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 La prière selon les quatres écoles sunite.

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Golestan
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Golestan


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MessageSujet: La prière selon les quatres écoles sunite.   La prière selon les quatres écoles sunite. Icon_minitimeMar 24 Fév - 13:15

Salam
La prière selon les quatres écoles sunites, il faut savoir que les afghans suivent en général l'école Hanéfites mais je vous mets quand même les 3 autres grands écoles.


Ecole Hanafite

extrait du traité Nur al Idah de al shurunbunlali


Les conditions de validité de la prière


Vingt-sept conditions sont requises pour que la prière soit valide :

1- Il faut que l'orant soit exempt de tout ce qui fait perdre l'ablution (tel que gaz, règles, pertes de sang, etc).
2- Que son corps, ses vêtements et le lieu de sa prière, c'est-à-dire l'emplacement des pieds, des mains, des genoux et du front soient purs de toute impureté non tolérée.
3- Que les parties du corps à cacher soient couvertes, (le fait de voir son corps par l'entrebaillement de l'encolure ou par le bas de son habit n'invalide pas la prière).
4- Qu'il soit face à la qibla : les Mecquois qui voient la Ka'ba doivent se placer dans l'axe exact de celle-ci. Quant à ceux qui ne peuvent la voir, ils doivent se placer dans sa direction, qu'ils soient ou non Mecquois.
5- Que la prière soit entrée dans son temps.
6- Qu'il soit certain d'être dans le temps.
7- Qu'il fasse l'intention d'entrer en prière.
8- Qu'il prononce la tahrîma ("Dieu est le plus Grand") immédiatement après avoir formulé l'intention (litt : sans séparation, bila fâsil).
9- Qu'il la prononce debout avant de se baisser pour l'inclinaison (rukû'). 10-Qu'il ne retarde pas l'intention (d'entrée en prière) après la tahrîma.
11- Qu'il la prononce de manière à s'entendre lui-même.
12- Qu'il formule l'intention de suivre l'imâm pour celui qui prie derrière lui.
13- Qu'il précise [et sache distinguer] les prière obligatoires (fard) de celles qui ont un moindre degré d'obligation (wâjib) ; mais il ne lui est pas nécessaire de préciser les surérogatoires.
14- Qu'il observe la station debout (wuqûf) [pour les prières obligatoires], mais non pour les surérogatoires.
15- Qu'il lise du Coran, ne serait-ce qu'un verset, dans deux des rak`a de la prière obligatoire, ainsi que dans toutes celles des prières surérogatoires et du witr ; aucun verset spécifique n'est exigé pour la validité de la prière.
16- S'il prie derrière un imâm, qu'il ne lise pas derrière lui, mais qu'il écoute et qu'il lui prête toute son attention ; lire derrière l'imâm est fortement déconseillé.
17- Qu'il fasse l'inclinaison et
18- la prosternation sur une surface suffisante pour son corps, et sur laquelle le front peut reposer sans en bouger, fût-ce en se prosternant sur ses propres mains ou sur un pan de son habit, à condition que l'endroit où il se prosterne soit pur.
19- Qu'il fasse la prosternation sur les parties rigides du front et du nez; on ne peut se prosterner sur le nez uniquement sauf en cas d'excuse.
20- II ne faut pas que l'endroit sur lequel il se prosterne dépasse d'une demi-coudée de hauteur l'endroit où sont posés les pieds, sinon la prosternation n'est pas valable, sauf dans le cas où la foule est si nombreuse qu'il lui est permis de se prosterner sur le dos de la personne prosternée devant lui [à condition que celle-ci se prosterne la tête au sol].
21- Il lui faut poser les mains et les genoux [à terre] pendant la prosternation,
22- et faire reposer au moins une partie des doigts de pieds au sol ; il ne lui suffit pas d'y poser le bout du pied.
23- Il faut qu'il fasse l'inclinaison avant la prosternation,
24- et qu'il revienne après la prosternation en position assise.
25- Puis qu'il refasse une prosternation,
26- et qu'il demeure durant la dernière station assise le temps de réciter la profession de foi.
27- Il doit accomplir ce pilier [en fin de prière] après les autres obligations.
28- Faire la prière à l'état de veille.
29- Savoir comment faire la prière, de façon à y distinguer les rites obligatoires (fard) de ceux qui sont simplement recommandés (sunna),
30- et enfin être conscient que la prière que l'on accomplit est une prière obligatoire, de façon à ne pas la prier comme s'il s'agissait d'une surérogatoire.



Les piliers de la prière

[De toutes les conditions qui viennent d'être citées], celles qui constituent les piliers de la prière sont au nombre de quatre :

1- La station debout.
2- La lecture du Coran.
3- L'inclinaison.
4- La prosternation.

Certains y ajoutent la dernière station assise d'une durée équivalente au temps de lire la profession de foi.

Les autres conditions de validité se divisent en deux - Soit des conditions de validité pour entamer la prière. - Soit des conditions qui permettent de l'accomplir.

Il est permis de prier sur de la feutrine [d'une certaine épaisseur] dont l'envers est impur, à condition que la partie supérieure soit pure ; ainsi que sur un habit pur dont la doublure est impure à condition qu'elle ne fasse pas corps avec le vêtement [c'est-à-dire qu'elle ne lui soit cousue que partiellement] ; ainsi que sur un pan de vêtement pur même si l'autre pan impur suit les mouvements de celui qui est en prière.

Si le fidèle laisse traîner le pan de son turban impur au sol [comme cela arrive dans certains pays], et que ce pan soit porteur d'une impureté, la prière reste valable tant que cette partie ne suit pas les mouvements du fidèle en prière ; par contre, si elle se met à suivre les mouvements de la prière, celle-ci n'est alors plus valable.

