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 Et de la perse vint un héros cette fois...

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Kokojan
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Kokojan


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MessageSujet: Et de la perse vint un héros cette fois...   Et de la perse vint un héros cette fois... Icon_minitimeMer 28 Juin - 21:52

assalam aleykoum wr wb,


Et de la perse vint un héros cette fois...

De la perse, il y eut plusieurs convertis à l'Islam qui plus tard, furent des érudits que personne ne peut égaler dans la foi, la science, la religion et la vie...

C'est l'une des merveilles de l'Islam et ses gloires, qui n'entre dans un pays des pays d'Allah sans qu'il n'émeuve les passions, agite les capacités déjà dissimulées et qu'il fende les grains des talents de leurs philosophes, des médecins, des ulémas, des astronomes, des inventeurs, des géomètres musulmans...

Les voilà surgis de toute part, de tout pays, jusqu'à ce que les premières ères islamiques furent truffées des génies de pensée de volonté et de conscience... Leurs patries sont diverses et leur religion est unique !

Le Messager avait prédit cette expansion de la religion... Non, plutôt on lui avait promit de la part de son Seigneur le Très-Haut et Le Savant, comme si on lui avait réunit le temps et les coins du monde afin qu'il regarde de ses yeux l'étendard de l'Islam flotter dans toutes les villes.

Salman en fut témoin et prit part à tout cela. C'était le jour du «fossé» en l'an 5 de l'hégire. Un groupe des juifs se rendirent à la Mecque pour exciter les polythéistes contre le Prophète et les musulmans, en leur promettant le secours afin de déraciner la nouvelle religion.

Le stratagème était ainsi: l'armée de Koraïche et Ghatfan attaque Médine de l'extérieur, en même temps Bani Qouraidha attaque de l'intérieur derrière les rangs des musulmans qui seront entre l'enclume et le marteau pour les exterminer !

Le Messager fut surpris avec les musulmans par une armée nombreuse s'approchant de Médine avec une supériorité d'équipement. Les musulmans furent désespérés et ils étaient sur le point de perdre leur raison à cause de la surprise.

Le Coran dépeint cette bataille:

Quand ils marchaient sur vous de toutes parts, quand vos regards se détournaient de terreur, quand les cÅ“urs remontaient dans les gosiers, et que vous vous livriez à de vaines suppositions au sujet d'Allah[Sourate Al-'Ahzâb 33:10].

24 milles guerriers guidés par Abi Soufian et Ouyayna bin Hisn s'approchent de Médine pour encercler Mohammad et ses compagnons et s'en débarrasser.

Et cette armée ne présentait pas Koraïche toute seule.. Mais avec elle se trouvaient toutes les tribus qui trouvaient un danger dans l'Islam. C'était la dernière chance pour les ennemis du Messager: individus, groupes, tribus et intérêts.

Les musulmans se trouvaient dans une situation critique.

Le Messager rassembla ses compagnons pour délibérer de cette affaire.

Leur réponse fut alors unanime pour combattre et se défendre.. Mais comment organiser la défense?? Un homme aux longues jambes, aux cheveux touffus se présenta alors. Le Messager l'aimait beaucoup et le respectait.

Salman jeta un coup d'oeil du sommet d'une colline, il scruta tout Médine. Il l'a voyait comme il l'a connaissait auparavant, fortifiée par les montagnes et les rochers qui la défendent, mais un grand trou bien préparé permetté à une armée de pénétrer de façon très aisée.

Salman avait connu dans son pays, la Perse, plusieurs moyens de guerre et stratagèmes. Il proposa au Messager son idée, inconnue jusqu'alors des arabes dans leurs guerres: creuser une tranchée qui couvre la place découverte autour de Médine !

Allah seul sait ce qui aurait attendu les musulmans dans cette invasion s'ils n'avaient pas creusé cette tranchée aussitôt vue par Koraïche qui fut éberluée par la surprise. Son armée resta coincée un mois dans les tentes incapable d'occuper la ville de Médine, jusqu'à la nuit où Allah Tout Puissant envoya un vent houleux qui déracina les tentes et dispersa l'armée...

Abou Soufian appela ses soldats pour retourner d'où ils sont venus, désespérés et exténués..!!

