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 A quoi jouent les Américains en Indonésie ?

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Kokojan
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Kokojan


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MessageSujet: A quoi jouent les Américains en Indonésie ?   A quoi jouent les Américains en Indonésie ? Icon_minitimeLun 31 Jan - 8:55

A quoi jouent les Américains en Indonésie ?
Par Michel Gilquin
lundi 31 janvier 2005

Les déclarations obscènes de Condoleeza Rice qualifiant le tsunami de « merveilleuse opportunité pour les Etats-Unis » pour redorer leur blason sur la scène internationale, la visite de Paul Wolfovitz -dont la fibre « humanitaire » avait, jusque là, échappé à tous les observateurs !- en Indonésie et les propos de ce dernier à cette occasion confortant les menées répressives de la hiérarchie militaire indonésienne à l’égard de la province d’Aceh, amènent à s’interroger sur ce que l’administration de Washington manigance dans la région.


La province septentrionale de Sumatra étant une des principales régions pétrolières de l’archipel, est-ce un hasard si, comme par une sorte de réflexe automatique, l’odeur des hydrocarbures a fait accourir en hâte l’armada yankee ? La mobilisation de porte-avions et d’une flottille d’hélicoptères, qui n’a pas eu lieu lors d’autres catastrophes naturelles sur des théâtres beaucoup plus proches des USA -on peut évoquer ici les cyclones ayant dévasté récemment la Caraïbe-, laisse à penser que, par delà la surenchère réelle marquant les rivalités internationales dans la course à la visibilité humanitaire, des arrière-pensées stratégiques ont présidé à cette décision d’intervenir en Aceh.


Les médias se sont complus à accréditer l’idée que l’assistance américaine aux rescapés du séisme et du raz de marée visait à estomper la réputation négative des Etats-Unis dans le monde musulman, en transformant l’image de chien policier de l’Oncle Sam en celle d’un brave Saint-Bernard secourant les victimes, fussent-elles musulmanes...


On aurait donc là affaire à une habile entreprise de communication, tentant de démontrer que l’administration Bush n’est pas islamophobe ni raciste, puisque venant au secours du plus grand pays islamisé de la planète.


Cela ne peut, bien évidemment, que convaincre que les naïfs. Et les ignorants.


Car le reflux du tsunami, par delà la désolation qu’il a généré, a permis de révéler à la face du monde la situation qui prévaut depuis des décennies dans cet endroit perdu des Tropiques qui n’a jamais intéressé que les firmes avides des richesses de son sous-sol. L’absence quasi-totale d’infrastructures a décuplé l’impact des destructions et rendu les réponses de première urgence aléatoires, à tel point qu’il a fallu plus d’une semaine pour que soit mesurée l’ampleur de la tragédie, les quelques milliers de morts annoncés les premiers jours dépassant par la suite la centaine de milliers. Et c’est au moins 5% de la population totale d’Aceh qui aurait été anéantie dans la catastrophe.


L’ampleur de ce désastre ne peut qu’avoir des conséquences politiques et sociales. Il a révélé l’état d’absence ou de délabrement des structures locales de base, état d’autant plus affligeant et inacceptable pour la population que cette province indonésienne est riche mais que ces richesses ont été quasi-totalement1 drainées vers Djakarta. Ce pillage a nourri les velléités indépendantistes de la province qui s’expriment depuis plus d’un quart de siècle au travers d’une guérilla brutalement réprimée. Etat d’exception, couvre-feux, tortures et massacres jalonnent la vie quotidienne des Achinais. Des milliers de « suspects » disparaissent tandis que des dizaines de milliers d’autres tentent de trouver refuge en Malaisie proche où les autorités de Kuala Lumpur les maltraitent2 voire les livrent aux autorités indonésiennes.


Le mouvement indépendantiste dont l’organisation la plus connue est le GAM (Gerakan Aceh Merdeka ou Mouvement pour Aceh libre) s’est vu accoler des épithètes le stigmatisant sans appel comme un mouvement d’inspiration fondamentaliste. S’il est vrai que le séparatisme local a puisé dans l’Islam une des ressources de sa cohésion et que les divers salafismes ont inspiré une architecture rhétorique3 à cette résistance locale face au pouvoir javanais central, réduire ce conflit à un antagonisme entre un fondamentalisme musulman et une autorité étatique qui serait championne de la sécularisation - ne parlons pas ici de laïcité car les principes du pancasila qui structurent l’idéologie officielle de l’Indonésie sont loin de manifester une quelconque tolérance à l’égard des croyances des divers peuples aborigènes de l’archipel - s’apparente à une imposture. Nul ne peut ignorer comment le régime du dictateur Suharto, mis en place avec la complicité des USA en 1965 dans un bain de sang rarement vu dans l’histoire4, a instrumentalisé, parfois avec succès, des mouvements musulmans réactionnaires, généralement javanais, dans le but de contrer l’essor des revendications populaires. Aussi présenter les indépendantistes achinais comme des « intégristes », un terme ouvrant la voie à toutes les confusions, permet d’occulter comment la manipulation du champ religieux a été effectuée de façon délibérée par les pouvoirs en place à Djakarta. Comme ailleurs, il y aurait de « bons » fondamentalistes, ceux qui servent le système et des « mauvais » qui s’y opposeraient, indépendamment des motivations et des idéologies qui les animent5.


