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 Diaspora Russe en Afghanistan

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MessageSujet: Diaspora Russe en Afghanistan   Diaspora Russe en Afghanistan Icon_minitimeSam 27 Nov - 11:42

Expliquer à un lecteur de Russie ce que l'Afghanistan est n'est pas nécessaire. Pour l'écrasante majorité de nos compatriotes, ce pays dévasté par la pauvreté des pays, située au carrefour entre Orient et Occident, est associée surtout avec la guerre de 1979-1989, avec les talibans et les terroristes # 1, Oussama ben Laden, et avec le production de drogues illicites. Peu de gens savent que, dans sa forme actuelle, l'Afghanistan indépendant a existé pendant plus de 90 années et que son nom est devenu fixe dans les domaines politique lexique international que dans le milieu du 19e siècle - et ce malgré le fait que l'histoire de la Terre d'Afghans remonte à plus d'un millier d'années.


connexions de notre pays avec l'Afghanistan sont, bien sûr, ne se limite pas à la guerre en Afghanistan, mais plutôt, ils remontent à plusieurs siècles, même si pendant tout le temps qu'ils ont été très inégale et constamment sujets à changement. Par ailleurs, leur caractéristique essentielle est le fait que des deux côtés de la frontière les mêmes groupes ethniques ont été trouvés - Tadjiks, les Ouzbeks et les Turkmènes. En ce qui concerne l'émergence de la diaspora russe en Afghanistan, ce processus historique est enracinée dans la fin du Moyen Age.
Au 15ème siècle, sous Ivan III, la première ambassade russe a visité la ville de Herat, une des capitales timouride dans les terres afghanes. Cette visite a eu lieu en 1465, et selon des sources de l'époque, la mission russe est arrivé avec "une expression d'amour et un désir d'amitié" et a été accueilli avec honneur par le souverain de Herat, Abu Said.

En 1490, les ambassadeurs de Herat est arrivé à Moscou pour une visite similaire, bien que ce voyage n'a pas fini de stimuler le développement des relations russo-afghane.
En 1533, de nouvelles tentatives ont été faites pour établir des relations bilatérales lors d'ambassadeurs sont arrivés à Kaboul avec une lettre d'offre de «l'amitié et de fraternité" de Babur, fondateur de l'Empire moghol Grande.

Dans les siècles suivants, jusqu'au début du 20e siècle, les relations bilatérales ont été presque exclusivement limitée aux échanges et aux contacts économiques. Mais dans le même temps, il y avait un certain nombre de contacts informels, y compris celles des missions, les marchands et les voyageurs, dont certains sont restés en Afghanistan. Des données précises sur le nombre de premiers Russes n'ont pas été conservés, cependant.
Il est bien connu que, parfois, la pénétration des sujets de l'Empire russe dans la terre des Afghans conduit à des conflits qui ont été véritablement d'envergure internationale. La raison de l'invasion de l'Afghanistan par les troupes britanniques dans les années 1830 a été la mission de Russie lieutenant Vitkevich Ivan.
Un homme de talents remarquables, qui a déjà été exilé en Sibérie pour organiser une société secrète en Pologne, mais qui a réussi à gagner la confiance du gouverneur militaire d'Orenbourg, les Vasily Perovsky, Vitkevich est devenu le plus célèbre voyageur russe en Afghanistan dans le dix-neuvième siècle. Il a été l'arrivée Vitkevich à Kaboul en Décembre 1837 et le début des négociations entre les résidents du gouvernement russe et le premier Afghan Amir, Dost Mohammad, (ainsi que le mouvement des troupes persanes à Hérat sous l'influence de la diplomatie russe) qui ont été les principales causes de la première guerre anglo-afghane (1838-1842).
En général, la confrontation continue de la Russie (et plus tard l'Union soviétique) avec les puissances occidentales pour l'influence en Afghanistan ont conduit au fait que depuis un siècle - depuis la fin du 19e siècle - la politique russe à l'égard de ce pays est devenu de plus en plus agressive. L'objectif de la politique étrangère de la Russie à l'époque impériale, et plus tard dans la période soviétique, a été d'imposer son influence sur son voisin du sud et parfois son propre modèle de développement politique et économique. D'autre part, dans l'histoire des relations russo-afghane, il y avait des périodes de relations de bon voisinage et de coopération mutuellement bénéfique.

