui bordent Qandahār commencèrent à arriver et à demander aux étudiants d'assurer le pouvoir aux sein de ces provinces et d'y implanter la Sharī’ah. Et ils les aidèrent à placer ces provinces sous leur autorité et à faire régner la Sharī’ah. Et avec cela, les Tālibān – pluriel du mot "étudiant" en Pashto – prirent le contrôle d'à peu près un cinquième de l'Afghānistān sans combattre, seulement du fait que les gens voulaient la Sharī’ah et la sécurité.

Et grâce au statut des savants, Mawlawīs et Mullās, les étudiant en Sharī’ah de la société Afghane, les Talabah avancèrent vers les autres provinces au Nord et à l'Est sans grand effort. Et Rabbānī – le gouverneur de Kābul – n'a fait aucune annonce concernant cela car il savait que les soldats de son rival Hikmatyār étaient ceux qui avaient séparé leurs zones de Kābul et il a même offert son aide au mouvement pour la Sharī’ah qui rendait les gens responsables, ordonnant le bien et interdisant le mal. Mais Hikmatyār ordonna à ses soldats de ne pas se rendre aux Talabah et ils commencèrent à les combattre dans le district de Ghaznī, puis dans le nord à proximité de Kābul car ces zones tombaient l'une après l'autre entre les mains des Tālibān sans combat ou à l'issue de combats mineurs au point que la plupart des forces, des groupes et même des coupeurs de chemins hésitèrent à combattre les étudiants en Sharī’ah.

Les autres parties, comme les parties de “Yūnus Khālis” et les forces de “Haqqānī” livrèrent leurs terres de Baktiyā et de Khost aux Talabah et la plupart des forces de “Sayyāf” s'abstinrent de combattre les Tālibān et leur remirent “Nankarhār” et sa capitale “Jalāl-Abād” lorsqu'ils virent la conduite des Etudiants, leur implantation de la Sharī’ah, la manière dont ils ordonnaient le bien et interdisaient le mal, leur instauration de la sécurité, leur traque des coupeurs de chemins et leur sécurisation des routes.

Et après que les Talabah aient atteint la périphérie de Kābul, une réunion générale s'est tenue entre les savants avec la présence de 1500 d'entre eux et elle se tint du 31 mars au 03 avril 1996. Le Mullā Muhammad ‘Umar y fut officiellement élu Amīr du mouvement des Talabah et il lui fut décerné le titre de “Amīr Al-Mu’minīn”. Depuis ce jour, les Tālibān le considèrent comme leur Amīr Shar’ī qui selon leur opinion a tous les droits du Khalīfah.


Les Talabah atteignirent la frontière de Kābul et allèrent trouver Rabbānī avec un nombre de requêtes dont les plus importantes sont :

1- L'implantation de la Sharī’ah.

2- L'expulsion des Communistes et de leurs partisans du gouvernement.

3- La fin de la présence des femmes au gouvernement.

4- La lutte contre la corruption, les bordels, les cinémas, la musique et les vidéos corrompues qui se sont répandus à Kābul.

Rabbānī demanda l'envoi d'une délégation pour négocier et c'est ce qu'ils [les Tālibān] firent mais elle fut trahie par les forces du Ministère de la Défense, bien qu'ils se soient engagés à rendre leurs armes, à cesser le combat et à commencer les négociations. Ils ont tué des membres du convoi des Talabah qui venait à eux. Il est rapporté que le nombre de tués s'éleva à près de 250 parmi les Talabah. Les Talabah ne firent autre chose que d'attaquer Kābul qui tomba rapidement la vingt sixième nuit de septembre 1996.

Les Talabah conquirent les secteurs du nord de l' Afghānistān l'année 1997. Et Bāmiyān – le centre des Rāfidhah en Afghānistān – tomba l'année 1998. Et avant cela, la vallée de Kayān – qui était contrôlée par les soldats Aghakhānī Ismā’īlī – tomba aussi. Les Tālibān s'emparèrent d'une quantité d'armes que l'on ne pourrait raisonnablement dénombrer. Et on dit que les gens de la Sunnah n'étaient pas entrés dans cette vallée au cours des 800 dernières années.

