Ramazan Bachardoust

Salam, Bonjour
Mr Ramazan Bachardoust le ministre afghan du Plan est un homme remarquable pour ses prises de position concernant la situation des ONG en Afghanistan.
En effet il est un des rares ministres afghan qui travaille avec honnêteté et sincérité pour le bienfait de son peuple et de son pays.
Il ne mâche pas ses mots quand il dénonce une grande partie des ONG qui ont plutôt le comportement des organisations mafieux que des organismes humanitaires.
Ils détournent 85% des aides pour leur fonctionnement personnel et leurs salaires sont exorbitants pour des personnes censées faire de l'humanitaire.
Dommage qu'ils sont très rares les hommes comme mr Bachardous.

Dommage qu'il n'a pas fini son travail.
Les hommes justes partent et il reste que les voleurs, les opportunistes et corrumpus.
Encore une preuve que kharzay et son click n'ont pas l'envie que le pays avance vers un futur meilleur.

14 Décembre 2004

Ramazan Bachardoust, ministre du Plan, n’a pas résisté au tollé qu'il a provoqué en annonçant qu'il voulait interdire 1 935 ONG oeuvrant en Afghanistan. Récusé hier par le président Hamid Karzaï, il a donné sa démission.

« Avant 10h00 (NDLR : heure à laquelle commence la conseil des ministres) aujourd’hui (lire lundi), son Excellence Hamid Karzaï était d’accord avec mes suggestions. Mais après 10h00, il n’était plus du tout d’accord avec moi », a dit Ramazan Bachardoust au cours d’une conférence de presse. « Je ne suis plus un ministre du gouvernement, mais j’espère être un ministre dans le cœur des gens », a-t-il également déclaré.
Samedi, Ramazan Bachardoust est allé un peu plus loin dans ses critiques des ONG en annonçant avoir préparé un décret portant sur la fermeture de 1 935 ONG, dont 260 étrangères, accusées de dilapider des fortunes dans leurs frais de fonctionnement. « Ces ONG ne coopèrent pas avec le gouvernement ou les autorités d'Afghanistan, elles ne remettent aucun bilan des résultats de leur travail au ministère du Plan et elles travaillent à leur propre profit », a dit le ministre à l’agence de presse Reuters. « Vous ne pouvez même pas trouver un Afghan qui dise que ces ONG travaillent au profit du peuple afghan », a-t-il poursuivi.

En septembre dernier, Ramazan Bachardoust avait déjà vivement attaqué les ONG opérant en Afghanistan pour leur manière de gérer les dons de la communauté internationale pour la reconstruction du pays. Il leur avait reproché d’utiliser « la majorité de l’argent destiné au peuple », ajoutant que, de ce fait, les violences contre les ONG étaient « inévitables ». « Je crains le pire pour les organisations non gouvernementales en Afghanistan car les Afghans sont convaincus qu'elles ont utilisé tout l'argent destiné au peuple », estimait-il. Commentant le départ d'Afghanistan de l'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) pour des raisons de sécurité [1], il a affirmé que « les Afghans prient sincèrement qu'ils partent. Ce genre d'ONG, on n'en veut pas ».

Pour l’ancien ministre du Plan, la communauté internationale a commis une erreur stratégique lors de la conférence de Tokyo en janvier 2002 en confiant la reconstruction du pays aux ONG et à l’ONU, au lieu de la céder à des entreprises privées afghanes. « Les entreprises afghanes n'ont aucune chance d'obtenir un marché. Le jeu est faussé dès le départ avec la compétition entre des organisations humanitaires qui ne payent pas d'impôts et les entreprises internationales et nationales », a-t-il estimé. Cette analyse est partagée par de nombreux Afghans, dont Hâdji Mohammad Mohaqqeq, son prédécesseur au ministère du Plan.

