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Aux amoureux de l'Afghanistan.
 
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 Musique Soufi

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nihal
azerty
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MessageSujet: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeJeu 5 Juil - 9:33






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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeVen 6 Juil - 6:47



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azerty
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azerty


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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeSam 7 Juil - 21:27

Y a le bedo qui va avec ou c'est en option ?


Remarque t en as pas besoin ,rien que la musique elle te fonsdé
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeSam 7 Juil - 23:29

azerty a écrit:
Y a le bedo qui va avec ou c'est en option ?


Remarque t en as pas besoin ,rien que la musique elle te fonsdé


Demander aux avant derniers colonisateurs d Algerie :


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nihal
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 8:00

ahmad a écrit:
azerty a écrit:





Demander aux avant derniers colonisateurs d Algerie :


[flh]

Salam
J'ai pas compris cette phrase
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nihal
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 8:01

azerty a écrit:
Y a le bedo qui va avec ou c'est en option ?



Pas besoin, moi je suis tombée dedans quand j'étais petite Wink

ps j'aime bcp ce style de musique.
Et les ney taksim encore plus..
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azerty
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azerty


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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 8:38

Han la la nihal...
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Golestan
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 10:12

Pour toi Nihal

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azerty
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azerty


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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 11:47

Nihal laisse tomber ,reviens aux sources c'est mieux!!!!
C'est pas a nous ça!!!


Cool

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nihal
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nihal


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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 15:49

Golestan a écrit:
Pour toi Nihal


oh Merci Gol jan vraiment bien : ))
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nihal
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 15:51

azerty a écrit:
Nihal laisse tomber ,reviens aux sources c'est mieux!!!!
C'est pas a nous ça!!!


Cool


Azerty chaque musique en son temps. C'est pas un mariage tous les jours chez moi Laughing
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azerty
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azerty


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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMer 11 Juil - 17:32

Aie aie sacré golestan ....il les fait toutes craquer ...
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeJeu 26 Juil - 6:21