Celui qui ne dispose pas de quoi nettoyer une impureté, prie sans la nettoyer, et sans qu'il lui soit nécessaire de recommencer sa prière.


Se couvrir les parties à cacher

Celui qui ne dispose pas de quoi se couvrir pourra prier nu sans avoir à recommencer la prière ; mais s'il trouve de quoi se couvrir, fût-ce de la soie, des feuilles ou de la boue, il ne lui est pas permis de prier nu, même s'il doit se couvrir en empruntant ces choses sans les demander à leur propriétaire ; toutefois, si moins du quart de l'habit était pur, il aurait le choix entre prier nu ou couvert, sachant que la prière dans un habit impur est préférable à une prière en état de nudité ; et s'il trouve de quoi cacher partiellement ses parties intimes, il devra l'utiliser pour se couvrir avant tout le sexe et l'anus et s'il ne peut en couvrir que l'un des deux, il couvrira le sexe suivant les uns et l'anus suivant les autres. Il est conseillé à celui qui est nu de prier assis, en faisant uniquement des mouvements de tête (îmâ ), les pieds tendus en direction de la qibla; mais s'il prie debout en faisant des mouvements de tête ou en s'inclinant et en se prosternant, la prière reste valable.


Les parties intimes


La partie à couvrir, en ce qui concerne :

- Les hommes, est comprise entre le nombril et les genoux [compris].
L'esclave [femme] y ajoutera le dos et le ventre.
- La femme libre ce sont toutes les parties de son corps qui sont à couvrir ; toutefois le visage, les mains et les pieds ne sont pas considérés comme ‘awra

Se découvrir le quart d'un des membres appartenant aux parties intimes (‘awra) [tel que le sexe, l'anus, la partie du ventre située en dessous du nombril, etc] annule la prière. Si plusieurs de ces membres sont partiellement découverts, et que l'ensemble des parties découvertes représente le quart du plus petit des membres découverts, la prière est annulée, mais si l'ensemble n'atteint pas le quart, la prière reste valable.


Faire face à la qibla

Si une personne est dans l'impossibilité de faire face à la qibla à la suite d'une maladie ou parce qu'elle est dans l'impossibilité de descendre de sa monture, car elle craint un ennemi, sa qibla devient alors la direction dans laquelle il lui est possible de se tourner sans danger.

Celui qui ignore la direction de la qibla et ne possède aucune indication de sa direction fait un effort de réflexion pour en déterminer la direction et il n'aura pas à la recommencer s'il s'est trompé de direction. Si, en cours de prière, il vient à apprendre la bonne direction, il n'aura qu'à se tourner vers celle-ci tout en continuant sa prière ; si une personne, qui n'a pas fait d'effort de réflexion, apprend après la prière que la direction qu'il a prise est la bonne, sa prière reste valable, mais s'il apprend que sa direction est la bonne en cours de prière, sa prière est invalidée ; si après un effort de réflexion, différentes personnes d'un groupe prenaient plusieurs directions différentes, en ignorant la direction prise par leur imâm, leur prière serait valable.


Les obligations mineures (wâjibât) de la prière

Elles sont au nombre de dix-huit :
1- Lire la Fâtiha [en son intégralité].
2- Ajouter une sourate ou trois versets dans deux des rak‘a [pas nécessairement les deux premières] des prières obligatoires et dans toutes les rak‘a des prières surérogatoires et du witr.
3- Lire obligatoirement du Coran dans les deux premières rak`a.
4- Lire la Fâtiha avant la sourate.
5- Mettre le nez et le front dans la prosternation.
6- Ne pas négliger la deuxième prosternation dans toutes les rak`a avant de se relever pour une nouvelle rak‘a
7- Accomplir les diverses stations de la prière sans précipitation (itmi'nân).
8- La première station assise.
9- La lecture de la profession de foi pendant cette première station.
10- La lecture de la profession de foi dans la dernière station assise.
11- Se relever pour accomplir la troisième rak`a sans marquer de temps d'arrêt après la profession de foi.
12- La prononciation du mot "paix" dans "la paix soit sur vous" de la salutation finale, les mots "sur vous" n'étant pas classés dans les obligations.
13- L'invocation (qunût) à faire pendant la prière du witr.
14- Prononcer [plusieurs fois supplémentaires] la formule "Dieu est le plus grand" lors des prières des (deux) fêtes ('Id).
15- Ainsi qu'au commencement de toute prière.
16- Prononcer la formule "Dieu est le plus Grand" avant de s'incliner au cours de la deuxième rak`a de la prière des fêtes.
17- Lire à voix haute pour l'imâm les prières du fajr, les deux premières rak`a du maghreb et du ‘ishâ, la prière du vendredi, les prières des fêtes et des tarâwîh, ainsi que le witr pendant le mois de Ramadân.
18- Lire à voix basse la prière du dhuhr et celle du `asr ainsi que les rak`a postérieures au deux premières rak`a du maghreb et du 'ishâ et les prières surérogatoires diurnes. Celui qui prie seul a le choix entre lire à voix haute ou à voix basse les prières telles que le maghreb, le fajr ou le ishâ; il en va de même pour les prières surérogatoires nocturnes.

