Ahmad wali Karzei a été tué

Salam
Ahmad Wali Karzai a été tué ce matin.
Il a été tué a kahandahar par un de ces Gard de corps.

KANDAHAR (Reuters) - Ahmad Wali Karzaï, demi-frère du président afghan Hamid Karzaï, a été tué par balle mardi dans la province de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, vraisemblablement par l'un de ses gardes du corps, ont rapporté les autorités afghanes.

La mort de cet homme politique controversé et l'un des plus puissants du sud du pays laisse un vide à la tête de la province de Kandahar, berceau historique des Taliban et théâtre d'opérations militaires des troupes américaines.

Les Taliban ont rapidement revendiqué le meurtre, indiquant qu'ils avaient convaincu l'un de ses gardes du corps de se retourner contre lui.

"Mon plus jeune frère est mort en martyr chez lui aujourd'hui. C'est la vie de tous les Afghans, j'espère que ces malheurs que traverse chaque famille afghane cesseront un jour", a déclaré Hamid Karzaï en ouverture d'une conférence de presse avec son homologue français Nicolas Sarkozy.

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur précise qu'Ahmad Wali, chef du conseil provincial à Kandahar, a été tué par balle à son domicile.

"Il semble qu'Ahmad Wali Karzaï ait été tué par l'un de ses gardes du corps et qu'aucune personne venue de l'extérieur ne soit impliquée (dans le meurtre)", a dit à Reuters Abdoul Ghafar Sayedzada, chef du département du contre-terrorisme du ministère de l'Intérieur.

Ahmad Wali Karzaï avait déjà survécu à deux tentatives d'assassinat par le passé. En mai 2009, son convoi était tombé dans une embuscade tendue par les Taliban qui avaient tué l'un de ses gardes du corps.

En novembre 2008, il avait également survécu à une attaque contre des bâtiments gouvernementaux dans sa province, qui avait fait six victimes.

IMPLIQUÉ DANS LE TRAFIC D'OPIUM

Figure politique controversée, le demi-frère du président avait été régulièrement accusé de corruption et d'implication dans le trafic d'opium qui finance en partie l'insurrection des Taliban afghans, des charges qu'il a toujours niées.

Il était revenu en Afghanistan après la chute du régime des Taliban, laissant derrière lui une carrière de restaurateur à Chicago, aux Etats-Unis, pour devenir l'homme le plus puissant du sud du pays et se révéler un soutien de poids à son frère dans cette province instable et stratégique.

Les dirigeants étrangers le considéraient comme un frein à la lutte contre les Taliban dans la région tout en reconnaissant que la coopération avec lui était indispensable.

Plus de la moitié des meurtres commis en Afghanistan depuis le mois de mars ont été perpétrés à Kandahar, selon un récent rapport trimestriel des Nations unies.

Ismail Sameem, Marine Pennetier pour le service français
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Salam
Quelques heures apres la mort de Ahmad Wali Karzei, des rumeurs circulaient en Afghanistan pour accuser les américains de l'avoir tué, selon les rumeurs le frère de Karzei avait eu des vrais altercations avec les américains nottament sur la morts des civiles.

Ces rumeurs s'agrandissent et tous les journaux afghans accusent les américains d'être reponsables de l'assassinat.

Voici un exemple d'article


http://www.afghanpaper.com/nbody.php?id=24427

Salam
Ahmad Wali Karzei a été enterré aujourd'hui dans le carré familiale dans la province de Kahandahar en présence de son frère et d'autres membres du gouvernement.

j'ai entendue dire que c'était quelqu'un de corrompu et qu'il avait trempé dans le trafic d'opium. C'est vrai?

Salam
Le porte parole de président Karzei ainsi que plusieurs d'autres parlementaires ont été tué ce soir dans l'attaque de leurs maisons.
Des hommes armés ont pénétrés dans leur domiciles et après des heures de combats, des importantes personnes ont été tué.

La situation deviennent de plus en plus grave et triste.

Afghanistan: un proche conseiller de Karzaï assassiné à Kaboul



Un proche conseiller du président afghan Hamid Karzaï, Jan Mohammad Khan, ex-gouverneur de la province méridionale d'Ourouzgan, a été assassiné dimanche soir à son domicile de Kaboul, a annoncé à l'AFP un haut responsable afghan ayant requis l'anonymat. (© AFP photo AFP)


KABOUL (AFP) - Un proche conseiller du président afghan Hamid Karzaï, Jan Mohammad Khan, ex-gouverneur de la province méridionale d'Ourouzgan, a été assassiné dimanche soir à son domicile de Kaboul, a annoncé à l'AFP un haut responsable afghan ayant requis l'anonymat.