Le soufisme dans le sous-continent indien à l'époque moghole (1526-1857)
Il serait bien sûr hors-sujet ici de présenter les ressemblances entre le soufisme et les religions indiennes, néanmoins certaines remarques sont nécessaires.
Déjà la conception panthéiste du monde qu’ont les soufis est fort proche de la conception unitaire du brahman dans l’hindouisme. La pratique du pur amour pour Allah (ichq Allah) rejoint fortement le courant de la dévotion (pouja) à un dieu personnel, comme Krishna, dans le cadre de la bhakti. Le mode de vie des soufis fait penser à celui des saddhous hindous, les cheikhs soufis jouent le même rôle que les gourous. Enfin, le concept de fana est très proche du concept de nirvana bouddhique, cela peut expliquer que les régions les plus islamisées du sous-continent (l’actuel Pakistan et Bangladesh) soit des zones qui étaient avant les plus bouddhistes.
Sans s’appesantir sur l’histoire des Moghols, il est intéressant de se pencher sur l’attitude de cette dynastie à l’égard du soufisme.
Babar, fondateur de la dynastie en 1526, était influencé par la confrérie des Naqshbandiya, populaire dans son Ouzbékistan natal. Son petit-fils, Akbar (1542-1605) était un dévot du saint Chisti (mort en 1236 et fondateur de l’ordre indien le plus populaire), il faisait d’ailleurs le pèlerinage à sa tombe d’Ajmer, tous les ans. Pour obtenir la naissance d’un héritier, Akbar a consulté le sage Salim de Sikri, de l'ordre Chistiya, qui lui a promis la naissance d’un fils. Ce fils (le futur empereur Djahangir) fut nommé Salim et sur le lieu de la prédiction fut construit la capitale d’Akbar : Fathepour Sikri. Autour de sa personne, il a créé une véritable confrérie, la Din i Illahi (foi divine) qui était plus un rassemblement de fidèles serviteurs qu’un ordre mystique. Il était par ailleurs d’une grande curiosité religieuse et d’une tolérance légendaire. Enfin, le petit-fils d’Akbar, Dara Sikoh (1615-1689) était un membre de la Qadiriya et un passionné de philosophie hindoue qu’il a tentée d’intégrer à l’islam. Il fut évincé par son frère Aurangzeb qui lui était farouche intégriste.
Il n’y a pas eu de grandes révolutions du monde soufi sous les Moghols. La plupart des grands ordres soufis étaient déjà en place : Chistiya, Qadiriya, Suhrawardiya et Qalandariya. Parmi les nouvelles confréries, seule la Naqchandiya, apparaîtra sous les Moghols.
La première province indienne conquise par l’Islam fut le Sind en 711 mais les premier soufis n’apparaissent qu’au XIe siècle. Le grand Al Halladj (858-922), le plus célèbre des soufis a d’ailleurs visité la vallée de l’Indus, alors partiellement islamisée, il voulait connaître les philosophies locales.
L’un des caractères marquants du soufisme est la pratique de transe mystique (sama) généralement accompagné de musique et récitation religieuse (dikhr). Dans l’islam indien, un genre musical permet cette pratique, c’est le qawali. On attribue souvent au poète Amir Khusraw (1253-1325) l’invention de ce genre. Un petit orchestre accompagne un petit chœur qui commence lentement à chanter la gloire d’Allah. Il peut s’agir de chanter de cours versets du Qoran, généralement les derniers, ou la Fatiah ou encore des invocations évoquant l’amour pour Allah comme « Ichq Allah ! » (amour pour Dieu). Une poésie est née dans les langues locales et particulièrement en ourdou pour agrémenter le qawali. Le dikhr se fait de façon de plus en plus rapide jusqu’à atteindre un état de transe d’ailleurs en écoutant des qawali, de nombreux fidèles se mettent à danser souvent en tournant sur eux-mêmes à la manière des derviches tourneurs ou à se secouer de façon plus folle et plus désordonnée pour atteindre la transe. Plus calmement, de petits groupes de soufis peuvent chanter les louanges d’Allah. La répétition des attributs d’Allah (dikhr) voire de courts versets n’est pas une lecture du Qoran propre au soufisme mais les soufis en font un usage bien particulier. La récitation des attributs de Dieu qu’on retrouve dans le Qoran est une façon d’atteindre l’oubli se soi pour se fondre avec l’absolu : « Mollah, méré Mollah, méré Mollah, méré Mollah ! » (mon seigneur). Ce détachement du monde se retrouve d’autant plus avec l’allure modeste des soufis : simple toge hirsute, cheveux et barbes souvent non-coupés et pauvreté volontaire.
On peut retrouver dans le sous-continent indien, des mouvements orthodoxes mais aussi des mouvements assez hétérodoxes. Se fondant sur certains versets valorisant la puissance d’Allah, associée à la virilité, certains soufis, comme à Sehwan (Pakistan) se castrent pour s’identifier à la femme et ainsi mieux se rapprocher d’Allah qui est l’homme. Il peut y aussi avoir des interprétations particulières de certaines hadith certainement apocryphes. Certaines hadith apocryphes, en désaccord avec d’autres officielles et avec le Qoran, valorisent le célibat définitif. Certaines confréries comme la Qalandariya impose le vœu de chasteté (pourtant interdit en islam) pour se consacrer entièrement à Allah. Certains n’hésitent pas à se perforer le pénis pour le rendre inutilisable. Les Qalandars (derviches) et autres faqirs (mendiants) ont toujours fait recette dans le monde indien. Ils vivent dans une extrême pauvreté volontaire et choisissent délibérément la voie du blâme (malamatiya) pour choquer les bonnes consciences et dénoncer l’hypocrisie de l’islam officiel. Affirmer la gloire d’Allah est un souci constant des Qalandars et faqirs, on les voit souvent errer en criant : « Allah Haq ! » (Dieu de Vérité). Les pratiques de mortification (flagellation sanglante, passage sur des lits de braise, transpercement par des lames) , bien qu’interdites par le Qoran et les hadith, sont abondamment pratiqués par ces hommes qui y voient un moyen d’oublier la matière pour se tourner vers la transcendance divine. Il s’agit donc d’une lecture très particulière des textes sacrés.
Même si on ne peut pas les placer sur le même plan que le Qoran et la Sunna, la littérature mystique est une référence pour le soufi. Il s’agit souvent d’histoires d’amour systématiquement tragiques servant de métaphores à l’amour divin et la recherche divin. On retrouve l’histoire arabe Laila Majnou (Majnoun Layla, dans la version arabe), l’histoire iranienne Shirin Farhad et bien sûr des histoires pandjabi et sindi : Hir Ranjha, Sohni Mahiwal et Sassi Pounnoun. Dans toutes ces histoires, on découvre des histoires d’amour très fortes se terminant par la mort des deux amants (on a toujours en premier le nom de la fille et ensuite le nom ou le surnom du garçon). Ces histoires ont été souvent réadaptées par de nombreux auteurs soufis dans différentes langues, surtout le pandjabi et le sindi. Les plus célèbres adaptations sont celles de Bulle Shah et Varis Shah pour Hir Ranjha en pandjabi et de Shah Abdullatif pour Sohni Mahiwal et Sassi Pounnoun en sindi. Toutes ces grandes adaptations ont été écrites au XVIIIe siècle, période d’affaiblissement pour le pouvoir moghole.
Dans ces ouvrages, l’auteur s’identifie avec l’âme de l’héroïne qui s’abandonne dans l’amour pour son amant, ce qui constitue une métaphore de l’amour divin. Ces histoires ne sont pas des amourettes pour jeunes filles, ce sont des métaphores de la quête d’Allah. Il s’agit de s’oublier dans l’amour dévot pour se fondre avec l’absolu divin. Il s’agit d’une conception de l’islam fondée entièrement sur l’amour d’Allah. Ces oeuvres interprètent le Qoran dans le sens de la valorisation de l’amour pour Allah et non la crainte. Les soufis n’ont de cesse de dénoncer les religieux qui ne retiennent que la charia et ignorent l’amour. Dans des versions ourdou, on trouve l’héroïne Hir dire qu’à force d’aimer Ranjha, elle a fini par se fondre avec lui. C’est la même chose avec Qeys ibn Al Moulawah, le héros de Laila Majnu, qui finit par devenir Laila : « Main Laila houn ! » (Je suis Laila !). On en finit par rejoindre Al Halladj qui affirmait être la Vérité dans les rues de Bagdad : « Ana al Haq ! » (« Je suis la vérité ! », en arabe). L’amour a permis la fusion de l’âme de l’amant dans celle de son amant, il s’agit en fait de la fusion avec la transcendance divine, ce qui est l’aboutissement suprême dans le panthéisme soufi. Des héroïnes (dans lesquelles les soufis s’identifient) n’hésitent pas à dire que leur amant est devenu leur Dieu. Dans l’optique de la malamatiya, ce genre d’affirmations provocatrices vise à dénoncer l’hypocrisie des religieux qui ne retiennent de l’islam que la charia. C’est un refus de limiter la lecture coranique à une simple lecture juridique et intéressée. Dans la provocation, les soufis n’hésitent pas à faire dire aux héros ou héroïnes des affirmations comme : « Mon amour est ma foi, mon amour est ma religion, mon amour est ma charia, je suis un infidèle par amour ! » (« Méra ichq méra iman hai, méra ichq méra mazhab hai, méra ichq méra chariat hai, main ichq ka kafir houn ! »).