Par exemple, avec la proclamation de l'indépendance de l'Afghanistan en 1919, la première grande puissance à reconnaître le nouvel Etat afghan a été la Russie soviétique. À la suite de la reconnaissance mutuelle des deux pays, un traité d'amitié a été signé en 1921, après quoi l'Afghanistan a commencé à recevoir soviétique aide financière et militaire.
Il a été la croissance du commerce soviéto-afghane, ce qui a conduit au début des échanges culturels entre les deux pays. En Afghanistan, les premiers spécialistes soviétiques aidé dans l'établissement du télégraphe et du téléphone. En outre, cette période a été marquée par la fuite de milliers de civils fuient la violence de masse en Russie soviétique, que ce soit par les bolcheviks ou par leurs adversaires. Ces personnes étaient à ce moment-là l'épine dorsale de la diaspora russe en Afghanistan.

La coopération économique et commerciale entre l'Union soviétique et l'Afghanistan a évolué sans heurts jusqu'à ce que le début des années 1930, lorsque le régime despotique de Nadir Shah est arrivé au pouvoir en Afghanistan. En conséquence, Moscou a commencé à perdre de l'intérêt dans le pays, en limitant les contacts au niveau diplomatique. Et si la petite diaspora russe presque complètement disparu.


Après la Seconde Guerre mondiale et surtout à partir du milieu des années 1950, les relations entre les deux pays a radicalement changé, qui a eu un impact direct sur le nombre de Russes en Afghanistan. En 1954, un accord soviéto-afghane sur la construction d'une usine de pain et une usine d'asphalte à Kaboul a été signé, et en 1956, un accord a été conclu sur la fourniture d'une assistance militaire soviétique. Enfin, en 1959, lors de la visite de l'Afghanistan, le Premier ministre Mohammed Daoud à Moscou, un accord a été signé sur l'expansion de la coopération soviéto-afghane à grande échelle.

ingénieurs soviétiques ont été envoyées en Afghanistan pour mettre itinéraire de transport du pays principaux - une course sur route de Kaboul à l'Union soviétique qui a traversé le col de Salang. En Bagram, Shindand et Mazar-i-Sharif aéroports modernes ont été construits. A partir de 1961, l'expérience militaire a été échangé avec des milliers d'Afghans voyage pour étudier à des écoles militaires soviétiques et spécialistes militaires soviétiques se rendre en Afghanistan.

Avec la construction a augmenté de "l'amitié soviéto-afghane,« une grande colonie de spécialistes soviétiques composé de conseillers, ingénieurs, techniciens, géologues et les interprètes ont commencé à apparaître en Afghanistan. En Octobre 1959, la société soviétique de l'amitié et des liens culturels avec l'Afghanistan a été mis en place, une organisation qui, disait-on, est devenu "la promotion du développement et le renforcement des relations de bon voisinage, la compréhension mutuelle, la confiance, l'amitié et la coopération entre les peuples de l'Union soviétique et l'Afghanistan. "

De travail sur les chantiers, les entreprises et les différents ministères, les spécialistes soviétiques non seulement établi des relations normales avec leurs homologues afghans, malgré les restrictions imposées par l'ambassade soviétique, ils sont engagés dans des relations amicales avec les Afghans, souvent leur rendre visite ou les inviter à leur maisons en tant qu'invités. Après leur contrat terminé, beaucoup d'entre eux resteraient en Afghanistan, la plupart d'entre eux avec leurs familles. Ce fut la première expérience de contacts sans précédent massive entre les peuples soviétiques et afghans.

Le mot afghan "shuravi» («soviétique») est devenu synonyme de bonté, de sentiments d' Des années 1960 aux années 1970, la taille de la diaspora russe en Afghanistan a été, selon diverses estimations, quelque 10.000 personnes.amitié, de bonne volonté, et une volonté d'aider.