Cette diabolisation du GAM comme étant une manifestation d’un Islam fanatique et obscurantiste avait l’avantage de camoufler les problèmes réels de la région septentrionale de Sumatra. D’autant plus que le spectre d’un possible éclatement de la république d’Indonésie hante toujours des esprits qui ne peuvent concevoir la nation que comme un tout homogène et fortement centralisé. Fédéralisme et démocratie (dans l’acceptation citoyenne et sociale de ce terme) n’ont jamais dépassé le stade d’une épisodique et timide incantation rituelle.


Cette stigmatisation du mouvement achinais n’était guère entendue, avant le 11 septembre 2001, hors du cadre de l’Indonésie -bien que parfois reprise au sein de l’ASEAN soucieuse de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des pays membres et de ne pas se mêler de leurs conflits internes6. Mais avec la croisade mondiale lancée par Washington contre le spectre du « terrorisme islamique », le GAM s’est trouvé être étiqueté comme une organisation « terroriste » et des supputations sans grande consistance l’ont même décrite comme ayant des accointances avec l’insaisissable et fantasmatique réseau « Al Qaeda » puis, après l’attentat de Bali, avec la polymorphe et énigmatique « Jemaa Islamiya ».


Ces amalgames hâtifs permettent de faire l’économie d’une analyse en profondeur de ce qui se présente comme une « identité » achinaise, analyse qui investirait les registres économiques, sociaux, politico-historiques, culturels et religieux. En réduisant à cette seule dernière dimension l’enjeu du conflit, il est alors aisé de justifier l’injustifiable, c’est-à-dire la mise en coupe réglée de toute une région et de sa population.


Bien avant la catastrophe du 26 décembre, c’est dans un black-out total que l’armée indonésienne pouvait mener une sale guerre. Mais les ravages du tsunami ont contraint les autorités de Djakarta d’entrouvrir la zone aux journalistes et aux organisations (véritablement) humanitaires. Bien que cantonnés et soigneusement contrôlés, ceux-ci n’ont pu que découvrir l’étendue du drame sur place, par delà la seule tragédie produite par la catastrophe naturelle. L’ampleur de celle-ci a imposé, à ces témoins extérieurs, de s’interroger sur l’état de la province. Face à ces questionnements, bien que balbutiants, l’armée a aussitôt décidé de ne plus laisser ces observateurs sur place, leur enjoignant d’avoir à quitter la zone. Dans le même temps, la hiérarchie militaire indonésienne s’est empressée de profiter de l’occasion de la catastrophe, de la fragilisation de la société achinaise qui en résultait, pour intensifier sa répression. Dans les trois semaines suivant le tsunami, c’est plus d’une centaine de présumés séparatistes qui a été tuée, sans parler des arrestations massives, du quadrillage systématique et des déplacements forcés de population. Plus de 40 000 soldats ratissent le pays : soit plus d’un pour cent habitants !


Pendant ce temps, au large, la flotte américaine joue aux Saint-Bernards. Les hélicoptères de l’US Navy font leurs rotations « humanitaires », écoulant les surplus alimentaires des Etats-Unis. La « charité » yankee se déploie sur les rivages suppliciés, sous l’œil des caméras.


Cette entreprise « charitable » en camoufle une autre : une complaisance, pour ne pas dire une complicité, avec le sinistre travail de « nettoyage » qu’à l’intérieur des terres mènent les commandos de l’armée indonésienne.


En jouant le rôle de paravent pour cette répression massive, que cherche le Pentagone ? S’agit-il seulement de profiter de « cette merveilleuse opportunité » que fut le tsunami pour laisser les mains libres aux dirigeants indonésiens afin d’en finir avec une province rebelle, au nom d’une convergence d’intérêts face à ce qu’ils perçoivent comme une insurrection « fondamentaliste » ? D’envoyer par là même un message « musclé » à d’autres mouvements (musulmans) en lutte dans la région, que ce soit à Mindanao7 ou dans le sud profond de la Thaïlande, ce qui serait parallèlement un signal aux régimes en place dans ces pays qu’ils doivent se rapprocher encore davantage de Washington ? Mais aussi, à l’égard de Djakarta, de monnayer ce rôle de paravent en Aceh dans un deal exigeant des dirigeants indonésiens une répression accrue de tous les mouvements qui, dans l’archipel, s’opposent à la politique impérialiste des Etats-Unis, permettant d’en finir avec ce que Washington concevait comme une politique trop laxiste dans la chasse aux sorcières, telle qu’elle était imputée à la présidence de Megawati Sukarnoputri ?


