L'OCCIDENT SERMONNE L'IRAN PENDANT QUE L'ISRAËL CONTINUE DE FABRIQUER DES BOMBES NUCLEAIRES ET AUTRES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE.
La décision de l'Iran de rouvrir, malgré les scellés, plusieurs de ses centres de recherche nucléaire provoque une vague de protestations des gouvernements que nous n'avons jamais entendu demander des comptes à l'Etat sioniste.
Les Etats-Unis et l'Europe semblent furieux. Nous ne comprenons pas. L'Iran n'a encore rien fabriqué et nous ne sommes même pas sûrs s'ils sont capables de fabriquer cette fameuse bombe qui fait tant bâver les maîtres atomiques.
Ceux qui veulent chasse gardée : les cinq membres du Conseil de Sécurité de l'ONU , ( USA, lRussie, Chine, G B et la France), qui sont également les cinq puissances nucléaires, laissant traîner leurs saloperies sur toute la planète ne devraient avoir de leçons à donner à quiconque.
Leur petit favori, l'Israël a la bombe depuis les années 1966 fabriquée dans le réacteur de Dimona, l'usine d'extradition d'uranium. L'industriel français Dassault a construit les missiles jericho qui permettent de " porter " les ogives nucléaires à l'intérieur des territoires ennemis.
Le physicien nucléaire Mordechai Vanunu, récemment libéré et toujours en résidence surveillée, était employé en qualité de technicien dans la station nucléaire de Dimona. Il a été le premier, en 1986, à attirer l'attention du monde entier sur le programme nucléaire israélien, ce qui a valu à ce Juif converti au christianisme d'être kidnappé par le Mossad à l'issue d'une traque rocambolesque, et d'être incarcéré pour trahison et espionnage.
Mais, le monde entier, amnésique, a oublié ou fait semblant d'oublier les bombes atomiques israéliennes et abandonné Vanunu, (qui a rendu un sacré service à l'humanité), au fin fond de sa gêole.
Pourtant nous savons tous, qu'Israël est une puissance nucléaire redoutable, disposant en toute légalité d'un arsenal d'armes de destruction massive impressionnant et illégal, terrorisant de ce fait toutes les populations alentour.
Cet Etat n'a jamais signé le TNP (traité de non-prolifération) signé en 1976 et ratifié par 188 pays.
L'AIEA (l'Agence Internationale de l'énergie atomique, fondée en 1957 et qui dépend de l'Onu), ainsi que les autres grandes puissances nucléaires n'ont exercé aucune pression contre l'Etat juif.
Avant de vouloir donner des leçons à l'Iran, il convient de dénoncer l'armement illégal et secret, non déclaré à l'AIEA dont Israël dispose, et qui constitue un danger pour ses voisins au Moyen-Orient. Même les partisans du sionisme devraient reconnaître que le fait de détenir de telles armes constitue un danger pour la région, pour le continent asiatique et plus largement pour toute la planète.
On sait aujourd'hui qu'Israël dispose de 200 à 500 têtes thermonucléaires et de systèmes sophistiqués de lancement approprié. Israël est aujourd'hui la cinquième puissance nucléaire mondiale, devant la Grande-Bretagne et possède également des armes chimiques et bactériologiques. Les armes nucléaires israéliennes sont parmi les plus sophistiquées au monde. Elles incluent les bombes à neutron, faites pour tuer sélectivement les personnes en laissant intact les immeubles environnants, des missiles balistiques, des mines terrestres et des charges d'artillerie de portée de 60 kilomètres, sans compter des avions porteurs capables d'atteindre Moscou. Les bombes sont de tous types. En juin 2000, Israël avait d'ailleurs lancé un missile à 1500 kilomètres, à partir d'un sous-marin. Ils possèdent aujourd'hui 3 de ces sous-marins, qui transportent chacun 4 missiles semblables, à tête nucléaire. Dedi Zucker, un opposant de gauche à la Knesset, a dénoncé ces armes dans ces termes : " Moralement, sur la base de notre histoire, de nos traditions et de notre expérience, de telles armes sont des monstruosités qui doivent être bannies ".
Nous disposons d'un moyen afin de faire pression sur l'Iran pour que ce pays hésite à fabriquer cette arme diabolique, " Exigeons d'Israël le désarmement et le démantèlement de toutes les installations atomiques et autres armes de destruction massive " afin que les populations concernées puissent enfin construire " un Moyen-Orient dénucléarisé".
Paris, 11 janvier 2006
Ginette hess Skandrani