Deux manifestants afghans tués par la police

Salam
Je n'ai jamais compris cette mentalité qui consiste à brûler un livre sacré dans un pays comme l'Afghanistan et surtout dans une situation comme la notre.
Encore une histoire qui va pousser un soldat afghan à vider son chargeur sur des soldats étrangers comme la dernière fois.

KABOUL (Reuters) - Deux manifestants ont été tués par la police mercredi dans la province de Parwan, dans le nord de l'Afghanistan, lors de nouvelles protestations contre la destruction d'exemplaires du Coran sur la base américaine de Bagram.

Ces décès portent à quatre le bilan des victimes des manifestations qui ont lieu depuis deux jours dans le pays.

"Les manifestants ont attaqué violemment le siège du district de la province et ont été tués par les policiers", a déclaré la porte-parole du gouverneur de la province.

Ailleurs dans le pays, 24 manifestants ont été blessés, la plupart dans la capitale. A Kaboul, les protestataires ont chargé les forces de police et brisé les vitres de véhicules.

Deux séries de fusillades se sont produites lors de ces manifestations qui ont éclaté dans au moins quatre quartiers. Selon un témoin, les tirs provenaient d'un véhicule militaire étranger garé devant une base militaire américaine.

Des responsables de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) n'étaient pas disponibles immédiatement pour commenter les événements. Des manifestants blessés interrogés en bordure de la capitale, sur la route menant à Jalalabad, ont déclaré que la police afghane avait tiré les coups de feu.

Selon le responsable de la division criminelle de la police de Kaboul, Mohammad Zahir, 21 personnes dont 11 policiers ont été blessés dans la capitale.

"MORT A L'AMÉRIQUE"

L'ambassade des Etats-Unis a été fermée et a conseillé à son personnel de rester à l'abri et tous les déplacements sont suspendus, lit-on sur son compte officiel Twitter.

Des protestataires se sont rassemblés en nombre dans un faubourg de Kaboul aux cris de "Mort à l'Amérique" et "Mort (au président Hamid) Karzaï", rapportent des témoins.

Des manifestants ont par ailleurs incendié une partie du complexe résidentiel occupé par des employés étrangers. Un témoin rapporte que l'incendie a détruit une partie de l'hôtel du "Green Village", où vivent et travaillent 1500 personnes, la plupart des travailleurs étrangers.

L'indignation a également gagné le Parlement où plusieurs manifestants ont crié "Mort à l'Amérique".

Les manifestations se sont étendues à d'autres villes.

A Jalalabad, dans l'est du pays, des manifestants se sont réunis en scandant le slogan "Longue vie au mollah Omar", en hommage à l'ancien chef des taliban afghans. Cinq personnes ont été blessées, a déclaré le porte-parole du gouverneur.

Les médias locaux rapportent que des manifestations ont également commencé à Herat, dans l'Ouest, région considérée comme l'une des plus stables de l'Afghanistan en guerre.

Environ 2.000 Afghans avaient déjà manifesté mardi devant la base de Bagram. Les manifestants ont commencé à se rassembler lorsque des ouvriers afghans ont retrouvé des restes calcinés de copies du Coran alors qu'ils ramassaient les ordures sur le site, a déclaré le bureau du gouverneur de la province.

Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a publié un communiqué d'excuses pour le "traitement inapproprié" du livre saint de l'islam. Il a ajouté qu'une enquête de l'Otan sur cet incident "profondément regrettable" était en cours.

salam

le coran ( qorban shawom) est notre livre sacré , le symbole de notre religion mais en le brûlant , il ne brûle pas l islam , il l attise...
c est trop bas par rapport à la puissance de l islam

Les talibans appellent à tuer les soldats étrangers

Les extrémistes ont appelé les croyants à venger l'outrage de l'incinération de corans en début de semaine par des militaires américains. Deux soldats de l'Otan ont été tués.

L'incinération accidentelle d'exemplaires du Coran dans la plus grande base américaine d'Afghanistan n'en finit pas de provoquer la colère des croyants. Trois nouveaux morts côté afghan sont à déplorer lors d'une troisième journée de manifestations violentes contre les installations militaires de l'Otan, tandis que deux soldats de l'Otan ont perdu la vie.

Les talibans ont exhorté jeudi matin les Afghans à «attaquer courageusement les bases militaires des envahisseurs, leurs convois militaires, les tuer, les capturer, les frapper et leur donner une leçon» afin de «défendre le livre saint», profané par le personnel de la principale base militaire américaine du pays. Les exemplaires ont été incinérés car ils servaient à transmettre des messages entre les prisonniers afghans, a expliqué Washington qui s'est confondu en excuses. «Comme la protection des vies et des biens des musulmans est le devoir des tous les musulmans, les protestataires doivent viser les forces des envahisseurs et leurs installations, pas les biens du peuple», ont affirmé les talibans dans un communiqué.
Quelques heures après cet appel à la violence, deux soldats de l'Otan ont été tués par un militaire afghan dans l'est du pays. Selon un témoin, les forces locales déployées dans cette base se sont joints aux manifestants pour tirer sur les militaires étrangers.

