L'animateur de télévision a été interpellé mardi matin dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants...
L’information a été confirmée mardi, vers 10h30. Jean-Luc Delarue a été interpellé à 6 h mardi matin et placé en garde à vue dans le cadre d'une vaste affaire de trafic de stupéfiants en compagnie de cinq ou six autres personnes, révèle RTL.
Consommateur ou revendeur?
Selon des sources policières jointes par l’AFP, environ 16g de cocaïne «correspondant à un reste de livraison lundi soir» aurait été trouvés au domicile de l’animateur. Europe 1 évoque d’autres sources chiffrant «entre 3 et 4 grammes la consommation de drogue quotidienne de l'animateur de télévision, soit un budget estimé entre 10 et 12.000 euros par mois».
Toutefois, Jean-Luc Delarue pourrait «n’être considéré que comme un consommateur et non pas comme un revendeur » selon la station de la rue François 1er. Les enquêteurs doivent encore déterminer son rôle dans ce trafic.
«Il n'y a pas de preuve pour l'heure qu'il ait revendu des produits stupéfiants, mais les quantités qu'il se procurait auprès du réseau semblent nécessiter un certain nombre de vérifications», précise RTL sur son site.
Le présentateur de France 2 a été placé en garde à vue par les policiers de la sûreté départementale des Hauts-de-Seine, à Nanterre, où il se trouvait toujours, à 10h.
Conséquence: l'émission «Toute une histoire», diffusée à 13h55 sur France 2, était un programme enregistré le 8 septembre. «L'enregistrement de l'émission d'aujourd'hui est maintenu», a confirmé Arnaud Gachy, le porte-parole de Réservoir Prod.
Son image de «petit génie» de la télévision a été ternie ses dernières années par plusieurs affaires. En 2009, il avait fait des remarques douteuses à la réalisatrice Yamina Benguigui, lors de la cérémonie des Globes de cristal sur France 3. Il s'était excusé mais, face à la bronca médiatique, France 2 avait décidé de lui éviter les émissions en direct.
Il s'était par ailleurs retrouvé, en 1996, au coeur de la polémique sur les contrats mirobolants des animateurs-producteurs à France 2, accusés de «piller les fonds du service public», lui conférant une image de golden boy dont il a eu du mal à se départir.