Si le fidèle omet la lecture d'une sourate dans les deux premières rak`a du ‘ishâ, il peut la lire dans les deux dernières avec la Fâtiha à voix haute; mais s'il omet la Fâtiha [dans les deux premières], il ne la reportera pas dans les deux dernières rak`a.
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Golestan
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MessageSujet: Re: La prière selon les quatres écoles sunite.   La prière selon les quatres écoles sunite. Icon_minitimeMar 24 Fév - 13:15

[b]Les sunna de la prière

Elles sont au nombre de cinquante et une :

1- Lever les mains lors de l'entrée en prière à la hauteur des oreilles pour l'homme et la femme esclave et à la hauteur des épaules pour la femme libre.
2- Ecarter les doigts.
3- Prononcer le takbîr en même temps que l'imâm.
4- Mettre la main droite sur la main gauche en dessous du nombril pour
l'homme, en posant la paume de la main droite sur la main gauche et en entourant le poignet gauche de l'auriculaire et du pouce droits.
5- La femme doit placer les mains à hauteur de la poitrine sans que ses avant-bras ne fassent un coude.
6- Prononcer [à voix basse] l'invocation qui introduit la prière.
7- Puis réciter la formule de protection (ta‘awwudh) obligatoire avant chaque lecture de Coran.
8- Prononcer la " basmala" ("au Nom de Dieu le Clément, le
Miséricordieux") au début de chaque rara.
9- Prononcer le mot "âmîn" après la Fatiha.
10- Prononcer la formule "c'est à Toi notre Seigneur que revient la louange" (tahmîd) [en se relevant de l'inclinaison].
11- La prononcer à voix basse.
12- Se tenir droit en prononçant la formule d'entrée en prière sans baisser la tête.
13- Prononcer à voix haute pour l'imâm "Dieu est le plus Grand".
14- Ainsi que la formule "Dieu entend celui qui Le glorifie".
15- Ecarter les pieds en station debout d'une distance de quatre doigts.
16- Il convient que la sourate lue après la Fâtiha figure parmi les longues sourates (1) du Coran pour la prière du fajr et du dhuhr, parmi les sourates moyennes (2) pour la prière du ‘asr et du ishâ et parmi les courtes sourates pour la prière du maghreb (3), s'il est sédentaire ; mais il lira les sourates de son choix s'il est en voyage.
17- Il est également de sunna de prolonger la première rak`a du fajr,
18- de prononcer le takbîr avant de s'incliner,
19- ainsi que de répéter trois fois "Gloire à mon Seigneur le Sublime" (tasbîh) [au cours de l'inclinaison].
20- Attraper les genoux avec les mains,
21- en écartant les doigts, mais la femme ne les écarte pas.
22- Tendre les jambes et
23- tendre le dos à l'horizontale
24- de façon à avoir la tête dans le prolongement du bassin.
25- Se relever de l'inclinaison et
26- revenu debout, marquer un temps d'arrêt.
27- Poser [dans l'ordre] les genoux puis les mains puis le front en se prosternant et
28- faire l'inverse en se relevant.
29- Prononcer la formule "Dieu est le plus Grand" en se prosternant,
30- ainsi qu'en se relevant.
31- Que la prosternation se fasse [la tête] entre les mains.
32- Prononcer trois fois "Gloire à mon Seigneur le Très-Haut" [en prosternation].
33- Ecarter, pour les hommes, le ventre des cuisses, les coudes des côtés et les avant-bras du sol.
34- La femme, elle, doit se ramasser sur elle-même et coller le ventre aux cuisses.
35- Se relever et
36- s'asseoir entre deux prosternations.
37- Poser les mains sur les cuisses entre deux prosternations comme on le fait quand on est assis en récitant la profession de foi.
38- Mettre le pied gauche couché [sous le siège] et le pied droit debout.
39- Se déhancher pour la femme en position assise.
40- Lever l'index en récitant la profession de foi lors de la négation [lâ ilâha, il n'est de Dieu] et le baisser lors de l'affirmation [illa Allâh, que Dieu].
41- Lire la Fâti ha dans les rak‘a consécutives aux deux premières.
42- La récitation de la prière sur le Prophète lors la dernière station assise.
43- Faire des invocations, qui ressemblent au texte coranique ou à la sunna [pour ce qui est de l'élégance du style], sans employer d'expressions usuelles et vulgaires.
44- Se tourner à droite puis à gauche pour les salutations finales.
45- Avoir l'intention pour l'imâm de saluer les hommes en prière avec lui [cela n'exclut pas les femmes ni les enfants] ainsi que les anges gardiens et les pieux d'entre les génies (djinns).
46- Avoir l'intention, pour celui qui est en prière de saluer son imâm, les fidèles qui prient avec lui ainsi que les pieux d'entre les génies.
47- Saluer uniquement les anges pour celui qui prie seul.
48- Prononcer la deuxième salutation en baissant la voix [par rapport à la première].
49- Prononcer les salutations [presque] en même temps que l'imâm.
50- Commencer par la droite.
51- Attendre, pour ceux qui sont arrivés en retard à la prière, que l'imâm ait terminé la sienne [avant de se lever pour compléter ce qui leur manque].



(1) Al-Tiwâl al-Mufassal : la partie comprise entre la sourate " al-Hujurât " (" Les apartements ") et la sourate " " (" Les tours zodiacales ").
(2) Awsât al-Mufassal : la partie comprise entre la sourate " al-Burûj" et la sourate "Lam yakun ".
(3) Qisâr al-Mufassal : de "Lam yakun" à la fin du Coran.