Ainsi, et en moins de quatre ans, les Talabah contrôlaient 95% de la terre d' Afghānistān depuis que le Mullā Muhammad ‘Umar – qu'Allāh le protège – et ses frères ont commencé à bouger pour protéger l'honneur d'un groupe de femmes Musulmanes enlevées par certains voleurs et coupeurs de routes.

Les Talabah ont gouverné l' Afghānistān et y ont répandu la sécurité. Ils y implantèrent le Shara’ d'Allāh et ils ont rappelé à la mémoire de la Ummah les Califes Bien Guidés. Les jours ou les punitions légales étaient appliquées et ou la sécurité régnait, lorsque la société était régie par model Islamique.

Les Talabah bannirent d'Afghānistān toutes les activités des missionnaires et ont considéré toute activité missionnaire comme ennemie de l'Islam.

Les compagnies américaines vinrent à l'Emirat pour demander l'autorisation de construire des pipelines à travers le pays mais les Talabah, – avec à leur tête Amīr Al-Mu’minīn – refusèrent de négocier avec les Américains du fait qu'ils étaient les plus grands ennemis de l'Islām. Ils les tentèrent avec de l'argent, une reconnaissance internationale, une aide et d'autres tentations qui font courir les présidents et rêver les Etats, mais en vain.

Les nations impies perdirent leurs esprits – et à leur tête étaient les Américains et les Juifs – qui sentirent le danger imminent de l'établissement d'un Etat Islāmique qui servirait aux Mujāhidīn Musulmans pour l'exercice aux armes - chose obligatoire pour eux – afin de se préparer contre les ennemis de la région et de les terroriser. Les Américains devinrent fou du fait de l'établissement d'un Etat Islāmique qui n'obéit pas à leurs ordres et dont le gouvernement ne les suit pas, ni ne chante leur gloire, ni ne les sanctifie ou ne les craint.

Le gouvernement américain décida de détruire l'Emirat Islāmique et chercha alors une raison convaincante pour tromper son peuple parce que la situation ne pouvait souffrir d'aucun délai tant il devenait nécessaire de frapper rapidement avant que "l'Emirat Tālibān" ne soit assez puissant pour devenir le cœur du Khilāfah Islāmique. Ainsi, ils vinrent avec des idées diaboliques telles que "la terreur Tālibāne", "l'inhumanité Tālibāne", le "droit des femmes Afghānes", "l'intolérance Tālibāne", l'exportation de la Démocratie Occidentale et au sommet des justifications, la plus grande fut le Lion de l' Islām Usāmah Ibn Lādin – qu' Allāh le préserve – considérant l'Afghānistān comme étant un refuge pour lui et ses frères Mujāhidīn Immigrés.

Des ordres américains vinrent au pays Arabes afin qu'ils activent leurs organisations médiatiques dans le but de distordre l'image de l'Emirat Islāmique et de son leader et de les décrire avec tout ce existe de vulgarités et d'infamie. Alors les savants apparurent sur les écrans décrivant les Talabah avec tous les mensonges connus et inconnus du diable et le Mullā ‘Umar reçut de ces descriptions une part équitable. Puis ces organisations agirent avec l'ennemi pour salir l'image du Lion de l' Islām Usāmah et les Ansār avec lui, sur commande des américains et des Juifs. Et le résultat final fut la demande faite par les américains à Amīr Al-Mu’minīn de livrer le Shaykh Usāmah Ibn Lādin au gouvernement américain pour qu'il soit poursuivi devant leurs cour sous l'accusation de destruction des tours de New York.

Les intentions américaines étaient claires : le gouvernement américain offrit à l'Emirat Islāmique la reconnaissance en échange de la construction d'un pipeline pétrolier à travers les terres et la concession de licences pour la prospection pétrolière en Afghānistān. Mais Amīr Al-Mu’minīn ne pu accéder à ces requêtes alors qu'il voyait ce que les américains faisaient à ses frères Musulmans partout dans le monde. Et les américains demandèrent à Amīr Al-Mu’minīn de fermer tous les camps d'entraînement au Jihād qui produisent des terroristes Shar’ī parmi les fils de cette Religion, ceux dont les corps sont au Khurāsān et dont les cœurs planent dans les cieux de la Palestine.