Bibliographie :
- GABORIEAU (Marc), Un autre islam, Inde, Pakistan, Bangladesh, Paris, 2007 (Albin Michel)
- The Magnificent Mughals, Karachi, 2002, (Oxford University Press)
- MATRINGE (Denis), Un islam non arabe, horizons indiens et pakistanais, Paris, 2005 (Téraèdre)
- POPOVIC (Alexandre) et VEINSTEIN (Gilles), (direction), Les Voies d'Allah, Paris, 1996 (Fayard)
- RENARD (John), Historical Dictionnary of Sufism, Oxford, 2005 (Scarecrow)
- SCHIMMEL (Annemarie), Mystical Dimensions of Islam, New York, 1975 (University of North Carolina Press)
- SCHIMMEL (Annemarie), Islam in the Indian Subcontinent, Leiden, 1980 (Brill)
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeJeu 26 Juil - 6:22

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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeJeu 26 Juil - 21:58

L'Inde avec près de 140 millions de Musulmans est quand même le deuxième plus grand pays musulman du monde derrière l'Indonésie. Les Musulmans ne représentent pourtant que 14% de la population indienne, hindoue à plus de 80% (avec 2% de Sikhs et de Chrétiens). Le Pakistan arrive en 3e position avec 130 millions d'habitants (à 97% Musulmans) et le Bangladesh en 4e position avec 120 millions d'habitants (à plus de 85% Musulmans). Le sous continent indien est donc la plus grande région musulmane du monde mais sur l'ensemble de la région les Musulmans ne représentent que le tiers des habitants. L'autre particularité de l'islam indien est que bien que l'Inde ait été dirigée par des Musulmans du XIIIe au XVIIIe siècle, elle ait gardée sa religion originelle : l'hindouisme. Avec cela, le sous continent comprend derrière l'Iran, la plus grosse communauté chiite du monde (20% des Musulmans du sous continent) avec bien sur des duodécimains (attendant le 12e imam comme en Iran) et des ismaéliens (attendant le 7e imam et pour certains disciples de l'Aga Khan) mais aussi des Ahmadiyas (secte hétérodoxe prétendant que Mohammed n'est pas le dernier prophète, ils ont été déclarés pour cela non-musulmans au Pakistan).