Les convenances (adâb) à respecter en prière


1- Faire sortir les mains des manches pour les hommes.
2- Regarder, lorsqu'on est debout, l'endroit où l'on va se prosterner, ses pieds lorsqu'on est incliné, le bout de son nez lorsqu'on est prosterné, son giron lorsqu'on est assis et ses épaules lorsqu'on salue [pour quitter la prière].
3- Se retenir de tousser dans la mesure du possible.
4- Se retenir de bâiller.
5- Se lever lorsque l'on entend le muezzin dire "Accourez au bien" [au cours de l'iqâma] et commencer la prière, pour l'imâm, lorsqu'il entend le muezzin dire "La prière est déjà commencée."


Comment accomplir la prière

Lorsqu'un homme désire commencer sa prière, il sort les mains de ses manches, puis il les lève à hauteur des oreilles et prononce "Dieu est le plus Grand" sans allonger la lettre (A) du nom Allâh tout en faisant l'intention [d'accomplir cette prière] ; il est possible de commencer par toute mention de Dieu adressée à Lui exclusivement telle que "Gloire à Dieu", comme il est possible de la faire dans une langue étrangère [à l'arabe] s'il ignore cette langue, sinon non ; pas plus qu'il ne pourrait faire la lecture [du Coran] en langue étrangère s'il connaît l'arabe; puis après avoir prononcé la tahrîma, il place sans attendre la main droite sur la main gauche sous le nombril, et il introduit la prière par cette invocation : "Gloire à Toi, ô mon Dieu et par Ta Louange, béni soit Ton Nom et exaltée Ta Grandeur, il n'est de Dieu que Toi." Tout fidèle en prière commence par cette invocation qu'il soit imâm, ou derrière un imâm ou encore seul. Ensuite [l'imâm ou celui qui prie isolément] lit à voix basse: "Je demande à Dieu de me préserver du diable maudit", mais non pas celui qui prie derrière l'imâm (muqtadî). Celui qui est arrivé en retard (masbûq) devra prononcer cette formule [en rattrapant ce qu'il a manqué] ; lors des prières des fêtes, il prononce cette formule après les takbîr [qui introduisent] la prière. Puis il prononce "au Nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux" à voix basse ainsi qu'au début de chaque rak`a avant la Fâtiha seulement [mais non avant la sourate] ; puis il lit la Fâtiha et l'imâm, imité en cela par ceux qui le suivent, dit " âmîn" à voix basse, puis il lit une sourate ou trois versets du Coran et dit ensuite "Dieu est le plus Grand" en s'inclinant sans se précipiter et en prenant soin d'aligner la tête dans le prolongement du bassin. Il place alors ses mains sur les genoux, les doigts écartés et prononce trois fois au minimum "Gloire à mon Seigneur le Magnifique (ou : le Sublime)". Puis il se relève sans précipitation en disant : "Dieu entend celui qui Le loue, notre Seigneur, c'est à Toi que revient la louange", qu'il soit imâm ou qu'il prie seul ; celui qui suit l'imâm se contente, lui, de dire : "Notre Seigneur, c'est à Toi que revient
la louange". Puis il prononce à nouveau la formule : "Dieu est le plus Grand" en se baissant sans précipitation pour se prosterner et pose ses genoux puis ses mains au sol, et enfin son front et son nez qu'il place entre ses mains et prononce au minimum trois fois : "Gloire à mon Seigneur le Très-Haut". Il écarte [en cours de prosternation] les cuisses du ventre et les bras des aisselles, sauf s'il y a foule [pour ne pas gêner ses voisins]. Il dirige les doigts de ses mains et de ses pieds en direction de la qibla. La femme, quant à elle, se ramasse sur elle-même, en collant le ventre aux cuisses. Il faut ensuite s'asseoir entre les deux prosternations en marquant un temps d'arrêt, les mains posées sur les cuisses, puis le fidèle prononce un takbîr en se prosternant une seconde fois sans précipitation et en disant trois fois [en prosternation] : "Gloire à mon Seigneur le Très-Haut" en écartant les cuisses du ventre et les bras des aisselles, puis il relèvera la tête en prononçant le takbîr pour se relever sans s'aider de ses mains, ni s'asseoir ; la deuxième rak'a est identique à la première, sauf que l'on ne répète pas l'invocation qui introduit la prière, ni la formule où l'on demande d'être préservé de Satan.
Il est sunna de lever les mains [uniquement] au début de chaque prière, et également pour faire l'invocation de la prière du witr, les takbîr supplémentaires des prières des fêtes, lorsque l'on voit la Ka'ba pour la première fois, lorsque l'on fait le geste d'embrasser la pierre noire, lorsqu'on se trouve debout devant Safa et Marwa, lors des stations de 'Arafât et de Muzdalifa, lors de la lapidation de la première et la deuxième stelle, et en prononçant les formules de glorifications consécutives aux prières [en faisant des invocations].
Lorsque le fidèle a accompli les deux prosternations de la deuxième rak`a, il couche son pied gauche [sous son siège] et s'assoit dessus et il met son pied droit debout, les orteils en direction de la qibla ; puis il pose les mains sur les cuisses, en tendant ses doigts ; quant à la femme, elle se déhanche (tawarruk) en s'asseyant; il faut ensuite lire l'attestation de foi transmise par Ibn Mas'ûd — que Dieu soit satisfait de lui — en pointant l'index que le fidèle lève lors de la négation et abaisse lors de la confirmation ; il ne faut rien ajouter à l'attestation de foi dans la première station assise, attestation dont voici le texte : "Les salutations reviennent à Dieu ainsi que les prières et toutes choses agréables, que la paix soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la Miséricorde et les Bénédictions de Dieu. Que le salut et la paix soient sur nous ainsi que sur tous les vertueux serviteurs de Dieu. J'atteste qu'il n'est d'autre dieu que Dieu, Seul et sans associé, et j'atteste que Muhammad est le serviteur et l'Envoyé de Dieu"; il est également de sunna de lire la Fâtiha dans les rak'a consécutives aux deux premières et de s'asseoir ensuite pour réciter l'attestation de foi et les salutations sur le Prophète, suivies d'invocations similaires [dans l'expression] au Coran ou à la Sunna, et de saluer enfin sur sa droite puis sur gauche en disant : "La paix soit sur vous ainsi que la Miséricorde de Dieu" avec l'intention de saluer ceux qui nous entourent comme nous l'avons vu précédemment
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Golestan
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MessageSujet: Re: La prière selon les quatres écoles sunite.   La prière selon les quatres écoles sunite. Icon_minitimeMar 24 Fév - 13:16