À la chute du régime tâleb, l’Afghanistan a reçu d’importantes promesses de dons. Cette manne financière accordée à la reconstruction de l’Afghanistan a attiré un nombre record d’ONG. Actuellement, environ 2 300 organisations humanitaires nationales travaillent en Afghanistan, et 337 organisations internationales y sont implantées. Sous le régime des taliban, seules quelques ONG étaient présentes. (Chiffres du ministère du Plan)

Cette arrivée massive d’ONG en Afghanistan a complètement déstructuré le marché du travail afghan et provoqué une flambée les prix de l’immobilier. Ainsi, un Afghan éduqué ira plutôt offir ses services (il sera très probablement débauché avant) à une ONG qui l'emploiera comme chauffeur pour 500 $ par mois, le gouvernement ne pouvant lui proposer qu'un salaire de 40 $ par mois. Certaines organisations humanitaires ont perdu l'esprit qui les animait et se comportent comme des entreprises privées, la rentabilité et la conquête de nouveaux marchés passant au premier plan de leurs préoccupations.

L’entourage du président afghan s’est démarqué samedi des propos du ministre. « Les dernières déclarations de Ramazan Bashardoust ne constituent pas une décision du gouvernement », a déclaré Khaliq Ahmad, un porte-parole de la présidence afghane. « Nous allons nous assurer qu’il présentera ses excuses aux ONG locales et internationales », a-t-il affirmé, soulignant que, selon lui, M. Bachardoust tentait d’attirer l’attention. « Nous pensons qu’il essaie juste de se faire de la publicité (…) afin de s’assurer un bon avenir politique », a-t-il avancé.

Les ONG ont également réagi en demandant qu’il ne soit pas maintenu au sein du cabinet que le président Hamid Karzaï est appelé à former. Elles considèrent que les remarques du ministre contribuent au climat général d’insécurité dans lequel leurs employés évoluent. Depuis 2003, ce sont quelque 30 humanitaires afghans et expatriés qui ont été victimes d’attaques de la guérilla.

[1] Le 2 juin, un véhicule portant le sigle de MSF a été attaqué dans les environs du village de Khair Khana, à l’est de Qaleh-i Now, le chef-lieu de la province de Badghis. Les cinq occupants du véhicule ont été abattus. Hélène de Beir (de nationalité belge, coordinatrice de programme), Fasil Ahmad (de nationalité afghane, traducteur), Besmillah (de nationalité afghane, chauffeur), Egil Tynaes (de nationalité norvégienne, médecin), Willem Kwint (de nationalité néerlandaise, logisticien) travaillaient pour la section hollandaise de MSF, dans une région rurale où ils menaient notamment un programme antituberculeux.

Mr Bachardost est un universitaire et non un politique... résultat, il s'est fait viré.
Je suis triste car il avait raison, mais il aurait du être moins franc (moins agressif), car il ne pouvait pas s'opposer directement aux ONG qui emploient des millers de gens à Kaboul.

Les ONG sont nécessaires, mais il faut un contrôle strict des budgets alloués par les instances internationales.

Mr Bachardoust doit comprendre qu’il est dans un pays contrôlé par le mensonge et la traîtrise et ceux qui veulent construire et avancer vers un avenir meilleur, n’ont pas leur place dans ce pays.
Les exemples sont nombreux pour nous prouver qu’actuellement en Afghanistan les choses vont très mal mais l’essentiel pour certains est que les américains continuent à construire leurs bases et préparer le terrain pour voler les richesses souterraines tout en gardant leur pantin en place.
On reproduit juste l’exemple de dizaines d’autre pays en particulier les pays arabes où des dictateurs coorumpus sont installés au pouvoir et cela depuis des décennies et en échange, ils doivent protéger les intérêts des grands de ce monde.

Je trouve aussi que Mr bachardoust est quelqu’un de très franc.
Il avait déjà démissionné de son poste à l’ambassade d’Afghanistan à Paris, car il trouvait que personne n’était véritablement motivée pour changer les choses.
Dommage qu’il soit parti, on avait vraiment besoin de sa présence.
Bientôt il ne restera plus que kharzay, khalilzad et quelques autres opportunistes.