La « merveilleuse opportunité » qu’a décelé la nouvelle Secrétaire d’Etat américaine aux Affaires étrangères dans l’horreur de la catastrophe naturelle ne semble donc pas être, hélas, un simple lapsus malheureux...




Notes :


1 Les revenus pétroliers, selon diverses sources, ne bénéficieraient que pour 2,5 à 3% à l’économie locale, avec, en outre, une ponction de la part des milieux affairistes liés à l’armée.


2 La Malaisie n’a jamais ratifié la Convention internationale sur les réfugiés de 1951 et ne reconnaît pas le droit d’asile. Sur les problèmes des réfugiés achinais en Malaisie, voir le rapport de l’ONG SUARAM du 6 & 7 novembre 2003 dans le cadre de Forum-Asia à Chiang Maï (Thaïlande)

3 C’est à Sumatra que le réformisme musulman a vu le jour au début du XXème siècle.


4 Entre 500 000 et un million d’Indonésiens furent massacrés, hommes, femmes et enfants, dans les mois suivant le coup d’Etat d’octobre 1965, sous prétexte qu’ils étaient communistes, syndicalistes, ou tout simplement démocrates.


5 Ce « bien » et ce « mal », chers au manichéisme bushien, n’ont rien à voir avec le référent religieux. Talibans ou Saoudiens wahabbites n’incarnant le « mal » que s’ils sont soupçonnés de pouvoir menacer l’approvisionnement en pétrole.


6 Notons toutefois que la Thaïlande, alors sous direction du parti démocrate, accepta d’envoyer des troupes dans le cadre des Nations Unies pour gérer la transition vers l’indépendance du Timor Oriental.


7 Notons que début janvier, des accrochages violents ont eu lieu mettant aux prises l’armée philippine et les combattants du MILF (Moro Islamic Liberation Front) et que la vague d’attentats dans les provinces méridionales de la Thaïlande n’a pas cessé après le 26 décembre.



Michel Gilquin
Sociologue, auteur de « Les Musulmans de Thaïlande » Editions IRASEC /L’Harmattan, Paris/Bangkok 2002
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georges2012
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georges2012


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MessageSujet: Re: A quoi jouent les Américains en Indonésie ?   A quoi jouent les Américains en Indonésie ? Icon_minitimeJeu 24 Mai - 18:12

Pas un modèle de démocratie musulmane

Par ANDREAS HARSONO

Source : http://www.nytimes.com/2012/05/22/opini ... .html?_r=3

C’est à la mode ces temps-ci chez les dirigeants occidentaux de saluer l'Indonésie comme un modèle de démocratie musulmane. La Secrétaire d'État Hillary Rodham Clinton a déclaré : «Si vous voulez savoir si l'islam, la démocratie, la modernité et les droits de la femme peuvent coexister, allez voir l’Indonésie." Et le mois dernier le premier ministre britannique David Cameron a loué l'Indonésie pour montrer que « la religion et la démocratie ne doivent pas être en conflit. »

Allez raconter cela à Asia Lumbantoruan, un pasteur dont la congrégation située en périphérie de Jakarta a récemment vu deux de ses églises en construction incendiées par des militants islamistes. Il a été poignardé par ces extrémistes en tentant de défendre une troisième église lors d’une attaque en septembre 2010.

Cette semaine à Genève, l'Organisation des Nations Unies procède à l'examen de l’état des Droits de l’Homme en Indonésie. Elle ferait bien d’appeler le président Susilo Bambang Yudhoyono à sévir contre les extrémistes et à protéger les minorités. Même si l'Indonésie a fait de grands progrès dans la consolidation d'un gouvernement démocratique stable après cinquante ans de dictature, le pays n'est pas un bastion de la tolérance. Les droits des minorités religieuses et ethniques y sont systématiquement bafoués. La Constitution indonésienne protège la liberté de religion mais des lois contre le blasphème et le prosélytisme sont couramment utilisées pour persécuter les athées, les bahaïs, les chrétiens, les chiites, les soufis et les membres de la foi Ahmadiyya (une secte musulmane déclarée hérétique dans de nombreux pays islamiques). En 2010, l'Indonésie comptait plus de 150 lois et règlements d'inspiration religieuse qui restreignent les droits des minorités.