L'Amérique annonça sa résolution à entrer militairement en Afghānistān si l'Emirat Islāmique ne livrait pas Shaykh Usāmah Ibn Lādin à la justice américaine. Et ici, le chef unique, le politicien expérimenté et l'homme tenace se tint avec la stature d'un homme intelligent qui connaît la réalité des choses et les intentions cachées des Juifs et des Chrétiens qui ont été démasqués dans le Livre [ le Qur'an] et la Sunnah Prophétique.

L'agitation, les discussions et les requêtes stupides prirent de l'ampleur, appelant le fier et zélé peuple de l'Islām à livrer un leader parmi les leaders de l'Islām aux croisés afin de le poursuivre dans leurs cour impies. Et quelques savants, prêcheurs et hommes des pays Arabes qui sont "Athnāb" rejoignirent ce tumulte et montrèrent leur souci du bien-être des Afghāns mais l'homme connaissait la situation et les nouvelles des gens et ce genre de mensonges ne peut berner un homme comme lui. Alors il fit un acte qui révéla son génie politique : il réunit plus de mille savants de tout l' Afghānistān afin de discuter de la situation et ils en arrivèrent à une position qui fut [la suivante] : “Shaykh Usāmah a le choix entre rester en Afghānistān avec tous les honneurs qui reviennent à sa personne ou quitter l'Afghānistān comme une noble personne", puis le groupe poursuivit avec une Fatwā dont la quintessence est : "c'est une obligation individuelle que de combattre l'Amérique si elle entre en guerre contre l' Afghānistān.”


Mais Amīr Al-Mu’minīn ne fut point satisfait de la première annonce qui ne seyait pas à une homme de sa stature, il – qu'Allāh le préserve – se tint en prêchant au groupe : "ces kuffār nous combattront que nous livrions Ibn Lādin ou non." Puis il annonça à Shaykh Usāmah et au monde entier la réalité de sa position historique et noble qui témoigne de la pureté de l'âme, de la force de l'Īmān, de la détermination et de la fermeté sur les principes et – qu'Allāh le préserve – dit : " s'il ne devait rester en Afghānistān rien d'autre que mon sang, je protégerais Usāmah Ibn Lādin et les Mujāhidīn Arabes et je ne les livrerai pas" et celui qui le suivi [?] dans ces paroles fut le Shaykh du Khurāsān, le Shaykh des Mujāhidīn Afghāns “Mawlawī Yūnus Khālis”, qu'Allāh le préserve, le soutienne de Sa victoire et l'honore dans l'au-delà tout comme Il a honoré la Religion par sa personne en ce monde.

Leurs décisions ne furent en aucun cas pour Usāmah mais plutôt pour la Religion d'Allāh qui ne peut être sacrifiée pour les désirs de ces deux là [Amīr Al-Mu’minīn et Mawlawī Yūnus Khālis]. Tels sont la Da`wah la dignité, la noblesse et l'honneur Islāmique. L'enjeu n'était pas la remise d'un individu spécifique – comme le comprennent ceux qui sont doués de peu d'intellect – mais bien plus, la reddition et la soumission au Kufr et le rabaissement de l'Islām tout entier.

Cette position était l'exacte position des Prophètes et des hommes de volonté et ces considérations ne peuvent être comprises par ceux qui n'ont pas ce sens "Īmānī", cette grandeur spirituelle et cette confiance divine. Lorsque les Qurayshites vinrent à Abū Tālib lui demander de refreiner le Prophète dans sa Da`wah, le Prophète leur dit ainsi qu'a son oncle :


"Voyez-vous ce soleil?" Ils répondirent "oui". Il dit alors "Par Allāh! Je ne suis pas plus capable d'abandonner ce avec quoi j'ai été envoyé que ne l'est l'un de vous d'allumer un feu avec ce soleil."


Rapporté par Abū Ya’lā et sa chaîne de narration est authentique. Telle est la persistance des Gens de l'Appel et des Principes.