Comme l'a montré la Partition de 1947, être musulman en Inde, surtout dans le nord de l'Inde n'est pas qu'une simple identité religieuse, cela se double d'une identité culturelle fruit d'une histoire complexe et parfois houleuse. En Inde, la domination politique n'a pas entraîné un changement profond de la nature religieuse de l'Inde. Dans un pays comme l'Iran, la religion zoroastrienne a disparu et a fait place à l'islam (on retrouve quelques zoroastriens en Inde, ce sont les fameux parsis). En Inde, la religion originelle a subsisté. La culture définissant l'Inde dans son ensemble est donc nécessairement une culture hindoue, cela pose donc le problème de la place des Musulmans en Inde. Au sud de l'Inde, l'islam s'est répandu surtout grâce à des marchands, il n'y a eu qu'une plus faible présence politique musulmane et les musulmans se distinguent peu sur le plan culturel. Le nord par contre a été marqué par de violentes invasions et une domination politique plus longue et plus profonde, dans ces régions, l'identité culturelle musulmane est forte. Il convient de revoir l'histoire de l'Islam en Inde.

Les premiers musulmans que l'Inde connaît sont des marchands et des pirates sur la côte ouest vers les années 650, mais ce n'est rien. En 712, le chef arabe Mohammed Ibn Qasim conquiert la province du Sind (au Pakistan), c'est le début de l'installation politique de l'Islam en Inde mais le Sind n'est qu'une région périphérique. Dès 986, un chef turc Mahmud, installé à Gazna (Afghanistan) lance des raids (17 en tout), pour s'emparer des trésors de l'Inde. Il ne s'agit pas de conquêtes mais de simples pillages, au Gujarat et dans la vallée du Gange. Les temples regorgeant de richesses sont sa cible. Ces conquêtes sont motivées par l'appât du gain et non par la religion. En 1051, un afghan Mohammed de Ghor renverse les descendants de Mahmud et se lance dans la conquête de l'Inde. Il ne s'agit plus de raids de pillages mais d'une véritable conquête. Remarquez que les provinces du Punjab et du Sind sont les deux plus anciennes régions conquises par les Musulmans et qu'elles sont deux des régions qui plus tard formeront le Pakistan. Mohammed de Ghor se lance dans la conquête de la vallée du Gange. Ils se heurtent à un chef rajpoute Prithivi Raj Singh. Ce dernier rallie à lui d'autres rajpoutes. Ces derniers sont les descendants des conquérants Huns mais ils se sont convertis à l'hindouisme et sont devenus des kshatriya avec une forte mentalité chevaleresque. On ne peut pas dire qu'il y ait en face des Turco-Afghans une résistance hindoue car l'Inde n'existe pas, il n'y a fait qu'un amas de royaumes rivaux n'hésitant pas à s'allier à l'ennemi. En 1192, Prithivi Raj est vaincu et en 1199, le Bengale est atteint. Le sultanat de Delhi est fondé en 1206. Pour célébrer la victoire, on érige, avec des temples hindous détruits, la mosquée Qouat al Islam à Delhi qui est la plus vieille du pays, elle dispose du plus haut minaret d'Inde, le Qutub Minar (72 m) qu'on peut voir dans le film "Fanaa". Les luttes de succession entre Turcs et Afghans sont souvent sanglantes mais leur supériorité militaire est écrasante. Leurs arcs et leurs rapides destriers ne font qu'une bouchée des chevaliers hindous avec de lourdes armures avec des éléphants de combat. La fragmentation en castes de la société hindoue explique l'absence de sentiment national incitant à la résistance face à l'envahisseur. A la fin du XIIIe siècle, l'empereur Ala ud Din confie à son esclave Malik Kafur (qui est un énuque hindou converti à l'islam) la charge de conquérir toute l'Inde du sud (le Dekkan). Au début du XIVe siècle, la pointe du Comorin est atteinte, Madurai la capitale du royaume tamoul est prise, l'Inde toute entière fait désormais partie du "Dar al Islam". L'empereur Mohammed Ibn Tugluk installe sa capitale à Daulatabad (dans le centre de l'Inde) en déportant la population de Delhi pour mieux gérer son empire mais il échoue. Le sultanat éclate en une poussière de royaumes musulmans au nord comme au sud, le territoire impérial ne correspond plus qu'à un petit état autour de Delhi affaibli par l'invasion du Turc Tamerlan en 1399. Les dynasties se succèdent jusqu'à ce qu'en 1526, un Turc, Babur descendant de Tamerlan, chassé de Samarkand et roi de Kaboul, ne s'empare du sultanat de Delhi. C'est le début de la dynastie des Grands Moghols.