Pendant qu'on creusait la tranchée, Salman prenait sa pioche avec les musulmans en creusant et en trimant.. Aussi le Messager prenait sa place et travaillait avec eux. A l'endroit où Salman et ses compagnons creusaient, une roche barrait leur chemin...

Salman était fort de physique et bien entraîné, un seul coup de sa main pouvait réduire un rocher en mille morceaux, mais devant cette roche il était désarmé.. Tout ceux qui l'accompagnait l'aider sans résultat, sauf celui de les exténuer davantage..!!

Salman s'en alla chez le Messager lui demandant l'autorisation de dévier le sens du fossé afin d'éviter cette roche.

Le Messager retourna avec Salman pour examiner la place et la roche...

Quand il l'a vue, il demanda une pioche et demanda à ses compagnons de s'éloigner de ses éclats...

Il prononça le nom d'Allah et éleva ses deux nobles mains portant la pioche, et de toute sa force, il frappa la roche, et la voilà clivée. de la fissure, une lumière scintillante et éclatante sortit.

Salman raconta: « J'ai vu cet éclat éclairer les côtés de Médine... Alors le prophète d'Allah s'écria:

"Allah est grand.. On m'a donné les clefs de la Perse et à partir d'elle, les palais de Al-Hira et les ville de Chosroes furent éclairés, et ma communauté victorieuse".

Puis au deuxième coup, le phénomène se répéta et la roche clivée brilla avec une lumière éclatante et le Prophète s'écria de nouveau:

"Allah est grand.. On m'a donné les clefs des villes de Byzance, j'ai vu ses palais rouges illuminés, et ma communauté victorieuse"

Au troisième coup la roche céda, et sa lumière brilla, le Messager et les musulmans témoignèrent l'unicité d'Allah... Il leur apprit que maintenant il voyait les palais de la Syrie, de Sanaa et d'autres villes de la terre où le drapeau d'Allah serait hissé un jour. Les musulmans crièrent avec grande foi:

"C'est la promesse d'Allah et de son Messager.. Allah et son Messager disaient la vérité..!!"

Salman était le conseiller et il était celui qui avait découvert la roche d'où surgissait les sectes de l'invisible et du sort lorsqu'il demanda l'aide du prophète d'Allah alors qu'il était à ses côtés regardant la lumière et entendant la bonne nouvelle... Il vécut pour voir la bonne nouvelle se réaliser et les villes des Perses et des Byzantins soumises.

Il a vu les palais de Sanaa, de la Syrie, de l'Egypte et le l'Irak..

Il a vu les côtés de la terre s'ébranler du son sacré qui s'élevait du haut de minarets diffusant partout les lumières du droit chemin et du bien.

Le voilà assis sous l'ombre d'un arbre devant sa maison à «Al-Madina» racontant à ses visiteurs ses aventures pour la cause de la vérité et comment il a laissé la religion des perses pour devenir chrétien puis musulman...

Comment il a délaissé la richesse opulente de son père pour se jeter dans la pauvreté à la recherche du salut de son esprit et de son âme..!! Comment il fut vendu dans le marché des esclaves, en cherchant la vérité..

Comment il a rencontré le Messager et comment il a cru en lui.

Allons nous nous rapprocher de son assemblée pour entendre la nouvelle qu'il va conter..?



J'étais un homme d'Ispahan, d'un village nommé «DJI»..

Mon père était maître de ses terrains.

J'étais le préféré parmi les hommes.

J'étais dans la religion des mages adorateurs du feu.

J'étais tellement attaché à la religion des Mages au point que je restais auprès de leur feu sans le laisser éteindre.

Mon père possédait un village où il m'envoya un jour. En m'y rendant, j'ai vu une église chrétienne, et entendu la prière dedans. En entrant leur prière me plu, et je me suis dit c'est qu'elle est meilleure que ma religion, je suis resté avec eux jusqu'au soir sans continuer mon chemin vers le village de mon père, et je ne suis plus retourné chez lui, alors il envoya me chercher.

J'ai demandé aux chrétiens d'où ils on conçu leur religion ils me répondirent: «De Damas».

J'ai dit à mon père lors de mon retour: « Je suis passé chez des gens qui priaient dans une église. Leur prière m'a plu et j'ai trouvé leur religion meilleure que la nôtre.. » Après une vaine discussion, il enchaîna mes pieds et m'emprisonna...