En 2006, M. Yudhoyono, dans un nouveau décret sur "l'harmonie religieuse" a restreint les critères pour la construction d'un lieu de culte. Ce décret ne s’applique qu’aux minorités non musulmanes, depuis les islamistes font pression sur les responsables locaux pour qu’ils n’autorisent pas la construction d'églises ou harcèlent et menacent les chrétiens qui se réunissent dans les églises «illégales» qui n'ont pas d'enregistrement officiel. Plus de 400 de ces églises ont été fermées depuis que M. Yudhoyono a pris ses fonctions en 2004.

Bien que le gouvernement ait réprimé la Jemaah Islamiyah, une filiale Al-Qaïda qui a posé des bombes dans des hôtels, des bars et des ambassades, il ne fait rien contre d'autres militants islamistes qui commettent régulièrement des crimes moins médiatisés contre les minorités religieuses. Le gouvernement de M. Yudhoyono est réticent à s’en prendre à eux car il gouverne l'Indonésie avec une coalition de partis politiques islamistes intolérants.

M. Yudhoyono ne se contente pas de fermer les yeux, il courtise les éléments conservateurs islamistes et s'appuie sur eux pour maintenir sa majorité au Parlement en leur accordant des postes ministériels clés. Cette complaisance envoie un message à la population de l'Indonésie et encourage les extrémistes islamistes à employer la violence contre les minorités.

En août 2011, par exemple, des militants musulmans ont incendié trois églises à Sumatra. Personne n'a été inculpé et les fonctionnaires empêchent depuis les congrégations de reconstruire leurs églises. Et à la périphérie de Jakarta, deux municipalités ont refusé d'obéir à des décisions de la Cour suprême autorisant la réouverture de deux églises qu’elles avaient fermées, M. Yudhoyono affirme qu'il n'a aucune autorité pour intervenir.

Les Chrétiens ne sont pas les seules cibles. En juin 2008, l'administration Yudhoyono a publié un décret obligeant la secte Ahmadiyya à "mettre fin à la diffusion de ses interprétations et activités qui s'écartent des enseignements principaux de l'Islam», y compris sa croyance fondamentale qu'il y a eu un prophète après Mahomet. Le gouvernement a déclaré que ce décret était nécessaire pour prévenir la violence contre la secte. Mais les gouvernements provinciaux et locaux se servent de ce décret pour instaurer des réglementations encore plus sévères. Des militants musulmans, qui considèrent les ahmadis comme des hérétiques, ont depuis fermé de force plus de 30 mosquées Ahmadiyya.

L’attaque la plus meurtrière a eu lieu à l'ouest de Java en février 2011, trois ahmadiyyas ont été tués. Un caméraman a filmé les violences et posté son film sur YouTube. Un tribunal indonésien a finalement inculpé 12 militants de ce crime mais les a condamnés à des peines dérisoires d’à peine quatre à six mois. M. Yudhoyono ne protège pas non plus les minorités ethniques qui demandent pacifiquement leur indépendance en Papouasie et dans les îles Moluques. Au cours de manifestations en Papouasie le 1er mai, un manifestant a été tué et 13 autres arrêtés. Et en octobre dernier, le gouvernement a brutalement réprimé un rassemblement du peuple papou, des dizaines de personnes ont été brutalisées et il y a eu trois tués. Alors que les manifestants ont été emprisonnés et accusés de trahison, le chef de la police en charge de la sécurité ce jour-là a été promu.

Près de 100 personnes sont toujours en ce moment en prison pour avoir manifesté pacifiquement. Des dizaines y sont tombées malades, mais le gouvernement leur refuse un traitement médical approprié, affirmant qu'il n'a pas d'argent. Même la dictature de Suharto permettait au Comité international de la Croix-Rouge de visiter les prisonniers politiques, mais le gouvernement Yudhoyono a interdit au CICR de travailler en Papouasie.

Au lieu de louer l'Indonésie, les pays qui soutiennent la tolérance et la liberté d'expression devraient exiger publiquement que l’Indonésie respecte la liberté de religion, libère les prisonniers politiques et lève les restrictions sur les médias et les groupes de défense des droits des Papous.

Ce que M. Yudhoyono doit faire c’est abroger les lois discriminatoires, exiger de ses partenaires de la coalition qu’ils respectent la liberté de religion de toutes les minorités, en paroles et en actes, et appliquent les dispositions de la constitution qui protègent la liberté de culte. Il doit également dire clairement que les islamistes purs et durs qui commettent ou incitent à la violence et les policiers qui ne veulent pas protéger les victimes seront punis. Ce n'est qu’alors que l'Indonésie sera digne des louanges de M. Cameron et de Mme Clinton.

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