Comment j’en suis venue à aimer le voile (grâce aux taliban)
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olympique95 Membre Extra
Nombre de messages : 428 Age : 37 Date d'inscription : 23/11/2009
Sujet: Comment j’en suis venue à aimer le voile (grâce aux taliban) Dim 7 Fév - 2:39
Avant, je percevais les femmes voilées comme des créatures opprimées et silencieuses; avant, c’est-à-dire jusqu’au jour où je fus capturée par les Talibans. En septembre 2001, à peine 15 jours après les attaques contre les États-Unis, je me faufilai en Afghanistan enveloppée d’une burqa bleue, dans l’intention d’écrire un article sur la vie que menaient les Afghans sous le régime taliban. Mais je fus bientôt découverte, arrêtée et détenue durant 10 jours. Je crachai sur mes ravisseurs et les insultai. Ils me dirent que j’étais une « mauvaise » femme, mais me libérèrent après que je leur eus fait la promesse de lire le Coran et d’étudier l’islam. (Honnêtement, je ne sais qui d’eux ou de moi se réjouit le plus de cette libération.) De retour chez moi, à Londres, je tins parole et étudiai l’islam – et je fus très étonnée de ce que je découvris. Je m’attendais presque à trouver des chapitres entiers du Coran expliquant comment battre sa femme ou opprimer les femmes de sa famille; je trouvai plutôt des passages encourageant la libération des femmes. Deux ans et demie après avoir été capturée par les Talibans, je me convertis à l’islam, provoquant dans mon entourage à la fois l’étonnement et la déception, mais je reçus aussi l’encouragement de quelques amis et membres de ma famille.
Aujourd’hui, c’est avec dégoût et consternation que j’entends l’ancien secrétaire des affaires étrangères, Jack Straw, décrire le niqab (voile du visage) comme une barrière à l’intégration, et que je vois se porter à sa défense le premier ministre Tony Blair, l’écrivain Salman Rushdie, et même le premier ministre italien Romano Prodi. M’étant trouvée des deux côtés du voile, je puis affirmer que la majorité des politiciens et journalistes qui critiquent l’oppression des femmes dans le monde islamique n’ont aucune idée de ce dont ils parlent. Ils sont là à parler publiquement de voile, d’enfants forcés au mariage, de circoncision féminine et de crimes d’honneur et, sans aucune connaissance du sujet, blâment l’islam pour tous ces problèmes, leur arrogance n’étant surpassée que par leur ignorance. Ces problèmes culturels et ces coutumes n’ont absolument rien à voir avec l’islam.
Une étude attentive du Coran révèle qu’à peu près toutes ces choses pour lesquelles les féministes se sont battues dans les années 70 étaient considérées comme des droits acquis par les musulmanes il y a de cela 1400 ans. En islam, les femmes sont considérées égales aux hommes aux niveaux de la spiritualité, de l’éducation et de leur valeur, en tant qu’êtres humains; et leur capacité à porter des enfants et à les élever est considérée comme une belle qualité. Quand l’islam a autant à offrir aux femmes, pourquoi les hommes occidentaux sont-ils aussi obsédés par ce que portent les musulmanes? Même les ministres britanniques Gordon Brown et John Reid ont formulé des remarques désobligeantes envers le niqab – et ils sont originaires d’Écosse, où les hommes portent des jupes.
Lorsque je me convertis à l’islam et commençai à porter le hijab, les répercussions furent inattendues. Je ne faisais pourtant que couvrir mes cheveux d’un foulard, mais je devins, du jour au lendemain, une citoyenne de seconde classe. Je m’attendais bien à entendre des commentaires islamophobes, mais jamais je n’avais imaginé que j’allais m’attirer une telle hostilité ouverte de la part de purs étrangers. Des taxis libres me passaient sous le nez, le soir, malgré mes gestes pour les héler. Un jour, je tapotai sur la vitre d’un taxi après que ce dernier eût fait descendre un passager juste devant moi; il me regarda et redémarra aussitôt. Un autre, qui m’avait faite monter, me dit : « Dites, ne laissez pas une bombe sur la banquette arrière, hein? » avant de me demander : « Vous savez où se cache Ben Laden? ».