Cependant, à la fin des années 1970, Moscou avait commencé à essayer de pénétrer de sa présence tous les domaines possibles et imaginables de la vie politique, sociale, économique et culturelle en Afghanistan. À l'Institut polytechnique de Kaboul, par exemple, le personnel comprenait un conseiller de plomberie soviétique, et le ministère de l'Agriculture avait un conseiller sur les pâturages. L'influence soviétique était grande, même dans la création de l'organisation pionnière en Afghanistan.

Au printemps de 1978, la "révolution d'avril» a eu lieu en Afghanistan, qui a vu le Parti démocratique du peuple de l'Afghanistan, un groupe pro-soviétique, arrivé au pouvoir. Le pays a été rebaptisé République démocratique d'Afghanistan. Une annonce a été faite sur l'élimination de toutes les formes d'exploitation de la paysannerie, l'introduction d'un contrôle étatique sur l'économie et l'égalité des femmes et des minorités ethniques.
Une politique visant à éliminer l'analphabétisme a également été annoncé.
Les réformes du nouveau gouvernement dirigé le pays au chaos et la guerre civile. En conséquence, à la fin de 1979, les dirigeants du Kremlin a pris la décision fatidique d'envoyer des troupes soviétiques en Afghanistan.
L'Union soviétique guerre en Afghanistan a commencé, en fait, le 27 Décembre 1979, qui, ironiquement, a eu lieu pendant l'assaut du palais du président Hafizullah Amin de l'Afghanistan.
Président Amin, en effet, a non seulement lancé un appel aux troupes soviétiques à entrer dans le pays, mais même réussi à approuver l'invasion (Le raid sur le palais d'Amin est décrite dans tous les manuels comme un exemple d'une opération brillante des forces spéciales. Comme à la suite de l'opération, Amin a été tué. D'ailleurs, peu de gens savent que la tentative d'assassinat échec de la première sur le président afghan a eu lieu le Décembre 14, 1979. Un agent planté nourriture empoisonnée du président, bien que le poison n'a pas agi sur Amin. experts établi par la suite que le poison avait été neutralisé par Coca-Cola).

Il est bien connu que l'introduction d'un «contingent limité» n'a pas conduit à la stabilisation de la situation en Afghanistan. Au contraire, la situation dans le pays est devenu plus chaud et a donné une impulsion forte à la guérilla, qui a été activement promues et soutenues de l'extérieur. En conséquence, près de 15.000 personnes ont été tuées et plus de 50.000 blessés. En 1989, les troupes soviétiques ont été contraints de fuir l'Afghanistan.


Après le retrait des troupes soviétiques, la situation dans le pays s'est encore détériorée. Par le milieu des années 1990, le mouvement islamiste radical - les Talibans - avaient gagné la guerre civile en cours. (Traduit littéralement en russe, «talibans» signifie «élèves», un mouvement qui a été fondé dans le début des années 1990 et se composait de diplômés des écoles islamiques, principalement pachtounes, qui avait été élevé dans l'esprit de dévotion fanatique aux dogmes de la religion l'intolérance). Le 29 Septembre 1996, les Taliban a déclaré l'Émirat islamique d'Afghanistan. À la fin de 2001, toutefois, après les attaques terroristes à New York, qui ont été attribués à Oussama ben Laden, les talibans ont été chassés de Kaboul et de nouveau eu recours à des tactiques de guérilla. En 2004, Hamid Karzaï, qui s'est appuyé sur les forces d'occupation de l'OTAN, est devenu président du pays. Il est bien connu que la guerre civile en Afghanistan continue à ce jour, et les talibans sont une fois de plus debout aux portes de Kaboul ...

Bien sûr, nous ne pouvons pas parler d'une diaspora qui fonctionne normalement russe en Afghanistan dans de telles circonstances. Au cours des vingt dernières années, il a chuté de près de dix fois. Sur les 15.000 personnes vivant dans le pays au moment de l'entrée des troupes soviétiques, 90 pour cent ont quitté. Dans le début des années 1990, il y avait environ 1.500 personnes qui, pour diverses raisons, ne pouvait pas vivre hors du pays. Ce chiffre est en constante diminution.