Quel premier bilan peut-on tirer de cette présence musulmane en Inde? Avec notre regard d'homme tolérant du XXIe siècle, on ne peut que déplorer les temples détruits et les conversions forcées mais il ne faut pas se méprendre. Pour les Turcs et Afghans (qui viennent d'ailleurs des mêmes régions que les envahisseurs aryens), l'islam et sa lutte contre les idolâtres n'est qu'un prétexte pour s'emparer de richesses. Les actes de fanatisme ne sont motivés que par la volonté de plaire aux oulémas mais restent rares. Les conquérants veulent profiter des richesses de l'Inde, point final, ce n'est pas le fanatisme qui pousse leurs actes. Ils ne sont guère enclins au prosélytisme car les non-musulmans paient une taxe spéciale en plus : la djyzia. Ils se contentent d'administrer leur territoire au mieux quitte à s'appuyer sur les brahmanes et les kshatriya. Les Turco-Afghans forment une caste fermée sur elle même, ils se marient entre eux. Des Persans et des Arabes, fuyant les invasions mongoles, les rejoignent et renforcent l'administration civile et religieuse en formant eux-mêmes des castes. Le persan est la langue de cour et l'arabe la langue liturgique. L'influence persane est manifeste dans les arts même si ont fait appel à des artisans hindous. L'Islam interdisant de représenter des êtres vivants à la différence de l'hindouisme, l'art musulman est plus sobre que l'art hindou. Des hindous de hautes castes ou de classes intermédiaires se convertissent pour se rapprocher des nouveaux maîtres mais ces derniers restent fermés sur eux mêmes. L'image de l'islam égalitaire ne faisant pas de différences entre les ethnies ne se vérifie pas. C'est la distinctions entre "sharif" (nobles turcs, afghans, persans, arabes et hindous de hautes castes convertis) et les autres. Chez les musulmans, le mépris envers les métiers "sales" est aussi forte que chez les hindous dans les faits malgré l'égalitarisme théorique.
Dans le sud, les sultanats (Bijapur, Golconde, Bidar, etc…) sont plus ouverts aux convertis car l'aristocratie étrangère est moins nombreuse. Les sultans qui sont chiites à la différence des sunnites du Nord sont plus tolérants avec les Hindous. Ils préfèrent utiliser l'hindi plutôt que le persan. C'est ainsi que naît l'ourdou (littéralement la langue du "camp militaire"). L'ourdou du Deccan (le dekkani) est vite promu au rang de langue littéraire dans le sud alors que dans le nord, le persan domine jusqu'au XIXe siècle (ce qui explique que l'Inde est produit plus de littérature en persan que l'Iran). On trouve même des esclaves éthiopiens qui deviennent roi comme au Bengale.
Face à l'Islam, est fondé en pays dravidien le royaume de Vijayanagar qui résistera jusqu'en 1565. Le sud dravidien après avoir servi de centre renouveau religieux à l'hindouisme sert maintenant de centre de résistance de l'hindouisme, c'est bien le signe de son "aryanisation".

