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 Les "aveux" de l'étudiante française

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Afg4ever
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MessageSujet: Les "aveux" de l'étudiante française   Les "aveux" de l'étudiante française Icon_minitimeDim 9 Aoû - 13:20

Les "aveux" de l'étudiante française 56562_reiss-gros-plan
L'étudiante Clotilde Reiss, 24 ans, accusée d'espionnage, est détenue à la prison d'Evine à Téhéran depuis le 1er juillet



Des aveux et des excuses surprenants. La Française Clotilde Reiss a reconnu samedi matin devant le Tribunal révolutionnaire iranien avoir donné un rapport à l'ambassade de France à Téhéran sur les manifestations à Ispahan dans le centre du pays, qui ont suivi la présidentielle du 12 juin. "J'ai écrit un rapport d'une page et je l'ai remis au patron de l'Institut français de recherche en Iran qui appartient au service culturel de l'ambassade de France", a-t-elle affirmé, selon l'agence officielle Irna.

La jeune femme a aussi reconnu avoir écrit un rapport sur le nucléaire il y a deux ans : "Dans le cadre d'un stage au CEA, où mon père travaille comme expert, j'ai rédigé un rapport sur les politiques en Iran en lien avec l'énergie nucléaire (...) J'ai utilisé des articles et des informations qu'on trouve sur internet et il n'y avait rien de secret." Son père, Rémi Reiss, n'a pas souhaité réagir à ces déclarations.

"J'espère que je serai graciée"

En jean, manteau sombre et foulard, Clotilde Reiss se tenait au premier rang des accusés, avec une policière à ses côtés, selon des photographies prises par l'agence iranienne Fars. "Je demande pardon au pays, au peuple et au tribunal d'Iran et j'espère que je serai graciée", a-t-elle déclaré selon une autre agence, Isna. Sur ses conditions de détention elle a confié que "le séjour en prison est dur", mais que ses "gardiens et les agents chargés de mener les interrogatoires ne se sont pas mal comportés à mon égard et je n'ai pas eu de problème particulier en prison". Elle a quand même évoqué la "pression psychologique" qu'elle subit concernant son sort.

Devant le tribunal, où sont jugés des manifestants qui contestaient la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à l'élection présidentielle du 12 juin, la jeune Française a plaidé avoir participé "pour des motifs personnels" aux manifestations, ajoutant que c'était une erreur. "Je n'aurais pas dû participer à ces rassemblements", a-t-elle reconnu. Et d'ajouter, selon l'agence : "Je voulais voir ce qu'il se passait (...) mes amis et ma famille étaient inquiets, je leur envoyais des mails pour leur dire que les rassemblements étaient calmes." Contacté par lepoint.fr en début d'après-midi, le ministère des Affaires étrangères n'a fait aucun commentaire sur ces déclarations. L'avocat de Clotilde Reiss a demandé que sa cliente soit graciée, selon Irna.

Lors du procès, Clotilde Reiss était accompagnée d'une employée locale de l'ambassade de France. Cette dernière, Nazak Afshar, aurait assuré que l'ambassade avait demandé à ses employés d'accueillir les manifestants dans ses locaux si cela s'avérait nécessaire, rapporte encore l'agence officielle Irna. "Selon les décisions prises qui nous ont été signifiées, si des affrontements se déroulaient devant le service culturel et si une personne voulait se réfugier à l'intérieur de l'ambassade, nous devions lui donner refuge", aurait-elle détaillé. De son côté, Hossein Rassam, employé iranien de l'ambassade de Grande-Bretagne, a été inculpé pour espionnage par le même tribunal.

Des hommes politiques et des journalistes sur le banc des accusés

Clotilde Reiss, qui a eu 24 ans le 31 juillet, avait initialement été accusée d'espionnage pour avoir pris des photos de manifestations avec son portable à Ispahan et les avoir envoyées à un ami français à Téhéran. Une source diplomatique s'est dite "surprise d'apprendre que Mlle Reiss comparaissait". "Nous venons de l'apprendre ce matin de la télévision. Nous n'en avions pas été informés", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

Lectrice de français à l'université d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, l'étudiante, passionnée par la culture perse, avait été arrêtée le 1er juillet. L'ambassadeur de France à Téhéran, Bernard Poletti, n'a pu la rencontrer qu'une fois dans la prison d'Evine, à Téhéran. Mais il s'est entretenu à deux reprises avec elle par téléphone. Le 27 juillet, la Française avait déclaré à l'ambassadeur avoir "bon moral" même si elle se disait "inquiète sur son avenir", selon le ministère français des Affaires étrangères.

En tout, une dizaine d'autres personnes poursuivies pour avoir participé à la contestation de la réélection de M. Ahmadinejad se trouvaient samedi dans le box des accusés avec Clotilde Reiss et l'employée locale de l'ambassade. Ils encourent jusqu'à cinq ans de prison. Mais s'ils sont reconnus coupables d'être des ennemis de Dieu, ils risquent la peine de mort. Il s'agit pour eux d'une deuxième audience devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran, après une autre ayant eu lieu le 1er août. Figurent parmi eux des hommes politiques et des journalistes du camp réformateur, selon l'agence Isna.
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