Salam,
Au moins neuf Afghans ont été tués, mercredi 22 février, et une trentaine d'autres blessés, dans des manifestations en Afghanistan contre l'incinération la veille d'exemplaires du Coran dans une base militaire américaine. Washington s'est confondu en excuses pour un acte "inconvenant", tout en plaidant l'"erreur".

Un manifestant est mort à Jalalabad (Est), un autre à Kaboul, a-t-on appris auprès du ministère de la santé. Six autres ont été tués dans la province de Parwan, au nord de Kaboul, selon les autorités locales.

Les corans ont été brûlés dans la nuit de lundi à mardi dans la plus grande base américaine du pays, à Bagram, à 60 km au nord de Kaboul, selon les autorités et des employés afghans. Aussitôt, le commandant en chef de la force de l'OTAN, le général John Allen, avait présenté ses excuses et plaidé l'"erreur", suivi par le chef du Pentagone, Leon Panetta.

DES MESSAGES DE PRISONNIERS DISSIMULÉS ENTRE LES PAGES

Ils tentaient ainsi d'éviter que n'éclate un mouvement de colère envers les Américain, au moment où Washington tente d'ouvrir au Qatar des négociations de paix avec les talibans et poursuit le retrait de ses troupes combattantes, censées avoir quitté le pays à la fin de 2014.

Dès mardi matin, une manifestation aux portes Bagram avait rassemblé plusieurs milliers de personnes. Mercredi, à Kaboul, une foule en colère a bombardé de pierres la base américaine de l'ISAF Camp Phoenix, incendié des voitures et attaqué des boutiques voisines. La police antiémeute afghane a vite été débordée, avant d'envoyer des renforts. Les soldats américains de Camp Phoenix ont dû tirer en l'air pour tenter de disperser les émeutiers. A Jalalabad, qui abrite également une importante base militaire de la force internationale, un millier d'étudiants bloquaient également les principaux axes.

Plusieurs milliers d'Afghans avaient déjà violemment protesté, mardi, devant la base américaine de Bagram.

Plusieurs milliers d'Afghans avaient déjà violemment protesté, mardi, devant la base américaine de Bagram.AFP/SHAH MARAI

A Washington, le secrétaire à la défense, Leon Panetta, a confirmé, mardi, que des soldats américains s'étaient "débarrassés" d'exemplaires du Coran de manière "inconvenante". Des responsables américains ont indiqué qu'ils avaient été brûlés parce qu'ils servaient à dissimuler des messages passés entre des prisonniers afghans de la prison dépendant de la base de Bagram.

Le président Hamid Karzaï a demandé, mercredi, aux Etats-Unis qu'ils transfèrent le plus vite possible le contrôle total de la prison de Bagram à l'Afghanistan. "Plus tôt vous effectuerez le transfert de la prison, moins vous aurez de problèmes et d'incidents malheureux", a déclaré M. Karzaï à Ashton B. Carter, le vice-secrétaire d'Etat à la défense américain.

Aux yeux de nombreux Afghans, cette prison est l'un des symboles de l'occupation américaine. Certains la présentent même comme le "Guantanamo afghan". Hamid Karzaï, dénonçant "de nombreux cas de violation de la Constitution afghane, d'autres lois du pays et des conventions en vigueur sur les droits de l'homme" avait déjà lancé début janvier un ultimatum aux Etats-Unis pour qu'ils rendent le contrôle de ce centre de détention au gouvernement. Après expiration de cet ultimatum, début février, le président afghan en avait lancé un deuxième, qui expirera début mars.

DES INCIDENTS RÉGULIERS



Les profanations du Coran par des soldats étrangers, qui surviennent périodiquement en Afghanistan, déclenchent systématiquement des manifestations violentes. Plus généralement, des atteintes à l'islam, aux coutumes et traditions afghanes ou tout simplement à des règles élémentaires de conduite par les troupes de l'OTAN sont relativement fréquentes. Au début du mois de janvier, une vidéo de quatre marines américains urinant sur des cadavres de talibans présumés a été mise en ligne, provoquant une polémique énorme, finalement non suivie d'effet, aucune manifestation ne s'étant tenue à Kaboul ni ailleurs en Afghanistan. Quelques jours plus tard, un militaire afghan tuait quatre soldats français et en blessait quinze autres qui l'entraînaient, et justifiait son acte par la vue de cette vidéo.