Oui, se vêtir de façon modeste est une obligation pour la femme musulmane. Mais la majorité des musulmanes préfèrent porter le hijab, qui laisse le visage découvert, tandis qu’une minorité préfère le niqab, qui couvre le visage. Dans les deux cas, il s’agit d’une déclaration personnelle : mes vêtements vous laissent savoir que je suis musulmane et que je m’attends à être traitée avec respect, tout comme le banquier de Wall Street porte un costume qui le définit comme un cadre que l’on doit prendre au sérieux. Et, surtout pour les converties, comme moi, l’attitude des hommes qui abordent les femmes de façon inappropriée et irrespectueuse est intolérable.
De nombreuses années durant, j’ai été une féministe engagée; puis, j’ai découvert que les féministes musulmanes étaient encore plus radicales que les féministes occidentales. Elles détestent ces concours de beauté, et encore plus depuis que la compétition mondiale de 2003 a présenté une Miss Afghanistan en bikini, Vida Samadzai, en insistant sur le fait qu’elle représentait la « victoire des droits des femmes », ce pour quoi les responsables du concours lui ont attribué un prix spécial. Les jeunes féministes musulmanes considèrent le hijab et le niqab comme des symboles envoyant un message de rejet envers les excès de la vie moderne tels que la drogue, l’alcool et la sexualité débridée. Qu’est-ce qui est le plus libérateur? Être jugée sur la longueur de sa jupe et la grosseur de ses seins ou être jugée sur son caractère et son intelligence? En islam, ce n’est que par la piété que l’on atteint une certaine supériorité et non pas par la beauté, le pouvoir, la position dans la société ou le sexe.
Je ne savais si je devais crier ou rire lorsque l’administration Prodi (Italie) s’est jointe au débat, la semaine dernière, en déclarant qu’il ne fallait que du « gros bon sens » pour ne pas porter le niqab, puisque ce dernier rend les relations sociales « plus difficiles ». N’importe quoi. Si tel était le cas, alors pourquoi accepter l’utilisation quotidienne des cellulaires, emails et fax? Et nul n’éteint la radio sous prétexte qu’il ne voit pas le visage de l’animateur. Dans l’islam, je me sens respectée. J’ai un droit à l’éducation et un devoir d’acquérir le savoir, que je sois célibataire ou mariée. Nulle part, dans l’islam, il n’est dit que la tâche de la femme se résume à laver, nettoyer et cuisiner pour les hommes. Quant à cette idée répandue selon laquelle l’homme musulman peut battre sa femme comme il le veut, elle est simplement fausse.
Les critiques de l’islam vous citent des versets du Coran ou des hadiths pris au hasard, et toujours hors contexte. Si un homme lève ne serait-ce qu’un doigt sur sa femme, il n’a pas le droit de laisser de marques sur son corps, ce qui est la façon du Coran de dire « ne bat pas ta femme, imbécile ». Ce ne sont pas que les hommes musulmans qui ont besoin de reconsidérer le rôle de la femme et la façon dont ils la traite. Selon un récent sondage national sur la violence domestique, 4 millions d’Américaines ont subi des coups importants, de la part de leur conjoint, au moins une fois sur une période de douze mois. Plus de trois femmes sont tuées chaque jour par leur mari ou conjoint, c’est-à-dire près de 5500 depuis le 11 septembre.