Les Moghols vont renforcer l'emprise de l'Islam sur l'Inde du Nord.
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeJeu 26 Juil - 22:16

Les Moghols furent des empereurs tolérants qui supprimèrent la djyzia pesant sur les Hindous. Bien que Turcs et faisant surtout appel à d'autres Turcs, des Afghans et des Persans, ils ont fait largement appel aux Rajpoutes hindous réputés pour leur courage, ces derniers deviennent des chefs d'armée et des gouverneurs de provinces, les empereurs épousent des princesses rajpoutes. Les brahmanes réputés pour leur savoir sont très utilisés dans l'administration. Les Musulmans forment à peine 25% de la population de l'empire et les convertis sont peu intégrés au monde politique dominé par des étrangers. Le persan est la langue de cour mais les traductions du persan au sanscrit et réciproquement se multiplient. Les empereurs Moghols favorisent un syncrétisme religieux en faisant taire les oulémas fanatiques. Ils utilisent toute sorte de rites païens et hindous pour magnifier la majesté impériale à l'image d'une véritable religion. L'empire ne cesse de s'étendre aux détriments des sultanats du sud. De grand monuments témoignent de la gloire des empereurs dans leur capitale (Lahore, Delhi, Agra et Fathepur Sikri) surtout avec leurs mausolées comme celui de Shah Jahan qui n'est d'autre que le fameux Taj Mahal (qu'il n'a pas fait construire pour sa femme comme le dit la légende).

La pression fiscale a beaucoup augmenté sous Shah Jahan à cause de ses travaux et de ses conquêtes. Son fils Aurangzeb veut terminer la conquête de l'Inde en prétendant mettre fin à l'hérésie chiite (ce n'est qu'un prétexte pour conquérir les sultanats du sud) mais les révoltes fiscales sont fortes. Ces révoltes se justifient sur la religion. Les Jats, communautés guerrières et agricoles de la région d'Agra et du Punjab, jusque là inexistants s'organisent militairement. Ceux de la région d'Agra se placent sous la protection de Khrishna autour du temple de sa ville natale : le Keshava deva mandir à Mathura. Les Jats du Punjab s'organisent en fondant la religion sikh, au début mystique puis guerrière. Les Marathes, paysans guerriers qui étaient au service des sultans du Sud, supportent mal les nouveaux maîtres plus exigeants. Autour de leur chef Shivaji, ils prétendent défendre l'hindouisme alors que leurs armées comptent de nombreux musulmans et qu'ils pillent les territoires tant musulmans qu'hindous. De plus certains clans rajpoutes se révoltent contre la tutelle moghole.
Aurangzeb , cherchant de nouveaux soutiens, se rapproche des oulémas fanatiques et relancent les mesures vexatoires contre les Hindous. Son fanatisme barbare se révèle payant dans un premier temps. Le temple de Khrishna à Mathura est détruit et remplacé par une mosquée, plusieurs gourous sikhs sont tués de façon barbare (les Sikhs célèbrent toujours le martyre de leurs gourous) et Shivaji meurt sans avoir chassé les Moghols. Aurangzeb n'a pas agi par fanatisme religieux mais par volonté de détruire des oppositions politiques qui s'opposaient au développement de l'absolutisme des Moghols. Ce schéma de dévellopement de l'absolutisme se retrouve dans de nombreux pays, dont en Europe, à l'époque moderne. Voir les guerres d'Aurangzeb comme des guerres de religion est faux. Si certains clans rajpoutes ont pu se révolter contre les Moghols, la plupart son restés fidèles au pouvoir. C'est sous Aurangzeb que la proportion d'Hindous dans l'armée et l'administration fut la plus forte.
A sa mort en 1707, Aurangzeb a conquis toute l'Inde mais l'empire est ruiné. Sa politique d'intolérance a affaibli l'empire. Sikhs, Jats et Marathes relèvent la tête et retrouvent leur autonomie. Dans les dernières années de sa vie, Aurangzeb, conscient de ses erreurs, revient à une politique de tolérance religieuse.

Après Aurangzeb, on entre dans l'ère des "Petits Moghols". L'empire se disloque en de nombreux royaumes musulmans (dont celui d'Oudh et d'Hyderabad tous les deux chiites) ou hindous (confédération rajpoute et confédération marathe). Les Sikhs se rendent maîtres du Punjab et le resteront jusqu'en 1849. Cet extrême éclatement favorise la progression des Anglais qui mettent les Français hors jeu en 1761. Pourtant dans le sud, au royaume de Mysore , le musulman Haider Ali et son fils Tipoo Sahib mènent la vie dure aux Anglais jusqu'en 1799. L'empereur Moghol qui n'était plus qu'un pantin entre les mains des chefs Marathes (hindous) passe sous le contrôle des Anglais quand ces derniers battent les Marathes en 1819. La conquête britannique est achevée avec la conquête du Punjab en 1843.

