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 Nouvelle embuscade

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Sherak
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Sherak


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MessageSujet: Nouvelle embuscade   Nouvelle embuscade Icon_minitimeSam 6 Sep - 11:35

Embuscade en Afghanistan: un seul soldat tué à l'arme blanche, assure l'armée

Avec la volonté de faire taire rumeurs et polémiques, le ministre de la Défense Hervé Morin et les armées ont annoncé vendredi, 18 jours après la mort de dix soldats tombés dans une embuscade des talibans, que l'un d'entre eux était décédé d'une blessure à l'arme blanche.

"On était seuls au monde", a témoigné un soldat ariégeois du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres blessé dans l'embuscade, dans l'édition de samedi de la Dépêche du Midi.

"Nous avons été tout le temps sous un feu à 360°. Nous avions 22 hommes dans le col et huit en bas. Les insurgés étaient 150", explique Kevin Gil, 20 ans qui a retrouvé il y a huit jours son domicile ariégeois après avoir été soigné à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris.

Pour le jeune parachutiste qui a "pris une rafale dans les jambes", "il y a bien eu des vagues aériennes rapides, mais qui ne ciblaient pas au bon endroit", malgré les "corrections par radio" de la patrouille.

"Il m'a fallu plus de trois heures pour atteindre un hôpital militaire de campagne. Je croisais des renforts qui montaient et ne comprenaient pas notre manoeuvre. On a repris la grêle du feu. Les blessés criaient (...) Puis des hélicoptères ont pu récupérer nos hommes", explique-t-il.

"Personne n'a eu peur, conclut-il, sinon personne ne s'en serait tiré. Nous n'avons pas fait n'importe quoi. Jamais de tir fratricide. Toujours un combat coordonné" qui a duré "tout l'après-midi".

"Il n'y a eu qu'un soldat tué par arme blanche, tous les autres soldats ont été tués par balles", a martelé vendredi le ministre de la Défense dans le 20 heures de France 2, confirmant les informations de l'état-major.

"Nous n'avions rien à cacher: il n'y a pas eu de prisonnier, il n'y a pas eu de mutilé, tout ça n'existe pas", a-t-il encore assuré, évoquant "les rumeurs les plus folles" qui ont circulé ces derniers jours et rappelant qu'un journal avait parlé de quatre soldats égorgés.

L'état-major s'est voulu tout aussi formel: les "examens médicaux des huit autres militaires tombés dans la vallée d'Uzbeen montrent qu'ils ont été tués par balles ou éclats". Le dixième était décédé le lendemain dans un accident en tentant de rejoindre les lieux des combats.

Les rumeurs s'étaient de nouveau multipliées depuis quelques jours, d'autant que le ministère de la Défense se refusait à détailler les circonstances précises des décès.

M. Morin a de nouveau justifié ce silence vendredi par une promesse faite à la famille du soldat tué à l'arme blanche.

"Quand vous avez une mère qui vous dit, +je suis fière de mon fils, il est mort en servant la France et pour la sécurité des Français mais ce que je vous demande, c'est de ne pas dire les circonstances de sa mort+, eh bien vous la bouclez", a-t-il fait valoir.

La polémique avait aussi été relancée par la publication controversée jeudi dans Paris Match de photos montrant des talibans affirmant être les auteurs de l'embuscade et arborant des armes prises sur les soldats tués.

L'un d'eux portait même un uniforme français quasi-complet dont le treillis aurait toutefois été acquis dans un bazar, selon la photographe de Paris Match. Le tout était "authentifié" par la montre de l'un des dix tués, remise aux journalistes de l'hebdomadaire par le commando.

Du côté des armées, le général Benoît Puga, sous-chef "opérations" à l'état-major lors de l'embuscade, avait tout juste laissé entendre le 28 août que les combats entre soldats français et talibans s'étaient pour partie déroulés au corps à corps.

Pressé de questions vendredi matin sur Canal +, M. Morin en appelait encore, face aux polémiques, "à l'unité du pays dans la lutte contre le terrorisme que nous menons", "dans la lutte pour les droits de l'Homme" ainsi que "pour nos soldats et notre armée". En fin de matinée, la Défense décidait finalement de communiquer.

Le ministre, qui sera aux côtés de certaines familles lors d'un déplacement prévu vendredi en Afghanistan, a rappelé les avoir rencontrées pour leur dire "les circonstances et les conditions" dans lesquelles leurs fils sont morts.

Il répondait notamment à la publication par Le Parisien du témoignage de Béatrice Gaillet, la mère de Damien, le soldat tué dont les talibans avaient récupéré la montre, qui s'angoissait: "qu'est-ce que mon fils à pu vivre ? Comment les talibans sont-ils parvenus à mettre la main sur cette montre".

Damien Gaillet a été inhumé le 25 août au Vast (Manche), où il repose aux côtés de son grand-père, militaire à l'origine de sa vocation. Il aurait eu 21 ans le 4 novembre.
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Golestan
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Golestan


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MessageSujet: Re: Nouvelle embuscade   Nouvelle embuscade Icon_minitimeSam 6 Sep - 15:24

salam
L'armée française, tous les trois jours nous sort une version des faits, chaque jour s'approchant un peu plus vers celle raconté le premier jour par les talibans.
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