L’école Malikite
Extrait du Mukhtaçar fi ibadat de chaykh al Akhdari




Les moments de la prière

Le meilleur moment pour la prière du DOHR — milieu du jour — est celui où le soleil décline du milieu du ciel, et où l'ombre commence à augmenter.
Pour la prière de l'ASR — prière de l'après-midi — c'est le moment compris entre la fin du temps du DOHR et celui où le soleil jaunit.
Le délai imparti pour faire ces deux prières s'étend jusqu'au coucher du soleil.



Pour la prière du MAGREB -- après le coucher du so*leil — son délai permis est le temps qu'il faut pour l'accomplir après avoir fait ses ablutions, et avec tous ses conditions.



Pour le 'ICHA -- prière du soir — c'est le moment qui va de la fin du crépuscule au premier tiers de la nuit.



Le délai imparti à ces deux dernières prières - s'étend jusqu'au FAJR — point du jour —



Pour la prière du SOBH --- l'aube - - elle peut être faite du point du jour jusqu'à la vive clarté (apparition du bord du disque solaire). Le délai imparti à cette prière finit avec l'apparition du soleil



Celui qui n'a pas accompli sa prière au moment fixé, doit la faire après, à titre de réparation.



Celui qui retarde la prière au delà du délai imparti, commet un grave péché, sauf s'il l'a oubliée ou s'il dormait.



On ne doit pas faire de prière surérogatoire après celle obligatoire du matin, mais seulement quand le soleil est au-dessus de l'horizon ; de même après celle de l'ASR jusqu'à celle du coucher du soleil (MAGREB), et également après le lever de l'aurore (avant la prière de l'aube) sauf si on a l'habitude d'un OUIRD – (prière surérogatoire de nuit cou*tumière au fidèle) pour lequel on ne s'est pas éveillé à temps.

De même il est interdit de faire une prière surérogatoire quand l'IMAM s'assoit en chaire pour prononcer son prône du Vendredi jusqu'à sa sortie.



Conditions indispensables de la prière



Ces conditions sont :
Avoir le corps purifié (au cas d'impureté majeure). Avoir fait les ablutions (au cas d'impureté mineure).
Dans les deux cas, propreté des vêtements et du sol —lieu où on fait la prière--
Maintenir cachées ses parties honteuses.
Se tourner dans la direction de la KAABA —AL-KIBLA—.
Observer le silence, et ne faire autre chose que prier — pas d'autres mouvements —
Les parties honteuses à cacher, pour l'homme, sont du nombril aux genoux. Pour la femme le corps entier doit être caché sauf le visage et la paume des mains.



Il est recommandé de ne porter de pantalons collants ou translucides que s'ils sont recouverts d'un autre vêtement.



La prière est permise à celui qui porte un vêtement souillé s'il n'a pas sous la main de rechange, ou s'il n'a pas trouvé d'eau pour le purifier, ou s'il a de l'eau mais ne peut le laver, n'en ayant pas d'autre à mettre pendant le lavage, et s'il craint de dépasser ainsi l'heure fixée pour la prière.



Il est interdit de retarder la prière sous ces prétextes (pour défaut de pureté). Celui qui la retarde désobéit à son Seigneur. Celui qui n'a pas de quoi voiler sa nudité fera sa prière tout nu.

Qui se trompe sur l'orientation de la KIBLA—AL-Kaâba doit recommencer la prière sur-le-champ, car chaque prière ainsi refaite au moment d'élection est un acte méritoire. La prière obligatoire et aussi la surérogatoire, ne doivent pas être faites si leur temps d'élection est écoulé.


Actes obligatoires de la prière :



L'intention de faire une prière déterminée.
La prononciation de la formule : (Allahou Akbar) en station debout.
La récitation de la Fatiha —premier chapitre du Coran en station debout.
La flexion du corps en avant -- les mains sur les genoux -- suivie de redressement.
La prosternation, en posant le front sur le sol, suivie de redressement.
Le maintien droit avec calme et tranquillité pour tout le corps.
L'observation stricte de l'ordre précité.
La prononciation de la formule : Assalamou Alaïkom après s'être assis.
L'intention doit précéder la formule : Allahou Akbar.