"Il était très proche de Karzaï", a déclaré ce responsable. "Il était aussi important (pour lui) qu'Ahmed Wali Karzaï", demi-frère du chef de l'Etat et homme fort de la région de Kandahar (sud), assassiné le 12 juillet.

Le porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur, Siddiq Siddiqi, a simplement confirmé qu'au moins deux assaillants armés avaient attaqué le domicile de M. Khan.

Un haut responsable de la police de Kaboul a indiqué sous le couvert de l'anonymat qu'un parlementaire d'Ourouzgan, Mohammad Hashem Watanwal, avait été tué en compagnie de Jan Mohammad Khan.

Sur place, plus aucun coup de feu n'était entendu, a constaté un photographe de l'AFP, non loin du domicile de la victime.

L'axe sur lequel débouche l'allée menant à la maison était bloqué par un important déploiement de forces de sécurité. "La zone n'a pas été encore totalement nettoyée", a déclaré un membre des forces de sécurité afghanes, sans plus de détails.

L'électricité a été coupée dans tout le quartier et la zone était plongée dans le noir.

Jan Mohammad Khan, d'ethnie pachtoune, appartenait, comme le président Karzaï dont il était un ami de longue date, à la puissante tribu des Popalzaï.

Il avait échappé en août 2010 à une précédente tentative d'assassinat. Une moto piégée, dont la bombe était commandée à distance, avait explosé au passage de sa voiture dans l'Ourouzgan, limitrophe de la province de Kandahar.

C'est le deuxième assassinat dans l'entourage de M. Karzaï en moins d'une semaine. Son demi-frère Ahmed Wali Karzaï a été tué par balles le 12 juillet à son domicile de Kandahar, son fief, par un proche, Sardar Mohammad, responsable d'une de ses gardes privées. Les mobiles du meurtrier, qui a été abattu, restent inconnus, même si les talibans ont revendiqué le meurtre.

Une bombe a explosé le 14 juillet dans une mosquée de Kandahar, à la fin d'une cérémonie à la mémoire d'Ahmed Wali Karzaï, au lendemain de son inhumation, faisant trois morts dont le chef du Conseil des oulémas de Kandahar.

Une importante délégation gouvernementale, dont les ministres de la Défense, de la Justice et des Travaux publics, avait quitté la mosquée peu de temps avant l'explosion.

Ces assassinats dans l'entourage présidentiel interviennent à un moment crucial, avec le lancement officiel dimanche du processus dit de transition, dans le cadre duquel l'Otan doit commencer à transmettre progressivement ses responsabilité en matière de sécurité aux forces afghanes.

La coalition a parallèlement entamé le retrait de ses forces combattantes, censé s'achever fin 2014, alors que nombre d'experts doutent de la capacité des forces afghanes d'assurer seules la sécurité du pays.
© 2011 AFP

(Reuters) - L'homme qui a tué le demi-frère du président afghan Hamid Karzaï il y a trois mois l'a fait pour des raisons personnelles et n'appartenait pas au mouvement des taliban, a déclaré samedi un haut responsable de l'Otan.

L'enquête sur la mort d'Ahmad Wali Karzaï à son domicile de Kandahar en juillet dernier montre que le garde du corps qui l'a tué venait d'apprendre qu'il serait sanctionné pour mauvaise conduite et qu'il a abattu Karzaï pour éviter d'être publiquement humilié, a expliqué ce responsable.

Le tueur était le chef d'une unité chargée de superviser les points de contrôle dans la région de Kandahar. Il avait été dénoncé auprès de Karzaï pour des mauvais traitements infligés à des habitants.

Garde du corps respecté et expérimenté, il connaissait sa victime depuis une dizaine d'années et a été immédiatement abattu par ses confrères.

"Il n'y avait aucun mobile politique. Ce n'est pas un coup de maître des insurgés", a déclaré le responsable de l'Otan, resté anonyme.

Les taliban ont revendiqué le meurtre d'Ahmad Wali Karzaï, ancien chef du conseil provincial de Kandahar, personnage aussi influent que controversé, comme ils ont revendiqué l'assassinat du gouverneur de la province de Kunduz, responsabilités que l'Otan ne met cette fois pas en doute.