Salam
Gérard Longuet, en visite en Afghanistan, était, selon les talibans, la cible, ce lundi, de l’attaque contre le ministère de la Défense à Kaboul, lors de laquelle deux soldats afghans ont été tués. Mais le ministre français, arrivé dimanche, n’était, alors, pas présent dans l’immeuble.
Le ministère de la Défense a toutefois indiqué qu'«aucun élément ne permet de dire» que Longuet était réellement visé.
Arrivé à Kaboul dimanche matin, celui-ci, qui effectue sa première visite en Afghanistan depuis sa prise de fonction à la Défense, devait rencontrer dans la journée plusieurs responsables afghans, dont son homologue le général Abdul Rahim Wardak. Son programme précis n’a pas été communiqué pour des raisons de sécurité.
Gérard Longuet «n’était pas au ministère de la Défense au moment de l’attaque», a assuré le porte-parole de l’armée française à Kaboul, le lieutenant-colonel Eric de la Presle. Il n’était d'ailleurs pas prévu d’entretiens au ministère afghan de la Défense lundi matin (heure de Paris), a souligné son ministère depuis Paris. De même source, Longuet se trouvait lors de l’attaque sur la base de Bagram, «à environ 45 minutes» de Kaboul en hélicoptère.
L’un des kamikazes abattu
«La raison derrière cette attaque est l’invasion de l’Afghanistan par l’armée française», a déclaré un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, par téléphone à l’AFP, assurant que la cible était le ministre de la Défense. L’attaque n’est, en revanche, pas liée à la récente interdiction du port du voile intégral pour les femmes, d’après le porte-parole.
Deux soldats afghans ont été tués et sept blessés dans cette attaque. «Une personne portant l’uniforme de l’armée afghane a ouvert le feu sur ses camarades et tué deux soldats», a ainsi raconté le porte-parole du ministère, Mohammad Zahir Azimi. Des responsables de la sécurité avaient affirmé auparavant que plusieurs assaillants participaient à l’attaque. L’un d’entre eux a été abattu et portait une ceinture d’explosifs, selon Azimi.
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Lun 18 Avr - 10:12