La position de Amīr Al-Mu’minīn n'est pas le fruit du hasard ni celui d'une imprudence comme l'ont prétendu ceux qui ne connaissent pas les principes [politiques] de la Sharī’ah ou ne connaissent pas le détail des bénéfices pris en considération. Mais il y a plutôt en cela une perspective Shar’ī à cette action, basée sur l'intérêt supérieur, rarement compris par les [certaines] personnes intelligentes. Il à dit - qu'Allāh le préserve – "Si nous livrons Usāmah aujourd'hui, ne trouverons les Musulmans qui n'ont pas appelé à sa livraison nous blâmant et nous maudissant pour l'avoir livré. Ceux-là même demanderont 'Pourquoi avez-vous sacrifié la dignité de l'Islām? Pourquoi avez-vous revêtus les Musulmans des habits de l'humiliation et de la honte?" et il a dit la vérité, par Allāh. Parce que s'il avait fait autre chose que ce qu'il a fait, les Musulmans l'auraient maudit à jamais, l'humiliation et la honte auraient poursuivi son nom durant sa vie et après sa mort. Mais Allāh a choisi pour Son esclave “Umar” le succès, l'a pourvu de la guidée et l'a paré de l'habit de l'honneur et de la noblesse.

Ce jour-là, les peu doués d'intelligence et les non informés raillèrent ses mots, l'accusant d'avoir peu de conscience politique!! Mais ses mots devinrent une réalité claire pour ceux qui regardent après trois années de guerre contre l'Amérique en Afghānistān et en ‘Irāq. L'affaire ne fut pas celle d'Usāmah ni de l'Afghānistān mais –comme elle fut comprise par ce "Géant" – une affaire de religion, d'existence et de lutte entre les puissances de la Vérité et du faux, entre les puissances de Dieu et de Satan, entre les Musulmans et les mécréants, entre l'avidité des croisés et les Bannières du Jihād des Musulmans.

C'est une lutte sans fin, Coranique, Shar’ī, historique dont personne excepté les plus intelligents ne peuvent comprendre la vraie nature, dont personne n'appréhende la réalité en dehors des Croyants de Génie, et dont nul ne se représente la réalité excepté ceux qui ont le Qur'ān comme miroir et [une] lumière avec laquelle ils voient dans l'obscurité de la politique humaine, des mensonges médiatiques et des cordes du diable.

C'est une nouvelle politique d'esclavage [venant] d'un nouveau Pharaon .Et Fir’awn a dit :

« Notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi. »
[Al-Qasas, 38]


Et nous avons le gouvernement américain qui dit : "Nous sommes les gendarmes de cette terre et nous sommes la super-puissance en charge de la sécurité du monde!!"

Fir’awn a dit :

« Je ne vous indique que ce que je considère bon. Je ne vous guide qu'au sentir de la droiture. » [Ghāfir, 29]



Et l'Amérique annonça qu'elle voulait répandre la liberté, la démocratie et les droits de l'homme à travers la terre, et sa politique n'est rien d'autre que la logique distordue de Fir’awn!! C'est exactement la même logique, même si la phraséologie diffère.

« Ainsi chercha-t-il [Fir’awn] à étourdir son peuple et ainsi lui obéirent-ils car ils étaient des gens pervers. »
[Az-Zukhruf, 54]


Oui, quiconque obéit à Fir’awn est un Fāsiq parce que ces déclarations ne peuvent être crues par celui qu'Allāh a béni par l'intellect et elles ne bernent personne excepté les gens naïfs qui suivent les puissances humaines artificielles. Quant aux gens de l'Īmān, ils on une vision différente de ceux-là.

Saddam s'est soumis aux opinions de certains ignorants, alors les mécréants fouillèrent minutieusement l'‘Irāq, jusqu'à [fouiller] sous son lit, qu'ils le trouvent et commencent à provoquer le peuple ‘Irāqien et à humilier le gouvernement du pays qui devint d'un grand ridicule, un récit d'humiliation et le déshonneur.


Les croisés lui ordonnèrent de détruire ses missiles désuets et il céda! Puis ils lui ordonnèrent de détruire les vielles usines qui lui restait et il céda! Puis ils lui ordonnèrent de se soumettre aux décisions internationales impies et il céda! Et après tout cela, les Juifs et les Chrétiens ne furent pas satisfait de lui et comment pourraient-ils être satisfaits alors qu'Allāh a dit :

« Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. »
[Al-Baqarah, 120]


Parce qu'il est un Ba`thî et qu'il n'est pas devenu Juif ou Chrétien et bien que le kufr n'étant qu'un seul Millah, ils ne peuvent être satisfaits qu'avec le kufr Juif ou le kufr Chrétien. Lorsque les croisés se sentirent en sécurité par rapport à ses capacités militaires, qu'ils connurent le point faible caché de la nation ‘Irāqienne, et qu'ils travaillèrent à acheter la protection des shayātīn du kufr au Sud et au nord de ‘Irāq auprès des Mullās Rāfidhī et des Kurdes apostats, ils attaquèrent l'Irāq et y répandirent la destruction. Et ils s'étaient habitués à faire preuve d'appréhension à son égard [l'Irāq] à cause de l'ignorance qu'ils avaient de sa situation.