Salam alaykoum
Mr Bachardoust a été choisit comme maire de Kaboul et désormais, il a pour charge un grand chantier qui consiste à remettre un peu d'ordre dans la capitale Afghan.
J'espère qu'il s'en sortira bien et qu'il sera aidé par les autres membre du gouvernent.
Déjà le général Amir Ismaeil Khan (notre cher maire si regretté ), qui est ministre de l’énergie dans l'actuel gouvernement, à fait savoir que il travaillera en total collaboration avec mr Bachardoust, tout en annonçant qu'il fera tout pour arranger le problème de l'électricité dans Kaboul et cela dans les semaines qui arrivent

Salaam,

Je partage votre avis sur Monsieur Bachardost, un homme rare. J'ai entendu qu'il allait se présenter pour les élections présidentielles???

kabouli a écrit:

Salaam,

Je partage votre avis sur Monsieur Bachardost, un homme rare. J'ai entendu qu'il allait se présenter pour les élections présidentielles???

Salam
Je viens de lui trouver un petit défaut , il a tendance à s'énnerver un peu trop vite.
Autrement il peut se présenter autant qu'il veut, il ne lui donnera jamais le pouvoir, les USA ne sont pas venu pour que le pouvoir soit entre les mains d'un patriote.

Sinon, oui il souhaite se présenter aux élections inshallah.

salam

moi aussi je crois dûr comme fer en cet homme mais je crains comme golestan que sa vie ne soit en danger s ils accèdent à la présidence car obstacle à l otan et ses complots...

mais si par dabord la protection de dieu puis de ses proches , il y parvient , l afghanistan prendrait vraiment un tournant ...je le soutiens radicalement et beaucoup d afghans hônnete se mettraient à son service...
beaucoup de monde au pays le veulent pour président ...on sait pourquoi...
en tout cas bachardost va marquer son nom dans l histoire du pays d une manière ou d une autre , ça c est une certitude ...

pour ceux que ça intéresse :



Afghanistan
Droit constitutionnel, histoire,
régimes politiques et relations diplomatiques

depuis 1747
Editions l'Harmattan

La communauté internationale ne peut pas oublier l'Afghanistan sans s'en mordre les doigts. Le destin de tant d'empires s'était joué dans ce carrefour de trois civilisations au cœur de l'Asie. A présent, une partie du destin de la planète-village s'y joue sans nul doute.
Que sait-on vraiment de l'Afghanistan et de son peuple, à part le haschich des baba-cools des années 60, les tribus et ethnies des " spécialistes " des années 80-90 qui n'y ont sé-journé que quelques semaines, financés par des gouvernements, des institutions et des factions ?
Cet ouvrage arrive au bon moment, puisque c'est à présent que les Afghans et la communauté internationale ont entrepris un travail d'Hercule pour contruire l'Afghanistan du futur. C'est précisément dans ce but que la troisième partie de cet ouvrage expose, explique et analyse, avec des mots simples et clairs, les multiples orientations et choix auxquels sont confrontés aussi bien l'Afghanistan que les autres pays mulsulmans.

BACHARDOUST Ramazan est docteur en Droit, titutaire d'un DEA en Science politique, et d'un DESS de Diplomatie. Auteur d'une Thèse de Doctorat " Diplomatie et guerre d'Afghanistan " et d'un Mémoire de DEA " Le rôle des Nations unies face à l'intervention militaire soviétique en Afghanistan ".

Golestan a écrit:

Je trouve aussi que Mr bachardoust est quelqu’un de très franc.
Il avait déjà démissionné de son poste à l’ambassade d’Afghanistan à Paris, car il trouvait que personne n’était véritablement motivée pour changer les choses.
Dommage qu’il soit parti, on avait vraiment besoin de sa présence.
Bientôt il ne restera plus que kharzay, khalilzad et quelques autres opportunistes.

Bonjour,

Je connais très bien Ramazan qui est un ami de longue date.