Actes d'obligation traditionnelle' de la prière : AL-IKAMA (nouvel appel à la prière)



*Réciter un autre Sourate après la Fatiha dans la station debout. (Réciter à voix haute ou basse selon les prières.)
*Prononcer la formule : Samiâllahou Liman Hamidah (Dieu entend celui qui Le loue)
*Sauf la première, les autres Takbirates sont d'obligation traditionnelle. Les deux Tachahoudes doivent se faire en po*sition assise. (II faut réciter la Fatiha en premier lieu.)
*Celui qui prie sous la direction de l'Imam prononcera un deuxième et un troisième salut, tandis que l'Imam n'en pro*noncera qu'un seul. Mais seul le salut obligatoire est dit à voix haute. Il faut prononcer la formule : Allahoumma Salli âla Mohammed (que le salut soit sur lui).
*Au cours de la prosternation, le nez, les deux paumes des mains, les genoux et les extrémités des orteils doivent toucher le sol.
*Pour celui qui prie seul, il convient de déposer à terre un objet repère pour s'isoler des passants ; cet objet doit avoir au moins le diamètre d'une lance et une coudée de longueur, il doit être propre, stable, et non susceptible de détourner l'attention du fidèle.
Actes Méritoires de la prière :
*Lever les deux mains au moment du Takbirat al-Ihram à la hauteur des oreilles.
*Celui qui prie sous la direction de l'Imam doit prononcer la formule : Rabbana wa Laka Lha*mde — (Oh! mon Dieu c'est à Toi qu'appartient la louange!)
*Dire : Amine après la Fatiha, seul ou avec l'Imam. Quant à l'Imam il ne doit pas prononcer ce mot qu'après la récitation à voix basse.
*Prononcer la formule : (Soubhna Llahi) — gloire à Dieu — pendant la génuflexion.
*Faire les invocations au cours des prosternations.
*Faire une longue récitation de Coran au cours de la prière du matin SOBH, une autre longue au cours de celle du DO*HR, une courte pendant celle de l'ASR et celle du MAGREB, une autre de longueur moyenne dans celle de l'Icha.
*Réciter les SOURATES selon l'ordre du Coran ; la SOURATE récitée au cours de la première génuflexion étant plus longue que celle de la deuxième.
*Faire les génuflexions et les prosternations ; s'asseoir en*suite de la façon connue.
*Prononcer le QOUNOUTE à voix basse avant les génu*flexions et après la récitation de la SOURATE dans la deu*xième génuflexion de la prière du matin, (il est toutefois per*mis de le faire après cette génuflexion).
*Invoquer Dieu après le deuxième Tachahode, celui-ci étant plus long (lue le premier; se tourner vers la droite, en prononçant le salut: Assalamou âlaïkom —; étendre et fléchir l'index au moment ou l'on prononce le Tachahode.
Il est blâmable

de se retourner au cours de la prière,

de fermer les yeux,

de prononcer : (Bismillahi, aôuthou Billahi) dans la prière obligatoire, mais cela est permis dans la suréro*gatoire.
De même il est blâmable de se tenir sur un pied si ce n'est au cours d'une longue station debout,

et aussi de joindre les deux pieds,

de garder en bouche un Dirham (pièce d’ar*gent) ou autre objet ;
enfin tout ce qui, porté dans la poche, la manche, ou sur le dos, est susceptible de distraire le fidèle.

Toute pensée mondaine, tout ce qui est susceptible de troubler son humilité devant Dieu au cours de la prière, est proscrite.



La prière possède une éclatante clarté qui illumine les coeur des fidèles, et ne s'obtient que par ceux qui craignent Dieu.



Lorsque tu entreprends de prier, vide ton coeur de toute préoccupation terrestre, et souviens-toi que tu es entre les mains de ton Maître, pour l'amour duquel tu pries.



Sois convaincu que la prière est une humiliation, une marque de modestie envers Dieu, le Glorieux pour lequel tu t'es dresse, incliné, et prosterné. Sois convaincu que tu le glorifies, l'honores, par le Takbir . Allahou Akbar — le Tas*bih : Soubhana llah, et par les diverses formules de louange

.
Sois assidu dans tes prières, car c'est là la plus importante des adorations ; ne laisse pas, en les faisant, Satan se jouer de ton coeur, te dissiper jusqu'à le noircir et te priver ainsi de la douce clarté de, la prière.



Que ton humilité, en priant, soit constante ; elle ne peut t'inspirer que le bien. Demande secours à Dieu car il est le meilleur des aides.
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Golestan
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MessageSujet: Re: La prière selon les quatres écoles sunite.   La prière selon les quatres écoles sunite. Icon_minitimeMar 24 Fév - 13:17

L’école Shafi’ite




Par Umm `Umar Bozai
Basé sur al-Risalat al-Jami`ah




Conditions (Shurut) de la prière

Les conditions principales de la prière sont cinq :

(1) pureté rituelle (taharah) par l'ablution (wudu') ou le bain (ghusl) ;
(2) déterminer l'entrée du temps avec certitude ou confiance par l'estimation ;
(3) faire face à la direction de prière (qiblah) ;
(4) couvrir les parties honteuses ('awrah) en portant une barrière qui cache leur couleur ; et
(5) ôter les impuretés (najasah) de son corps, de ses vêtements, et de l'endroit.

Parties intégrantes (Arkan) de la prière

Les parties intégrantes de la prière sont treize :

(1) se tenir debout si capable pour (2)-(4) ;
(2) dire Allahu akbar ;
(3) mettre l'intention en disant le Allahu akbar ;
(4) réciter la Fatihah ;
(5) inclinaison (`ruku) avec une pause;
(6) se redresser avec une pause ;
(7) se prosterner (sujud) deux fois avec des poses;
(Cool se rasseoir entre les prosternations avec une pause ;
(9) la dernière station assise pour (10) (12) ;
(10) réciter les salutations (tahiyyat) ;
(11) prier pour le prophète (la faveur d'Allah et le saluent) ;
(12) dire le Salam ; et
(13) respecter l'ordre.

Ce qui invalide (Mubtilat) la prière

Les principales causes qui invalident la prière sont trois :

(1) parler ;
(2) mouvement supplémentaire ; et
(3) ingestion.

