Les Usraéliens exercent une pression maximum pour falsifier

Les Usraéliens exercent une pression maximum pour falsifier le rapport de l'AIEA sur le nucléaire iranien.

A la veille du nouveau rapport de l'Agence internationale de l'Energie atomique sur l'Iran, les Etats-Unis et leurs alliés européens avaient intensifié les pressions sur le directeur général sortant de l'instance pour le forcer à faire intégrer dans son rapport des preuves et documents censés prouver leurs allégations, d'après lesquelles l'Iran chercherait à fabriquer l'arme atomique.

Les Etats-Unis et leurs alliés tentent de faire intégrer, dans le futur rapport du Directeur général de l'AIEA, ce qu'ils appellent "les informations confidentielles sur les activités nucléaires iraniennes", a écrit jeudi le quotidien américain New York Times. Simultanément à ces agissements, le Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahu, actuellement en Europe, ne manque pas de propos anti-iraniens.

Dans une conférence de presse conjointe avec la Chancelière allemande Angela Merkel, Netanyahu a proposé que les Américains et leurs alliés européens optent pour de nouvelles sanctions contre l'Iran, au cas où le Conseil de sécurité des Nations Unis n'aboutissait pas à un consensus sur ce sujet. Et ces déclarations viennent du dirigeant d'un régime qui, avec au moins 200 ogives nucléaires, est le seul détenteur de l'arme atomique au Moyen-Orient et une menace réelle à la sécurité de la région et de la planète.

Selon un récent rapport publié par l'Institut international de Recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), Israël a stocké environ 340 à 560 kilogrammes de plutonium, ce qui serait suffisant pour équiper 110 ogives nucléaire. Pour certains experts, si le régime sioniste cherche actuellement à semer le doute autour du bilan de l'Agence viennoise et des rapports publiés par son directeur général Mohamed El-Baradei sur l'affaire nucléaire iranienne, c'est pour essayer d'alléger les pressions internationales qu'il subit à cause justement de ses entraves dans le processus de paix au Moyen-Orient.

En fait, Mohamed El-Baradei avait de nouveau confirmé dans son rapport publié en juin la finalité pacifique du programme nucléaire iranien. Il avait aussi reconnu que le pays ne faisait aucun obstacle aux inspections de l'Agence dans ses installations nucléaires. En fait, l'Iran a entièrement coopéré avec l'AIEA et la visite, d'il y a quelque jours, des inspecteurs de l'Agence, au réacteur à eau lourde d'Arak, le confirme. De même, Téhéran a déjà répondu aux six questions de l'Agence, en vertu d'un accord conclu auparavant. Côté AIEA, on a annoncé avoir reçu la réponse de toutes ses questions. Même avant le rapport de juin, M. El-Baradei avait confirmé au moins à 17 reprises, la nature pacifique du programme nucléaire iranien.

Les experts disent que le dossier nucléaire iranien est clos de point de vue technique et juridique. Il ne reste donc aucune justification à la poursuite du suspens actuel au sein du Conseil des gouverneurs de l'Agence autour de l'affaire nucléaire iranienne. Les atermoiements ne sont que politiques et pourraient sévèrement nuire, si elles perdurent, au prestige et à l'indépendance de l'Agence internationale de l'énergie atomique et de son personnel.