Et voilà Saddam déshonoré quotidiennement à cause de son honteuse reddition aux décisions internationales qui ne sont rien d'autre que les désirs des Américains et les pièges de leurs alliés, utilisés pour avilir les pays Musulmans, les occuper, piller leurs richesses, répandre le sang de leurs fils et transgresser l'honneur de leurs femmes. Mais s'il s'était détourné de ces décisions, avait travaillé à renforcer l'armée Irāqienne et s'était adjoint les gens capables parmi les fils sincères de l'Islām, ces couards n'auraient osé quoi que ce soit contre lui.

Et si Amīr Al-Mu’minīn avait obéit à ces "intellectuels" dans leurs désirs, il serait aujourd'hui dans la position de Saddam devant cette mascarade de cour. Mais par la bonté d'Allāh envers Son serviteur, Il a mis les reines de l' Afghānistān durant cette période historique entre les mains de ce leader unique. Ainsi s'est-il sur la Foi et resta ferme sur ses fondamentaux avec la fermeté des montagnes et à Allāh reviennent les louanges et les grâces en toute circonstance.

Voilà les gouverneurs des pays Arabes se soumettant aux requêtes des croisés, l'un après l'autre et voilà les croisés les démantelant à cause de leur force qui se manifeste dans la religiosité de leurs peuples. Et la religion est la seule raison qui ait poussé les américains à faire ce qu'ils ont fait en Irāq et ses leaders. Ils [les américains] inspirent à ces gouverneurs d'éloigner les gens de la religion et d'anéantir leur identité Islāmique. Puis, lorsque apparaît le vide, en l'absence de religion, alors ils dévorent ces pays avec facilité à cause de l'absence de résistance, du grand nombre d'agents et des marchands de pays et d'esclaves parmi les hypocrites et les apostats.

Ce que les américains font aujourd'hui en changeant les programmes éducatifs et en intervenant dans les affaires internes des pays Musulmans avec l'argument de propagation de la démocratie n'est qu'un maillon de la chaîne des croisés pour dépouiller la Nation Islāmique de sa plus dangereuse arme. Et le peuple Musulman n'est pas au fait de tout cela, chacun étant accaparé par ses affaires personnelles –excepté ceux a qui Allāh fait miséricorde – laissant la Nation entre les mais de ces gouverneurs traîtres afin qu'ils [les ennemis] qu'ils en extirpent sa force et qu'elle devienne une proie facile entre les mains de son ennemi. Il n'y a pas de pays Islāmique ou le gouvernement ne travaille au service des croisés à anéantir l'identité Islāmique. Du changement de méthodologie religieuse aux restrictions imposées au sein des universités et des écoles Islāmiques, au meurtre, à la torture et à l'emprisonnement des prêcheurs sincères, à la distorsion et à la falsification des réalités Shar’ī, à la mise en avant de savants du mal pour qu'ils sèment la confusion auprès des gens dans leurs affaires religieuses, au dépouillement des armées Musulmanes de leurs valeurs, de leurs principes et de leurs armes, à la mise au ban des membres de l'armée et au recrutement "d'experts" militaires américains, pour contrôler ces armées, leur faire perdre leurs capacités, de les éloigner de leurs principes et de changer leurs objectifs afin qu'elles deviennent des soutiens pour les kuffars et des meneurs de guerre contre l'Islām et son peuple. Et c'est que nous avons vu au Pākistān, en Indonésie, dans la Péninsule Arabique, en Egypte, en Algérie, en Tunisie et d'autres pays Islāmiques encore.