Ce qui suit invalide également la prière :

- l'exposition de ses parties honteuses ;
- l'occurrence d’impureté ; et
- précéder ou traîner derrière l'imam pour deux parties intégrantes physiques sans excuse.
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Golestan
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MessageSujet: Re: La prière selon les quatres écoles sunite.   La prière selon les quatres écoles sunite. Icon_minitimeMar 24 Fév - 13:18

L’école Hanbalite


Par chaykh Musa Furber al Hanbali




Basé Zad Al-Mustaqni` et Al-Raudh Al-Murbi`


Bismillahi Al-Rahmani Al-Rahim

Les Bases de la prière dans l’Ecole Hanbalite.
Puisque la prière est la première chose sur laquelle nous serons interrogés le Jour du Jugement, il semble approprié de commencer par les bases de la prière.

Description de la prière

Avant de commencer

C'est sunna de se lever quand la personne faisant l'iqama dit : «Qad qamiti al-salat».

C'est sunna que l'imam et les prieurs fassent des rangées bien droites et régulières.

Commencer la prière
Il dit « Allahu akbar » soulevant ses mains avec ses doigts tendus et ensemble, parallèle à ses épaules, comme en se prosternant.

L'imam le dit de façon audible pour celui qui est derrière lui, comme sa récitation dans les deux premières (rak'a), autre que Dhuhr et `Asr. Tout le monde le dit pour lui même.

Il saisit alors son poignet gauche avec sa main droite, les plaçant au-dessous de son nombril. Il garde son regard à l'endroit où il se prosternera.

Il dit alors : “Subhanaka allahumma wa bi hamdika wa tabarak ismaka wa ta`ala jaddik wa la ilaha ghayruka”.


La basmala et la récitation du Qur'an

Il est recommandé qu'il dise alors : “ ‘A`uthu billahi min al-shaytani al-rajim,” et dise après silencieusement : “Bismillahi al-rahmani al-rahim”. La basmala n'est pas une partie d'Al-Fatiha.

Il récite alors Al-Fatiha. S'il l'interrompt avec une longue invocation ou un silence non légiféré; omet un shadda, une lettre, ou l'ordre, le non-suiveur doit la répéter. Chacun dis « Amin » de manière audible dans les prières à haute voix.

Il est recommandé qu'il lise une autre sura après Al-Fatiha. Dans la prière de l'aube cela devrait être parmi des suras à partie de la sura Qaf, et pour Maghrib des suras séparées et courtes, et dans les autres prières des suras moyennes.

Il est inadmissible de réciter n'importe quel récitation qui n'est pas conforme au mushaf.

Inclinaison

Alors il s'incline tout en faisant Takbir, en soulevant ses mains, et les place sur ses genoux [avec les] doigts étendus séparément, avec son dos droit.

Il dit : “Subhana rabb al-`athim”. Il est obligatoire de le dire une fois. Trois fois est la plus basse quantité optimale. L'imam ne devrait pas le dire plus de dix fois.

Redressement

Il soulève alors sa tête et ses mains, avec l'imam et l'individu dira: “Sami` Allahu li man hamidah,” et après être remonté et s'être redressé il dit: “Rabbana wa lak al-hamd mil’ al-samawati wa mil’ al-‘ardh wa mil’ ma shi’ta min shay’in ba`d,” et le suiveur en se levant dit seulement : “Rabbana wa lak al-hamd.”

Après s'être levé de l'inclinaison, il peut placer sa main droite sur la gauche, ou les laisser pendre vers le bas.

Prosternation

Alors il descend en faisant Takbir, se prosternant sur sept membres : ses pieds, puis ses genoux, puis ses mains, puis son front, et alors son nez, (même s’il n’est pas compté comme un sept des membres en question)il détache ses avant-bras de ses flancs, et son abdomen de ses cuisses. Et maintiens une séparation entre ses genoux, ses pieds, avec les orteils en direction de la qibla. Il dit : “Subhana rabb al-`ala”, en suivant ce qui a été dit précédemment concernant le tasbih dans l'inclinaison.

S'asseoir entre les prosternations
Il soulève alors sa tête, en faisant Takbir, et s'assoit avec son pied gauche étendu sous lui tout en soulevant son pied droit ; et dit : "Rabb ighfir li,” et il fait la deuxième prosternation comme la première.

Se lever pour la deuxième rak'a
Il se lève alors, faisant Takbir, se levant en utilisant juste les boules de ses pieds et ne se rassoit pas pendant un moment pour se reposer (jalsat al-istiraha). Si cela lui est facile, il s'aide en mettant ses mains sur ses genoux ; autrement, il s'aide à se relever en posant ses mains sur à terre terre.

Il prie la seconde [rak'a] comme la première, sans Takbir d'ouverture, du `a d'ouverture, ni dire “ `A’uthi billah…” ni reformuler l'intention.

Le premier tashahud
Après exécution de la deuxième rak'a, il s'assied avec son pied gauche étendu et son pied droit levé, et avec ses mains sur ses cuisses. Il resserre l'auriculaire et l'annulaire de sa main droite, et forme un cercle avec son pouce et son majeur, et pointe son index, sans le déplacer, pendant le tashahud. Il laisse étendus les doigts de la main gauche.

Il dit silencieusement : “Al-tahiyyatu lillah wa al-salawatu wa al-tayyibat, al-salamu `alayka ayyuha al-nabi wa rahmatu llahi wa barakatuhu, al-salamu `alayna wa `ala `ibadi llahi al-salihin, ashhadu an la ‘ilaha ‘ill allah, wa ashhadu anna muhammadan `abduhu wa rasuluhu”.
C'est le premier tashahud.