Il est intéressant de noter que malgré la réduction spectaculaire de la taille de la diaspora russe, l'Afghanistan est toujours dans le chef de file (au moins en Asie) en termes de nombre de personnes qui parlent le russe. Aujourd'hui, ce chiffre est de 100.000, ce qui n'est pas surprenant étant donné que la Russie et l'Afghanistan ont entretenu des relations de longue date et bien dans le domaine de l'éducation. Plusieurs milliers de professionnels dans divers domaines ont été préparés dans les institutions soviétiques de travailler en Afghanistan. Mais la population russe elle-même dans le pays n'est plus que de plusieurs centaines de personnes.

D'autre part, à l'heure actuelle, compte tenu notamment des conditions de vie dans le pays, il ya tout lieu de croire que l'étude du russe dans le nouvel Afghanistan traverse une période de récupération. Des centaines d'étudiants afghans sont des études de langue et littérature russes, et leur nombre ne cesse de croître. Dans les établissements de la Russie de l'enseignement supérieur, quelque 300 ressortissants afghans reçoivent actuellement une formation. Il ya aussi la demande pour les études de la langue russe en Afghanistan même. À première institution du pays - l'Université de Kaboul - près de 200 étudiants sont l'apprentissage du russe.

En ce qui concerne l'organisation structurelle de la diaspora russe, il est pratiquement absent étant donné sa petite taille et le contrôle relativement serré imposé par le gouvernement afghan sur les étrangers. médias russes et en langue russe et d'autres organisations en Afghanistan ont été éliminés après le retrait des troupes soviétiques. La même chose s'applique au christianisme. Après augmentation des talibans au pouvoir, les chrétiens ont été tués ou ont fui de métro. En Juin 2001, le chef des talibans, Mohammed Omar, même interdit l'utilisation du symbole du christianisme, la croix. Des changements fondamentaux pour le mieux ne s'est pas produit depuis le renversement du régime islamiste.
Aujourd'hui, dans le cadre de la grave situation économique et politique, qui est aggravée par l'absence d'un gouvernement central soutenue, la présence des forces militaires internationales, et le bombardement régulier de villes afghanes, une augmentation de la taille de la diaspora russe en Afghanistan et la création d'organisations de la diaspora sont tout impossible.

D'autre part, il existe certains signes de changement imminent pour le mieux. Il est, bien sûr, être naïf pour croire que l'Afghanistan sera bientôt attirer des immigrants de langue russe, mais pour la petite diaspora russe qui existe dans ce pays la lumière au bout du tunnel est visible. Par exemple, depuis 2004, les spécialistes de la Russie ont contribué à créer un musée ethnographique dans l'ancienne ville de Herat. Un autre exemple: en Décembre 2007, lorsque l'ambassade russe à Kaboul a organisé une conférence sur «les études russes en Afghanistan: Past, Present and Future», dans lequel les philologues russes à travers le pays ont pris part.

Si la paix est toujours à la terre aride de l'Afghanistan, nous pouvons espérer pour la revitalisation de la diaspora russe du pays.
Pendant ce temps, pratiquement seule ses représentants sont membres de missions humanitaires d'aider les gens dans un pays encore ravagé par 30 années de guerre civile ...

Alexander Naumov.

IN ENG : http://www.russkiymir.ru/russkiymir/en/publications/articles/article0126.html
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Paktiawal
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Paktiawal


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MessageSujet: Re: Diaspora Russe en Afghanistan   Diaspora Russe en Afghanistan Icon_minitimeSam 27 Nov - 22:20

salam,
c'est trop long à lire...
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Afg4ever
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Afg4ever


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MessageSujet: Re: Diaspora Russe en Afghanistan   Diaspora Russe en Afghanistan Icon_minitimeSam 27 Nov - 22:33

Paktiawal a écrit:
salam,
c'est trop long à lire...

+1

Razz Razz Razz

mais qui va te lire tout ça Ahmad jan, tu nous as pris pour qui ???

rien que le titre ... ta envie de dire : mais quel diaspora russe en Afghanista What the fuck ?!?
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MessageSujet: Re: Diaspora Russe en Afghanistan   Diaspora Russe en Afghanistan Icon_minitime

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