Il est une personne remarquable de convictions et de principes que l'on ne trouve actuellement que chez de très rares personnes.
Malheureusement , et c'est que je lui ai déjà dit et il en est conscient, il manque de diplomatie et cela lui joue et a déjà joué des tours.
Et je réctifie ce que vous avez dit, il n'a jamais démissionné de son poste à l'Ambassade. A cause de ce trait de caractère, l'ancien Ambassadeur s'est séparé de lui. Et Ramazan l'a beaucoup regretté. A l'avenir il sera un grand homme si il arrive à faire preuve de plus de sagesse.

Audrey

audrey a écrit:

Bonjour,
Et je réctifie ce que vous avez dit, il n'a jamais démissionné de son poste à l'Ambassade. A cause de ce trait de caractère, l'ancien Ambassadeur s'est séparé de lui. Et Ramazan l'a beaucoup regretté. A l'avenir il sera un grand homme si il arrive à faire preuve de plus de sagesse.

Audrey

Salam
Bashardouste je l'ai rencontré qu'une fois et s'était à l'occasion de l'arrivé du maire de Herat à Paris, il était invité chez un compatriote qui nous avait aussi invité pour rencontrer le maire de ma ville.
Je ne le connaissais pas encore mais je l'ai trouvé déjà à l'époque très humble et très gentil, il m'a donné sa carte et il m'a proposé de passer parfois pour discuter et boire un café, malheureusement je n'ai pas eu le temps et entre temps il a quitté la France.

Donc c'est bien lui qui m'a dit qu'il a arrêté son travail à l'ambassade, il n'approuvait pas les méthode de Mr Haqqani ambassadeur à l'époque, mais en réalité je ne sais pas grande chose de ces histoire, je sais simplement qu'il était très mécontent des membres de l'ambassade.

Je rajoute que Ramazan était un très bon ami de Mirweis Saddiq le fils d'Amir Saheb Ismail Khan, j'avais toujours entendu que des bonnes choses sur Bashardouste.

salam

bachardost est l'ami de beaucoup de monde mais de là à dire que nous le connaissons trèsbien , je ne crois pas non.

c est un ami proche de la famille mais même en temps qu afghans , on ne prétend pas le connaître , et le fait qu il dise franchement ce qu il pense des étrangers , des ong et de certaines manipulations est de la franchise pure ...
c est vrai et j en prends de plus en plus conscience que pour savoir être diplomate il faut savoir être hypocrite et caresser même ceux qui nous énervent dans le sens du poil...difficile travail sur soi ça...notamment en afghanistan notamment pour les afghans qui voient tout le monde estimer avoir un droit de parole sur le pays..

le fait qu il ne mâche pas ses mots témoigne de sa sincérité et de son caractère entier et vrai...

espérons qu il ne va pas se mettre des requins à dos...même si probabble..

bonjour audrey , où êtes-vous actuellement??

Oui c'est vrai qu'il faut parfois faire preuve d'hypocrisie et garder pour soi ce que l'on pense mais cela ne veut pas dire qu'on pense comme eux. C'est simplement une stratégie pour mieux imposer ce que l'on pense être juste. C'est ce que malheureusement il n'a pas réussi à faire. Nous avons discuté dernièrement et il le reconnait.
Pour l'Ambassade c'est bien Mr Haquani qui lui a diplomatiquement dit de partir car sa façon de travailler génait malheureusement les autres.

Je suis en France jusqu'au 7 mai et je me déplace en Iran à Mashhad puis vers votre beau pays.

Audrey.

audrey a écrit:

Oui c'est vrai qu'il faut parfois faire preuve d'hypocrisie et garder pour soi ce que l'on pense mais cela ne veut pas dire qu'on pense comme eux. C'est simplement une stratégie pour mieux imposer ce que l'on pense être juste. C'est ce que malheureusement il n'a pas réussi à faire. Nous avons discuté dernièrement et il le reconnait.
Pour l'Ambassade c'est bien Mr Haquani qui lui a diplomatiquement dit de partir car sa façon de travailler génait malheureusement les autres.

Je suis en France jusqu'au 7 mai et je me déplace en Iran à Mashhad puis vers votre beau pays.

Audrey.

alors bon séjour et bonne route ...avec paix et sécurité pou et autour de vous..

à bientôt