Salam
Le grand ayatollah Mohammed Hussein Fadlallah, très respecté dans le monde musulman, a estimé que le pèlerinage en tant que tel ne devait être annulé sous aucun prétexte, car il s'agit d'un "devoir divin".
Cette fatwa intervient alors que des questions commencent à se poser dans le monde musulman sur les risques de contamination accrue du virus de la grippe A via le pèlerinage, qui attire environ trois millions de fidèles à Médine et La Mecque chaque année.
Le "hajj", qui se tient cette année en décembre, est l'un des cinq piliers de l'islam, et tout musulman en bonne santé et en ayant les moyens se doit de l'effectuer au moins une fois dans sa vie. Des centaines de milliers d'autres musulmans effectuent chaque année le "petit pèlerinage" (omra) qui peut se faire à n'importe quel moment.
Les autorités sanitaires saoudiennes et internationales ont déjà recommandé que les enfants, femmes enceintes, personnes âgées et personnes atteintes de maladies chroniques, s'abstiennent de pèlerinage cette année.
Dans cette fatwa publiée, selon les services de Cheikh Fadlallah en réponse d'une question du ministère de la Santé libanais, les fidèles "ayant peur de contracter la maladie (...) ou se trouvant dans un état psychologique grave à cause de cela" peuvent s'abstenir du pèlerinage