Une autre vidéo, montrant des soldats anglais demandant à des enfants de leur toucher le sexe à travers leurs treillis avait également "dégoûté" le gouvernement afghan, sans pourtant provoquer des troubles à l'ordre public. En avril 2011, dix personnes sont mortes et des dizaines de personnes ont été blessées lors de manifestations pendant plusieurs jours après que le pasteur américain Terry Jones eut brûlé un coran en Floride.

Un militaire afghan a ouvert le feu, jeudi 23 février, sur des soldats de l'OTAN lors d'une manifestation, tuant deux d'entre eux, a annoncé l'ISAF (International Security Assistance Force). Selon le gouverneur du district, les deux soldats étaient américains. "Alors que les manifestants s'approchaient de la base américaine, un soldat afghan à ouvert le feu sur des militaires américains, en tuant deux. Il s'est ensuite enfui dans la foule", a déclaré Mohammad Hassad, gouverneur du district de Khogyani, dans l'est de l'Afghanistan.

Selon lui, le drame est directement lié aux émeutes antiaméricaines qui ont éclaté depuis trois jours et qui ont fait douze morts mercredi. En cause, l'incinération d'exemplaires du Coran dans une base militaire américaine. Un incident dont s'est rendu responsable un "officier américain", accuse Kaboul.

EXCUSES AMÉRICAINES

Dans la nuit de lundi à mardi, des exemplaires du Coran confisqués à des détenus de la prison de la base américaine de Bagram, à soixante kilomètres au nord-est de Kaboul, ont été incinérés parce que, selon des responsables à Washington, ils servaient à faire passer des messages entre prisonniers. Les plus hauts responsables militaires et civils des Etats-Unis se sont confondus en excuses, et ont plaidé l'"erreur" et l'"ignorance" de ceux qui avaient jeté les livres dans l'incinérateur de la base.

Jeudi, le président américain, Barack Obama, a lui aussi présenté ses "excuses les plus sincères" dans une lettre envoyée à son homologue afghan, Hamid Karzaï. M. Obama, qui a insisté sur le fait que cette "erreur" avait été "commise par inadvertance", assure que "des mesures seront prises pour éviter la répétition (de tels actes), ce qui inclut que les responsables rendent des comptes".

RÉACTIONS CONTRADICTOIRES DES TALIBANS

Ces manifestations ne pouvaient se dérouler à un pire moment pour les Etats-Unis, qui veulent retirer progressivement et sans trop d'embûches leurs cent mille soldats combattants d'Afghanistan d'ici à la fin de 2014, en laissant un pays pacifié, notamment grâce aux discussions de paix qu'ils tentent de lancer avec les talibans au Qatar.

Des talibans qui paraissent d'ailleurs hésitants dans leur stratégie. Jeudi, dans un communiqué, ils ont appelé les Afghans à "attaquer courageusement les bases militaires des envahisseurs, leurs convois militaires, à les tuer, à les capturer, à les frapper et à leur donner une leçon" afin de "défendre le Livre saint". La veille, leur porte-parole Zabiullah Mudjahid indiquait pourtant "condamner de la manière la plus ferme la profanation du saint Coran", mais que cet acte "n'affecterait pas le processus au Qatar", où les rebelles pourraient ouvrir un bureau de représentation pour discuter avec les Etats-Unis.

Le président Hamid Karzaï a "appelé au calme", mercredi soir, "jusqu'à ce qu'une enquête" qu'il a réclamée sur les morts des manifestants "soit achevée". Les profanations du livre saint de l'islam ou des actes commis par des soldats étrangers considérés comme blasphématoires par les musulmans se produisent régulièrement en Afghanistan, entraînant généralement des manifestations violentes.

Salam
La population se révole à Herat après la prière de vendredi, 4 morts dont 3 manifestants.

Trois manifestants et un militaire afghan ont été tués vendredi 24 février à Herat (ouest de l'Afghanistan) lors de manifestations anti-américaines contre l'incinération de Corans dans une base militaire américaine mardi, a indiqué un responsable provincial.

Un soldat afghan et un manifestant sont morts au moment où des protestataires essayaient de marcher sur le consulat des Etats-Unis de Herat, a-t-on appris auprès d'un porte-parole de la province de Herat, Moheedin Noori. Mais selon une source sécuritaire, les deux personnes mortes près du consulat sont des civils.

VIVE LES AFGHANS, QUE LES CHLEUHS COMME IPPO EN PRENNE DELA GRAINE !!!!!

salam

Hezbi islami a réussit de recruter pas mal de gens parmi les manifestants notamment dans la province de Nangarhar et Qundoz

Ce genre d'evenement et comportements nous prouve que les soldats occidentaux sont les réels haineux et non les résistants afghans