J'ai envoyé dire aux chrétiens que j'avais embrassé leur religion en leur demandant d'informer lors de l'arrivée d'une caravane de Damas afin de partir avec eux. Ce fut fait après m'être débarrassé des chaînes.

Là-bas j'ai demandé leur chef, ils m'ont dit que c'était l'évêque propriétaire de l'église. Je me rendis chez lui et lui fit part de mon affaire. Je suis demeuré avec lui servant, priant et apprenant.

Cet évêque était mauvais car il récoltait les aumônes destinées à la distribution et les gardait pour lui même...

Puis il mourut.

Un autre le remplaça. J'en n'ai jamais de pareil, si bon, pieux et avide de la vie de l'au-delà, en priant avec ferveur.

Je l'ai aimé plus que je n'ai aimé personne. Lorsque la mort se présenta à lui, je lui dis: «Puisque tu es agonisant, que me recommandes tu de faire? Et à qui me confies-tu?».

Il me répondit: «Ô fils! Je ne connais qu'un seul qui m'est semblable et tu le trouves à Moussel».

A sa mort je suis allé chez l'homme de Moussel et de même j'ai vécu avec lui autant qu'Allah le voulu, à sa mort je lui ai demandé la même question, il me désigna un adorateur à Nasibine.

Je me rendis à Nasibine chez l'homme désigné, lui fis part de ma visite et demeurai avec lui le temps qu'Allah voulut. Lors de sa mort, il m'ordonna d'aller voir un homme à Ammouriah en Byzance. Je me dirigeai vers le pays ayant quelques vaches et brebis comme provision.

A sa mort je lui ai demandé: «A qui me confies-tu?» Il répondit: «O fils! Je ne connais personne qui nous est semblable mais il y a un Prophète qui fera renaître la religion d'Ibrahim... Il émigrera vers un pays de palmiers dont les deux extrémités sont couvertes de pierres volcaniques. Si tu peux le joindre, vas-y».

Il a des signes distinctifs, il ne mange pas de l'aumône, mais accepte le cadeau.. entre ses épaules il y a le sceau de la prophétie, si tu le vois tu le reconnais».

Un jour, je rencontrai, des voyageurs en leur demandant leur destination, ils me répondirent qu'ils étaient de la presqu'île Arabe. Je leur proposai de leur donner mes vaches et mes brebis en me laissant les accompagner, et ils acceptèrent.

Arrivés à Wadi Al Qoura ils m'ont vendu à un juif, j'ai vu des palmiers croyant que c'était la ville où le Prophète émigrerait mais elle ne l'était pas..

J'ai vécu chez l'homme qui m'a acheté. Un jour, un juif de Bani Qouraïza m'acheta de lui et nous partîmes à Médine. Á sa vue, j'ai su que c'était le pays que l'on m'avait désigné.

J'y demeurai, entretenant les palmeraies de Bani Qouraïza jusqu'à ce qu'Allah envoya son Messager à Médine et habita chez Bani Amr Bin Âaouf.

Un jour j'étais sur le sommet d'un palmier et mon maître assis au dessous, un homme juif de ses cousins lui dit: Qu'Allah maudit Bani ceci, ils entourent un homme à ceci venu de la Mecque et prétendant qu'il est Prophète.

Par Allah, entendant cela je me mis à trembler ainsi que le palmier et j'ai failli tomber sur mon maître. Puis je descendis rapidement en m'enquêtant.

Mon maître me donna un fort coup de poing, et me dit: «ceci ne te concerne pas, à ton travail».

Je retournai au travail, et le soir j'eu rassemblé tout ce que j'avais et je partis chez le Messager . Arrivé chez lui alors qu'il était entouré de ses Compagnons, je lui dis: «Vous êtes étrangers et avez besoin d'une aide. Comme j'avais de la nourriture vouée à l'aumône, en me désignant votre place je vous l'apporte puisque vous la méritez le plus». En mettant les provisions devant eux, le Messager dit à ses compagnons: «Mangez au nom d'Allah», mais lui ne tendit pas sa main, je me suis dit: «Voilà un des premiers signes, il ne mange pas l'aumône...!!.
Puis de bon matin je me rendis chez le Messager, le lendemain, lui portant de la nourriture et lui - dis: «je ne vous ai pas vu manger l'aumône.. J'ai pour vous un cadeau» et je le mis devant lui. Il dit à ses compagnons: «Mangez le prononçant le nom d'Allah, il mangea avec eux...