Les hommes violents ne proviennent pas tous de la même religion ou culture. C’est une femme sur trois, dans le monde, qui a déjà été soit battue, forcée à des rapports sexuels ou abusée de diverses façons au cours de sa vie. Il s’agit d’un problème mondial qui transcende la religion, la richesse, la classe sociale, la race et la culture. Et on ne peut nier qu’en Occident, d’une manière générale, les hommes se croient encore supérieurs aux femmes, malgré ce qu’ils en disent. Ils sont toujours mieux payés pour un travail égal et les femmes sont toujours considérées comme une marchandise sexuelle dont le pouvoir et l’influence dépendent directement de leur apparence physique. Et ceux qui tentent encore de faire croire que l’islam opprime les femmes auraient intérêt à se rappeler cette déclaration, faite en 1992, par le révérend Pat Robertson au sujet des femmes occupant des postes d’autorité : « le féminisme est un mouvement politique anti-famille et socialiste qui encourage les femmes à quitter leur mari, à tuer leurs enfants, à pratiquer la sorcellerie, à détruire le capitalisme et à devenir lesbiennes. » Maintenant, dites-moi qui est civilisé et qui ne l’est pas.
(Yvonne Ridley est rédactrice politique pour l’Islam Channel TV de Londres et co-auteure de « In the hands of the Taliban : her extraordinay story » (Entre les mains des Talibans: son histoire extraordinaire).
georges2012 Membre Extra
Nombre de messages : 214 Age : 44 Date d'inscription : 12/05/2012
Sujet: Re: Comment j’en suis venue à aimer le voile (grâce aux taliban) Jeu 14 Juin - 14:13
Violée par des talibans, une anglaise découvre Allah et Mahomet, se convertit à l'islam et fait des conférences pour convaincre les anglaises à se convertir à la meilleure des religions
"Yvonne Ridley, journaliste féministe et voilée":
Yvonne Ridley, journaliste féministe et voilée
Yvonne Ridley a fondé le parti politique Respect. Amalgame de gauchistes et de fervents musulmans, Respect s'est fermement opposé à la guerre en Irak. Candidate à trois reprises depuis 2004, Mme Ridley n'a toutefois jamais réussi à se faire élire.
Emprisonnée par les talibans en 2001, la journaliste britannique Yvonne Ridley s'est depuis convertie à l'islam et anime une émission d'information sur Islam Channel. La féministe convaincue a un parcours pour le moins atypique.
Elle ne connaît le Coran que depuis quatre ans, mais Yvonne Ridley est déjà la vedette d'Islam Channel. Et pour cause: ce n'est pas tous les jours que la petite chaîne de télévision londonienne peut recruter une journaliste occidentale reconnue, qui s'est de surcroît convertie à l'islam après avoir été arrêtée par des talibans!
Encore novice en matière de sourates, Yvonne Ridley possède par contre un sérieux bagage journalistique. En 30 ans de carrière, la journaliste qui frise la cinquantaine a travaillé dans presque toutes les salles de rédaction importantes d'Angleterre (Daily Mirror, News of the World, The Observer, Sunday Express...).
Sa conversion à l'islam, elle la doit à un étrange concours de circonstances. Après le 11 septembre, elle s'envole vers le Pakistan dans le but d'aller faire un reportage en Afghanistan pour le Sunday Express. Après trois demandes de visa rejetées, elle décide de traverser la frontière illégalement, incognito sous une burqa.
Malchanceuse, elle échappe sa caméra sous le regard d'un taliban. Elle passera 10 jours en cellule.
«Autant de jours à me dire que ce jour sera le dernier», se rappelle la journaliste, aujourd'hui toute vêtue de noir et couverte d'un hidjab surmonté d'un foulard abricot.
Invitée à se convertir par un religieux alors qu'elle est en détention, la mère de famille trois fois divorcée refuse, tout en promettant de prendre le temps de lire le Coran si elle est libérée.
Chose promise, chose due: à son retour en Angleterre, elle se plonge dans le livre sacré. Chrétienne pratiquante, elle découvre une religion ,plus moderne, plus à jour». Et deux ans et demi après son séjour dans les cellules afghanes, elle décide d'embrasser la religion de Mahomet.