En 1857, les soldats musulmans et hindous de l'armée britannique se révoltent car il refusaient de graisser leur fusil avec de la chair de porc. Après des succès, ils ont écrasés en 1858. L'empereur Bahadur Shah Jafar est envoyé en exil et ses fils sont tués. C'est la fin des Moghols. Certains royaumes musulmans disparaissent comme l'Oudh, d'autres subsistent sous protection britannique. C'est la fin de la domination politique de l'Islam en Inde.

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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeJeu 26 Juil - 22:20

Avec la lutte pour l'indépendance, le problème musulman ressurgit de façon différente. Le renouveau nationaliste indien va inévitablement de pair avec un renouveau de l'hindouisme. Quelle sera la place des Musulmans dans l'Inde indépendante et démocratique? Après avoir dominé l'Inde pendant cinq cent ans, supporteront-ils de se plier à la loi du nombre qui favorise inévitablement les Hindous? De plus certains nationalistes indiens commencent à définir l'identité indienne entièrement sur l'hindouisme et considèrent les Musulmans comme des étrangers.

Au début du mouvement pour l'Indépendance, Hindous et Musulmans sont côte à côte. Les Musulmans ne se considèrent pas comme un Nation distincte mais comme une communauté religieuse distincte avec des droits propres à respecter.
Les Anglais vont tout faire pour diviser les Indiens en suscitant les craintes des Musulmans. Iqbal, grand poète ourdou est l'un des premiers à proposer l'idée d'un état séparé regroupant les provinces à majorité musulmane. Un jeune étudiant de Cambridge invente un nom pour ce pays : le PAKISTAN. Cet acronyme comprend les premières lettres des provinces à majorité musulmane : P pour Punjab, A pour Afghanistan (en fait la partie de l'empire peuplée de Pachtounes à la frontière avec le pays de même nom), K pour Kashmir, S pour Sind et la fin du mot Baloutchistan. Le hasard fait que Pakistan signifie "pays des purs" en ourdou. A cela s'ajoute le Bengale lui aussi à majorité musulmane.
Le problème est que même avec la Partition, il restera beaucoup de Musulmans en Inde. De plus, la plupart des défenseurs du Pakistan sont issus de régions qui ne sont pas destinées à faire partie du Pakistan. Les régions qui formeront le Pakistan ne sont guère sensibles à cette idée et ne le seront que tardivement. Le territoire pakistanais sera en deux tronçons séparés par 1700 km de territoire indien. Il n'aura ni unité linguistique ni identité historique et culturelle distincte bien que la vallée de l'Indus soit la plus ancienne province musulmane de l'Inde.

Un homme va réaliser la Partition : Mohammed Ali Jinnah. Ce n'est pas un musulman pieux, il mange du porc et boit de l'alcool tous les jours mais pour lui les Musulmans ne peuvent cohabiter avec les Hindous. Pour lui, Hindous et Musulmans forment deux nations distinctes sur le plan culturel et politique et pas seulement religieux, qui doivent avoir deux états séparés. En fait, il s'agit d'une façon de faire pression sur les Hindous du parti du Congrès pour qu'il partage le pouvoir avec son parti, la Ligue Musulmane et que les provinces musulmanes jouissent d'une forte autonomie.
Le problème est que le parti du Congrès dirigé par Nehru refuse de partager le pouvoir avec la Ligue Musulmane et préfère une Inde divisée mais centralisée plutôt qu'une Inde unie mais décentralisée. Jinnah se retrouve pris dans son propre jeu et se retrouve obliger de jouer jusqu'au bout le jeu de la Partition. Pour faire pression, il appelle les Musulmans à l'action, en 1946. Le mouvement tourne aux massacres surtout à Calcutta. Pour les Anglais, il faut partager l'empire avant de partir. Le Pakistan n'obtiendra néanmoins pas les provinces à majorité musulmane dans leur entier mais eulement les parties de ces régions où ils sont majoritaires : le Punjab et le Bengale seront donc coupés en deux.