Je me suis dit par Allah c'est l'autre signe. Il mange le cadeau..!!.




Continue....
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Kokojan
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Kokojan


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MessageSujet: Re: Et de la perse vint un héros cette fois...   Et de la perse vint un héros cette fois... Icon_minitimeMer 28 Juin - 21:52

Suite....

Je suis retourné pour passer le temps qu'Allah voulut, puis de retour je l'ai vu à «Baki» suivre un cortège mortuaire, entouré de ses Compagnons drapé de deux vêtements. Je le saluai. Comme je voulus voir le haut de son dos, devinant cela, il ôta l'un de ses vêtements et je trouvai le sceau de la prophétie comme on me l'a décrit.

Je l'ai embrassé en pleurant, il m'invita et je m'assis devant m'entretenir avec lui comme je le fais maintenant.

Je me suis converti à l'Islam mais l'esclavage ne me permit pas de combattre le jour de Badr et Ouhoud.

Un jour il me dit: «Signe un contrat avec ton maître pour ton affranchissement!» Cela fut fait et il ordonna à ses compagnons de m'aider. Allah me rendit libre, je vis en tant qu'un musulman libre et je pris part au combat du fossé avec tous ses détails.

Avec ses mots lumineux Salman Al Farisi raconta sa sacrée aventure en quête de la vérité religieuse qui le lie à Allah et lui détermine son rôle dans la vie...

Quel homme grandiose fut celui là..?

Quel grand succès acquis par son esprit ambitieux et sa forte volonté, qui a vaincu l'impossible et toutes les difficultés.

Quel dévouement pour la vérité.. Et quel genre de fidélité a obligé cet homme de son plein gré à quitter les propriétés de son père et sa richesse pour conforter l'inconnu avec toutes ses difficultés passant d'un pays à l'autre en trimant, priant, recherchant par son intelligence les hommes, les religions, et la vie. Il persista avec grandeur pour atteindre la vérité, et son noble sacrifice pour trouver le chemin jusqu'à ce qu'il fût vendu comme esclave... Puis Allah le récompensa loyalement, il le réunit avec la vérité, puis il lui donna la longue vie, pour voir de ses deux yeux les étendards de l'Islam hissés partout sur la terre, et ses adorateurs musulmans remplissant cette terre de bonne direction, prospérité et de justice..?!!

Qu'attendons-nous de la conversion d'un homme jouissant de cette ferveur et cette sincérité?

Son Islam était celui des fidèles vertueux. Son ascétisme, son intelligence et sa piété nous font rappeler Omar AI Khattab.

Il demeura avec Abou Darda dans une même maison.. Abou Darda passait la nuit en priant et jeûnait le jour.. Salman lui reprochait cet excès de pratiques religieuses.

Un jour Salman essaya de lui rompre son jeûne bénévole..

Abou Darda lui répondit en blâmant: «Me défends-tu de jeûner et de prier mon Allah?!

Salman lui répliqua: « Tes yeux ainsi que ta femme ont des droits sur toi, jeûne et mange. Prie et dors »...

faisant part de cela au Prophète il dit: "Salman est bien érudit.."

Le Messager complimentait son intelligence et ses connaissances, aussi bien son caractère et sa piété..

Et le jour du Khandaq (la tranchée) les Ansar, (Les Médinois) dirent: «Salman est des nôtres». Et les Emigrés (Mouhajirines) répondirent: «Plutôt il est des nôtres».

Le Messager les interpella et dit: « Salman est des nôtres et de la famille de Mohammad»!. Et il est digne de cet honneur...

Ali bin Abi Taleb lui donnait le pseudonyme de "Luqman le sage". Il fut questionné sur cela après sa mort, il dit: « C'est un homme qui appartient à la famille de Mohammad. Pouvez-vous trouver un autre pareil à Luqman le sage?».

Il apprit la première et la dernière science, et lut le premier et le dernier livre, et il était une mer inépuisable.

Il avait la place la plus noble auprès des Compagnons du Messager sans exception.