La salutation Abrahamique
Dans le tashahud qui est suivi d'un taslim, il dit : “Allahumma salli `ala muhammadin wa `ala ‘ali muhammadin ka ma salayta `ala ‘ali ibrahima innaka hamidun majid, wa barik `ala muhammadin wa `ala ‘ali muhammadan ka ma salayta `ala ‘ali ibrahima innaka hamidun majid.”

Supplication de Sunna
Il dit alors que“`A’uthu billahi min `athab jahhanama wa `athab al-qabr wa fitnati al-mahya wa al-mamat wa fitnati al-masihi al-dajjal” et peut également faire une invocation quelconque qui a été rapportée.

Le taslim
Il fait alors Taslim sur sa droite, en disant : “Al-salamu `alaykum wa rahmatu llah”, puis sur sa gauche.

Prière en trois ou quatre unitée (rak'a)
S'il est dans une prière en trois ou quatre unitées il se lève faisant Takbir après que le premier tashahud et prie le reste comme le deuxième rak'a en récitant Al-Fatiha sans sura additionnelle, et puis s'assied dans le tashahud final avec son pied gauche sous son tibia droit et son pied droit relevé.

La prière d'une femme
La prière d'une femme est comme celle d'un homme, sauf qu'elle se lie ensemble, et quand elle s'assied elle décale sous elle ses deux jambes légèrement vers la droite (tasdil).

Ce qui est déconseillé, permis, Sunna, ou invalide la prière

Il est déconseillé tout en priant :

1. de se tourner ;
2. de fixer le ciel ;
3. de fermer les yeux ;
4. de s'asseoir sur ses talons
5. d'étendre les avant-bras sur la terre en se prosternant ;
6. de remuer ;
7. de mettre les mains sur les hanches ;
8. de faire craquer ses articulations ;
9. d'entrelacer les doigts ;
10. de retenir une envie d'uriner ;
11. d'être en présence de nourriture désirée ou de désirer de la nourriture ;
12. ou de répéter Al-Fatiha,
13. ne pas rassembler les suras dans une (prière) obligatoire, comme on le fait dans une surérogatoire.

C'est une sunna de repousser quelqu'un qui passe devant soi.

Il est permis de :

1. répétez un aya ;
2. informez son imam d'une erreur ;
3. rajuster un vêtement ;
4. enrouler un turban ;
5. tuez un serpent, un scorpion, ou des poux.

Si l'action devient longue selon l'habitude, sans être essentielle, et sans séparation entre eux, alors la prière devient invalide même si c'est par oubli.

Il est permis de réciter de l'extrémité des suras et depuis leur milieu.

Si il manque quelque chose, un homme indique « Subhan Allah, » et une femme tape l'intérieur d'une main sur l'extérieur de l'autre.

Il crache sur le côté gauche en priant si il a à le faire, ou dans son vêtement quand il est à l'intérieur d'une mosquée.

C'est une sunna pour prier de faire face à un sutra (obstacle) vertical. Si on ne trouve pas un poteau, alors vers une ligne en forme de croissant.

La prière devient invalide si un chien sauvage noir passe devant, mais pas une femme, ni un âne.

Il peut chercher la protection à un aya contenant des menaces, et faire une supplication à un aya qui parle de miséricorde, même dans une prière obligatoire.

Les Parties intégrantes de la prière

Il y a 14 parties intégrantes à la prière. Il s'agit de ce qui est une partie de celle ci, et ne peut pas être omise intentionnellement ou par manque de mémoire. Ils sont :

a. se tenir debout, dans les prières obligatoires pour quelqu'un qui le peut ;
b. le Takbir d'ouverture ;
c. réciter Al-Fatiha ;
d. inclinaison ;
e. se dresser de celle ci ;
f. se prosterner sur les sept membres ;
g. se redresser de cela ;
h. s'asseoir entre les deux prosternations ;
i. devenir immobile dans elles toutes ;
j. le tashahud final
k. et s'asseoir pou le faire ;
l. et prier sur le prophète (qu'Allah le bénissent lui et sa famille et lui accorde la paix) pendant celui ci ;
m. suivre cet ordre ;
n. Le Taslim
Actions obligatoires de prière


Elle comprend huit actions obligatoires :
a. le Takbir autre que celui d'ouverture;
b. dire “Sami` Allahu li man hamudah”
c. dire “Rabanna wa lak al-hamd”;
d. dire « Subhan Allah » dans l'inclinaison
e. et le disant dans la prosternation,
f. la demande de pardon (istighfar)

Note : elle est obligatoire une seule fois, et un sunna les trois autres fois

g. le premier tashahud,
h. s'asseoir pout le faire
Les Sunan et ce qui annule la prière

Toutes les autres actions sont des sunnan.

La prière d’une personne est nulle s'il :

1. omet une condition sans excuse, excepté l'intention, puisqu'elle n'est annulée dans aucune circonstance,
2. ou omet intentionnellement une action qui est partie intégrante ou obligatoire
--contraire au reste.

Tout autrement sont sunan verbales et des sunan réelles. La prosternation d'oubli n'est pas légiférée pour leur omission, et il n'y a aucun mal s'il se prosterne quand même.

Ceci, est basés sur une traduction de et de quelques notes de Zad Al-Mustaqni` et quelques éléments de Al-Raudh Al-Murbi`. J'ai enlevé quelques petites choses, fondues le commentaire avec le texte de base, et changées l'ordre de quelques sections.

Chaykh Musa Furber al Hanbali
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