«Le Conseil de sécurité de l'ONU sert les intérêts des pays les plus puissants», a accusé le président iranien. «Ils se servent du conseil de sécurité de l'ONU pour atteindre leurs objectifs (...) mais ils ont échoué», a-t-il dit.
Et de marteler: «Nous croyons en notre victoire et en la défaite et l'humiliation de nos ennemis.»
Le président de la République Islamique d’Iran actuellement en visite officielle au Zimbabwe a déclaré que le conseil de sécurité des Nations Unies qui a pour mission de procurer la sécurité aux nations, est de fait au service de la domination de certaines puissances.
Selon notre envoyé spécial à Harare, le président Mahmoud Ahmadinejad a poursuivi que les deux gouvernements et peuples de l’Iran et du Zimbabwe qui s’efforcent de s’acheminer sur la voie de l’indépendance et de la liberté mais aussi de soutenir l’intérêt de leurs nations respectives, de la paix et de l’égalité et de la sécurité dans la région et dans le monde.
Mahmoud Ahmadinejad qui a animé avec son homologue zimbabwéen une conférence de presse commune a rajouté que l’Iran et le Zimbabwe sont l’objet d’hostilités de la part de certaines puissances hégémoniques soulignant que depuis près de trente ans, ces deux nations subissent de lourdes pressions de ces mêmes puissances.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a "condamné" jeudi les "pressions sataniques" sur l'Iran et le Zimbabwe, lors d'un dîner avec son homologue zimbabwéen Robert Mugabe à Harare.
"L'Iran et le Zimbabwe sont deux pays qui persévèrent à défendre leur souveraineté et leur liberté", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie officielle à la présidence.
"Nous sommes soumis à des pressions grandissantes des pays impérialistes et colonialistes", a-t-il poursuivi, en ajoutant: "Ici, je condamne toutes les pressions, les pressions sataniques, les pressions sur le gouvernement et le peuple du Zimbabwe".
« À cause des positions de principes qu'ils ont pris nationalement et à l'étranger, le Zimbabwe et l'Iran sont tous les deux injustement vilipendés et punis par les pays occidentaux», a renchéri Robert Mugabe.
Mais «soyez assuré, camarade président, du soutien continu du Zimbabwe à la juste cause iranienne sur la question nucléaire», a-t-il lancé.
Le gouvernement de Mugabe est frappé par des sanctions occidentales depuis sa réélection du chef de l'État en 2002.
Bruxelles et Washington viennent de prolonger ces mesures (gels des avoirs et interdiction d'entrée sur leur sol) pour un an, malgré les progrès enregistrés depuis la formation d'un gouvernement d'union en février 2009.