Pendant le califat d'Omar il est venu visiter Médine, Omar lui fit ce qu'il n'a point fait à personne. Il rassembla ses Compagnons et leur dit: « Allons accueillir Salman! »

Et il sortit avec eux pour l'accueillir aux confins de Médine. Salman a vécu avec le Messager depuis leur rencontre, en tant que Croyant, musulman, libre, combattant et adorateur.

Il vécut aussi avec le premier calife (Abu Bakr), puis le Prince des Croyants Omar, ensuite Othman et mourut pendant son califat. Durant cette période les drapeaux musulmans remplissaient les horizons, et les trésors et les richesses affluaient à Médine comme butins et tributs. L'argent était distribué aux gens équitablement et d'une façon stable.

Les responsabilités du gouvernement grandissaient sur les niveaux, ainsi que les responsabilités et les affaires se multipliaient.

Où était la place de Salman dans tout ce chaos?.. Où pourrions nous le trouver à l'époque de l'opulence et de la richesse..?. Regardez bien..

Voyez-vous ce vieillard respectueux assis à l'ombre faisant des paniers en jonc?...

C'est Salman.. !! Regardez-le bien.

Regardez-le dans ces vêtements si courts, qui n'arrivent jusqu'à ses genoux...

C'est lui même toujours respecté à la tête blanche, et la simplicité de son apparence..

Ses revenues annuelles variaient entre quatre et six mille dirhams, mais il ne gardait aucun pour lui-même, il disait: « J'achète pour un dirham des joncs je les tresse puis les vends à trois dirhams, je récupère un seul dirham de son coût, je donne un en aumône et le 3ème je le dépense pour ma famille. Si Omar Ben Al-Khattab ne me l'avait pas interdit, je n'aurais pas cessé d'agir ainsi. »

Et quoi encore après Ô adeptes de Mohammed?

Et quoi encore Ô hommes en tout temps et en tout lieu? Quelques uns croyaient que la vie rudimentaire, que menaient les Compagnons du Messager et leur piété, comme Abou Bakr, Omar, Abou Dharr et leurs semblables, venaient du mode de vie dans l'île d'Arabie où l'arabe trouvait sa jouissance dans la simplicité...

Nous voici devant un persan.. D'un pays prospère, riche et civilisé et il n'était pas des pauvres mais des élites.. Qu'a-t-il aujourd'hui à refuser l'argent, la richesse et les délices, et insiste à gagner un dirham par jour du travail de sa main..?.

Pourquoi refuse-t-il le poste de gouverneur en disant: «Si tu peux manger du sable sans commander deux personnes fait le».

Pourquoi fuit-il le poste du commandement à moins qu'il ne soit sur une troupe qui combat dans la voie d'Allah, ou quand il s'agit des circonstances difficiles, il l'assumait en se lamentant?.

Et qu'a-t-il lorsque le poste de gouverneur lui est assigné malgré lui, il refuse de toucher son salaire légitime..??.

Hicham ben Hassan rapporta d'après Al Hassan: « Le salaire de Salman était cinq mille, et il s'adressait à 30 milles personnes s'asseyant sur la moitié d'un drap et portant l'autre moitié ...

Il donnait tout son salaire et mangeait de son travail manuel».

Pourquoi faisait-il ceci, et vivait comme un ermite, lui le persan fils de richesse et de civilisation..?

Entendons la réponse de sa bouche sur son lit de mort, son âme s'apprêtant à rencontrer son Seigneur le Très-Haut et Miséricordieux.

Saad Ibn Abî Waqas est venu lui rendre visite, Salman pleura... Saad lui dit: « pourquoi pleures-tu Abou Abdallah..? Le Messager d'Allah est mort satisfait de toi. »

Salman lui répondit: «Par Allah je ne pleure pas craignant la mort, ni par amour de la vie, mais le Messager nous a proposé un engagement en disant: Que chacun prenne de la vie la part du voyageur me voilà entouré par toute cette opulence».

Saad a dit: « Je regardai autour de moi ne voyant qu'une grande écuelle et un récipient pour les ablutions. Alors je lui demandai: « Ô Abou Abdallah propose-nous un engagement duquel nous nous attacherons!».

« Ô Saad: Mentionne Allah quand tu veux faire une chose.

Et lors de ton jugement.