Le 14 et 15 août 1947, naissent successivement le Pakistan et l'Inde. La frontière artificielle entre les deux pays, ne se basent sur aucune limite géographique, linguistique, culturelle et historique mais juste sur le pourcentage de Musulmans. Globalement, les élites musulmanes, les "sharif", partent pour le Pakistan où ils espèrent prendre la place des élites hindoues et sikhs qui fuient vers l'Inde. Les masses musulmanes indiennes restent en Inde.
Mais au Punjab province coupée en deux, les massacres sont si violents que là c'est un exode massif qui a lieu. Quasiment tous les musulmans punjabi indiens fuient au Pakistan pour sauver leur vie et quasiment tous les hindous et sikhs du Pakistan fuient vers l'Inde. C'est pour cela que le Pakistan ne compte que 2% d'Hindous et Sikhs alors qu'il y aurait pu en avoir dix fois plus et que le Punjab indien compte à peine 1% de Musulmans. Des centaines de milliers de personnes sont mortes dans ces affreux massacres qui ont entraîné le plus grand exode de l'Histoire. Heureusement que Gandhi était là pour apaiser les haines et protéger les musulmans indiens, les nationalistes hindous ne lui pardonneront pas d'avoir protégé les Musulmans et le tueront pour cela.

Voici donc en résumé l'histoire de l'islam en Inde avant 1947 qui représentent une rupture qui ouvre vers l'ère dans laquelle l'Inde vit toujours actuellement.
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Abi muslim
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeVen 27 Juil - 1:06

Bismi-Llâh wa Al Hamduli-Llâh wa Salât wa Salâm ‘ala Rassuli-Llâh,
As'Salâmu Alaykum wa Rahmatu-Llâhi wa Barakâtahu,

Affirmer que le soufisme relève du panthéisme, c'est ne rien comprendre à ce qu'est le soufisme (tasawwuf) et même le maître ésotérique (après le Prophète) qu'était Ibn 'Arabî (rah) n'était pas panthéiste, puisqu'il professait aussi bien la Transcendance (distinction et supériorité du Principe Suprême Allâh de Sa Création) que l'Immanence d'Allâh, telles que formulées explicitement dans le Coran.
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Golestan
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeVen 27 Juil - 2:27

Abi muslim a écrit:
Bismi-Llâh wa Al Hamduli-Llâh wa Salât wa Salâm ‘ala Rassuli-Llâh,
As'Salâmu Alaykum wa Rahmatu-Llâhi wa Barakâtahu,

Affirmer que le soufisme relève du panthéisme, c'est ne rien comprendre à ce qu'est le soufisme (tasawwuf) et même le maître ésotérique (après le Prophète) qu'était Ibn 'Arabî (rah) n'était pas panthéiste, puisqu'il professait aussi bien la Transcendance (distinction et supériorité du Principe Suprême Allâh de Sa Création) que l'Immanence d'Allâh, telles que formulées explicitement dans le Coran.
Salam
Le problème dans le soufisme d'aujourd'hui, c'est que elle s'est véritablement éloigné de ce qui était le tasawouf dans le passé, nottament avec celui que tu cites comme ibn arabi, ou abdelkader jeylani, bayazid bastami,Khaja Abdellah ansari etc...
C'est malheureux mais c'est une réalité
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeVen 27 Juil - 2:40



Dernière édition par ahmad le Mar 6 Aoû - 18:47, édité 1 fois
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Abi muslim
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeVen 27 Juil - 20:50

Bismi-Llâh wa Al Hamduli-Llâh wa Salât wa Salâm ‘ala Rassuli-Llâh,
As'Salâmu Alaykum wa Rahmatu-Llâhi wa Barakâtahu,

Ma définition du panthéisme est celle de wikipedia : "Le panthéisme est un naturalisme de la divinité de la Nature". Or, la nature fait partie du monde temporel, relatif, fini et contingent, et l'Être Divin par définition, est l'Absolu, l'Infini, l'Intemporel, l'Immuable.
Et le soufisme ce n'est que la formulation métaphysique du tahwîd universel dans l'Unité principielle, celle où la dualité n'existe plus.


Dernière édition par Abi muslim le Sam 28 Juil - 11:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeSam 28 Juil - 0:18



Dernière édition par ahmad le Dim 21 Juil - 10:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMar 14 Aoû - 7:26

slm
Bon, ca c est une branche extremiste des sufi ^^^
Le baba malang chanteur,c est un vrai !!

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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMar 14 Aoû - 8:18

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Afg4ever
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitimeMar 14 Aoû - 14:17

ahmad a écrit:
slm
Bon, ca c est une branche extremiste des sufi ^^^
Le baba malang chanteur,c est un vrai !!


lol!
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MessageSujet: Re: Musique Soufi    Musique Soufi  Icon_minitime

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