Féministe convaincue
Féministe convaincue, elle dit s'être notamment convertie parce que le Coran est plus libéral que la Bible pour les femmes. «Les femmes musulmanes ne connaissent pas leurs droits. Ce n'est pas islamique d'opprimer les femmes comme cela se fait dans certains pays musulmans», s'emporte-t-elle.
Et le port du voile? «C'est inscrit dans le Coran, c'est une obligation pour toutes les femmes musulmanes. On ne peut pas ne prendre que ce que l'on veut dans une religion. Mais je ne juge ni ne critique les femmes qui ne le portent pas. C'est leur choix.»
Outre les valeurs du Coran, Yvonne Ridley a également fait siennes les causes qui tiennent à coeur à nombre de musulmans. Après avoir travaillé six mois pour le site Web d'Al-Jazira au Qatar en 2003 (elle a été renvoyée pour syndicalisme et, d'après elle, parce que Washington n'aurait pas apprécié une de ses enquêtes), elle revient en Angleterre et fonde avec d'autres le parti politique Respect.
Amalgame de gauchistes et de fervents musulmans, Respect s'est fermement opposé à la guerre en Irak. Candidate à trois reprises depuis 2004, Mme Ridley n'a toutefois jamais réussi à se faire élire.
Depuis janvier 2004, elle est également responsable des questions politiques pour la chaîne Islam Channel. À la barre d'Agenda -une quotidienne d'information-, elle accueille chaque jour des invités qui discutent généralement de sujets touchant de près les musulmans.
Syndrome de Stockholm
Si elle se défend d'avoir été victime du syndrome de Stockholm -qui pousse les otages à défendre les idées de leurs ravisseurs-, la journaliste condamne aujourd'hui l'invasion de l'Afghanistan. «C'était juste pour des questions pétrolières», soutient-elle.
Mieux, elle défend l'héritage des talibans. «Ils étaient en train d'éradiquer la culture de l'opium. Et qu'est-ce que l'on voit depuis l'invasion? La culture de l'opium a repris de plus belle, l'industrie pornographique est en pleine effervescence, les viols ont augmenté...»
Critiquant la publication des caricatures de Mahomet par certains médias occidentaux- qu'elle compare aux caricatures de juifs par les nazis avant la Deuxième Guerre mondiale-, elle considère également que les musulmans sont les «nouveaux juifs». «Quand on diabolise les gens par des caricatures, c'est qu'on est au début d'une pente glissante.» À ses yeux, Guantanamo s'apparente d'ailleurs à un camp de concentration des temps modernes.
Bien que surpris par son parcours, ses anciens collègues du Sunday Express continuent à avoir beaucoup de respect pour elle. «Elle a fait des choix inhabituels, mais ce sont ses choix. Je suis convaincu qu'elle est aussi compétente aujourd'hui qu'elle l'était dans le passé», conclut son ancien collègue, Jim Murray, aujourd'hui responsable de l'actualité au Sunday Express.
Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
Sujet: Re: Comment j’en suis venue à aimer le voile (grâce aux taliban) Sam 16 Juin - 15:27
georges2012 a écrit:
Violée par des talibans, une anglaise découvre Allah et Mahomet, se convertit à l'islam et fait des conférences pour convaincre les anglaises à se convertir à la meilleure des religions
Elle a embrassé l'islam lorsqu'elle a vu à quel point les Talibans respectaient les femmes plutôt.
Invité Invité
Sujet: Re: Comment j’en suis venue à aimer le voile (grâce aux taliban) Mer 20 Juin - 18:28
au début, j'ai penser que ça parlait de bateaux ce poste lol je me suis dit, mais quel rapport avec les taliban ...
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Sujet: Re: Comment j’en suis venue à aimer le voile (grâce aux taliban)
Comment j’en suis venue à aimer le voile (grâce aux taliban)