Et lorsque tu veux faire un partage. »

Voici donc celui qui a enrichi son esprit autant qu'il a délaissé la richesse du bas monde, les postes et les faveurs. Il a tenu son engagement vis-à-vis du- Prophète ainsi qu'à tous ses Compagnons de ne plus s'adonner à la vie mondaine et de n'y prendre que la provision d'un voyageur.
Salman respecte son engagement, et malgré ceci il pleura en s'apprêtant à mourir de peur d'avoir dépassé les limites.

Il n'avait à côté de lui qu'une écuelle pour manger et un récipient pour boire et faire ses ablutions. Et malgré ceci il se croyait vivant dans l'opulence...

Ne vous ai-je pas dit qu'il était le plus semblable à Omar parmi les gens?...

Durant les jours de son gouvernement sur «Médine» son comportement ne changea pas, il refusa, comme c'est déjà vu, de recevoir un sou du salaire du gouverneur, et il mangeait du travail des joncs et portait une cape plus modeste que ses habits usés.

Un jour il rencontra un homme venant de Damas portant des figues et des dattes...

Le fait fatiguait le Damasquin qui voyait devant lui un homme pauvre, songea à lui proposer de porter la charge contre un salaire en arrivant.

Il fit un signe à l'homme de s'approcher de lui, et lui dit: «Porte ceci à ma place». Et ce fut fait.

Chemin faisant ils rencontrèrent des gens, il les salua, ils lui répondirent en s'arrêtant: «Que la paix soit sur l'émir»..
La paix sur l'émir?!..

Quel émir désignèrent-ils ?? Ainsi se demandait le Damasquin...

Et il fut de plus en plus étonné lorsqu'il vit quelques uns accourir vers Salman pour l'aider à porter en disant:
Donnez-nous Ô émir..!

Le Damasquin lui avait donné à porter le sceau alors qu'il était le gouverneur de Médine (Salman Al Farisi). Il fut ébahi et ne trouvai comment s'excuser et se désoler. Il s'approcha pour reprendre la charge mais (Salman) hocha la tête en refusant et dit: « Non, jusqu'à ce que tu arrives chez toi ...! »

Un jour on lui demanda: Qu'est-ce qui vous fait haïr le poste de gouverneur..? Il répondit: « La douceur de son lait, et l'amertume de son sevrage ».

Un compagnon entra chez lui un jour le voyant en train de pétrir. Il lui demanda au sujet de la servante, pourquoi ne fit elle pas le travail ?
Il lui répondit: « Je l'ai envoyée dans une mission, et je répugnai à lui confier deux charges à la fois »...

Parlons de sa maison et de comment elle était..

Quand Salman voulut bâtir cette maison qui pouvait à peine être considérée comme maison, il demanda au maçon comment allait-il la construire?

Le maçon était intelligent, savait que Salman était pieux et ascète.... Il répondit: «N'aie crainte.. C'est une maison qui empêche la chaleur et le froid, si tu t'y mets debout la tête touche le plafond, et si tu t'y allonge les pieds touchent le mur..» !! Salman lui dit: « Oui, fais ceci !! »

Et de toutes les richesses de la vie, Salman n'avait aucune chose auquel il s'attachait, sauf un objet qu'il gardait minutieusement et le confia à sa femme en lui demandant de le cacher dans une place éloignée et sûre. Et le jour de sa mort il l'appela: « Vas m'apporter ce que je t'ai confié. »

Elle apporta cet objet qui était un sac de musc, depuis la conquête de Jaloula' il le gardait pour s'en embaumer du jour de son décès.

Puis il fit chercher un verre d'eau il y mit le musc, mélangea de sa main et dit ê sa femme: « Asperge-le autour de moi car maintenant je reçois des créatures d'Allah qui ne mangent pas la nourriture mais aiment le parfum... »

Quand elle fit cela il lui dit: «Ferme la porte sur moi et descends», et sa femme exécuta son ordre...

Puis après elle monta chez lui, alors que son âme bénite avait déjà quitté son corps et son bas monde.

Son âme monta vers Le Créateur le Très-Haut, portée sur les ailes de la passion pour rencontrer Mohammed le Messager , et ses deux compagnons, Abi Bakr et Omar.. Et une compagnie glorieuse de martyrs et de vertueux.

Tellement la passion assoiffée a fait torturer Salman... Aujourd'hui il a droit à se désaltérer et de boire à satiété...
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