La clairvoyance d'Amīr Al-Mu’minīn – qu'Allāh le préserve – est une réalité car il connaissait ces Chrétiens et leurs complots et refusa de tomber dans leur piège. Quant au Ba`thî qui n'était pas sur la ‘Aqīdah véridique ni sur des principes fermes, ses amis d'hier le saisirent et l'ornèrent de la couronne de l'humiliation et de la disgrâce. Ils ont tués ses fils, déplacé sa famille et l'ont déshabillé afin que le monde puisse le voir dénudé de toute dignité. Et voilà les hypocrites qui lui conseillaient hier de se rendre aux américains, le maudissant et le qualifiant des pires qualificatifs. Et ils se sont désavoués de lui alors qu'ils prétendaient l'aimer et le respecter auparavant!! Et voila Saddam se confessant – dans un testament qui doit être le plus véridique de sa vie – en disant : "J'ai affamé les loups et engraissé les chiens." Et il veut dire par "loups" les Mujāhidīn d'Ahl As-Sunnah et par les "chiens", les Ba`thîs et leurs semblables parmi les hypocrites, les opportunistes et les flatteurs qui sont les servants des gouverneurs des pays Arabes.

Le génie unique de ce "Géant" a dévoilé la vérité [qui se cachait] derrière ces positions internationales et le jeu des "Croisés-Sionistes" avec simplicité et facilité après que les médias "Croisés-Sionistes" aient tenté de dissimuler la vérité aux gens. Mullā ‘Umar – qu'Allāh le préserve – annonça à ce moment : "beaucoup de gens croient que la guerre peut être évitée. La guerre a été initiée par les puissances qui ont aidé financièrement Bush durant sa campagne." Et cela relève de la plus grande des vérités révélée après la guerre d'Irāq, lorsque le monde vit à quel point les compagnies pétrolières, les marchands d'armes et les compagnies de construction étaient parmi les plus grands bénéficiaires de cette croisade. Et la plupart de ces compagnies sont détenues – ou partiellement détenues – par les membres du Parti Républicain qui gouverne en Amérique avec à la tête de ses responsables, ou de ses actionnaires, les familles Bush, Cheney, Condoleezza Rice et leurs semblables parmi les leaders du parti au pouvoir.
Cette affaire n'est pas celle du gouvernement Irāqien, du terrorisme international, des camps de Jihād ou des armes de destruction massives mais une affaire d'animosité de la part des croisés, de bénéfices économiques, de rêve Juif et de guerre religieuse. Et si seulement les couards comprenaient les mots de "Amīr Al-Mu’minīn" – qu'Allāh le préserve – lorsqu'il dit : "ce n'est pas une affaire liée à Usāmah Ibn Lādin mais plutôt une affaire liée à l'Islām car si nous le livrons sans preuve, cela signifie que nous ne nous tenons plus sur la Sharī’ah Islāmique ni même sur les traditions Afghānes."

Si seulement ils apprenaient de leurs nombreuses erreurs qui sont basée sur des analyses personnelles éloignées des réalités Shar’ī. Ils tombent dans un puits après un autre puits sans visions ni vue.

« Que ne voyagent-ils sur la terre afin d'avoir des cœurs pour comprendre, et des oreilles pour entendre ? Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent. » [Al-Hajj, 46]



Les politiciens ont des interprétations bizarres. Pour eux, cela signifie : flatterie, insouciance et la favorisation. Il ne leur a jamais traversé l'esprit que la politique c'est "atteindre les buts par l'intermédiaire des règles Shar’ī!!" Il ne leur a jamais traversé l'esprit que la politique pouvait être dans la confrontation et non dans les retraites successives!! Dans le clash et non dans la fuite! Dans le Jihād et non dans la fuite le jour de la bataille, ce qui fait partie des 7 péchés capitaux!

Et si seulement la Nation Islāmique et ses principaux savants avaient entendu ses mots – qu' Allāh le préserve – dans son formidable message ou il clarifie la réalité de la guerre, ses buts et les obligations qui incombent aux Musulmans dans cette guerre. Comme il dit dans son message à la Nation Islāmique :

[…]

Par le Serviteur de Amīr Al-Mu’minīn,
Husayn Ibn Mahmūd
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MessageSujet: Re: La vie du Mollah ‘Omar   La vie du Mollah ‘Omar Icon_minitimeVen 5 Nov - 7:19

salam


aller, dite la verité : qui a tous lu jusqu au bout ?

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MessageSujet: Re: La vie du Mollah ‘Omar   La vie du Mollah ‘Omar Icon_minitimeVen 5 Nov - 16:12

je suis un gars honnête, je vous dit la vérité je l'ai pas lu, d'ailleurs j'ai jamais lu un truc aussi long de ma vie

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