|
| Deux militaires tués par balles à Montauban | |
| | Auteur | Message |
---|
Paktiawal Membre Extra
Nombre de messages : 565 Localisation : Zamin Date d'inscription : 22/02/2010
| Sujet: Deux militaires tués par balles à Montauban Jeu 15 Mar - 19:56 | |
| Salam,
Deux militaires ont été tués par balles à Montauban, jeudi 15 mars, dans l'après-midi, par un tireur à deux-roues, qui a pris la fuite, selon le ministère de la défense. Un troisième militaire a été touché, son pronostic vital est engagé.
Selon une source proche de l'enquête, la fusillade est survenue dans la rue vers 14 heures, non loin du siège du 17e régiment du génie parachutiste (RGP). Les trois militaires, âgés de 28, 26 et 24 ans, qui étaient en tenue, se trouvaient à proximité de commerces lorsqu'un tireur à scooter, qui portait un casque à visière, a ouvert le feu sur eux, d'après la préfecture.
D'après la chaîne d'information LCI, les victimes étaient en train de retirer de l'argent à un distributeur automatique de billets et deux hommes seraient activement recherchés par les forces de l'ordre. Les enquêteurs ont, selon une source policière, retrouvé une quinzaine de douilles sur les lieux. Un important dispositif de policiers et de gendarmes a été mobilisé.
LE MINISTRE DE LA DÉFENSE FAIT PART DE "SA PLUS VIVE ÉMOTION"
Le ministre de la défense, Gérard Longuet, a fait part de "sa plus vive émotion" et "adresse ses pensées aux familles des défunts, ainsi qu'au 17e régiment du génie parachutiste". Il a ajouté qu'il faisait "confiance à la justice, sous l'autorité du procureur de la République, pour que toute la lumière soit faite au plus vite sur cet acte criminel".
Le 11 mars, un militaire qui n'était pas en service avait été tué par balles dans des circonstances proches dans un quartier résidentiel de Toulouse, également dans le sud-ouest de la France. L'homme, un sous-officier du 1er régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal dans la banlieue de Toulouse, et âgé de 30 ans, se tenait à proximité de sa moto, non loin d'un gymnase, lorsqu'un autre motard s'est approché de lui, lui a tiré au moins une balle en pleine tête, avant de prendre la fuite sur son deux-roues. Les enquêteurs ont indiqué qu'ils étudiaient diverses hypothèses, dont celle d'un règlement de comptes.
De source policière, on se refusait jeudi après-midi à établir tout lien entre les deux affaires. Les sapeurs-parachutistes du 17e RGP, un millier d'hommes environ, spécialisés dans le déminage, le franchissement d'assaut et le combat urbain, sont régulièrement déployés lors des opérations extérieures de l'armée française, en Afghanistan, au Liban ou en ex-Yougoslavie.
| |
| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Deux militaires tués par balles à Montauban Jeu 15 Mar - 20:07 | |
| Salam Apparement ce sont trois militaires, le dernier blessé est aussi mort suite à ces blessures. | |
| | | Paktiawal Membre Extra
Nombre de messages : 565 Localisation : Zamin Date d'inscription : 22/02/2010
| Sujet: Re: Deux militaires tués par balles à Montauban Jeu 15 Mar - 20:23 | |
| Ils ne savent toujours pas qui les a tués et pourquoi... | |
| | | Paktiawal Membre Extra
Nombre de messages : 565 Localisation : Zamin Date d'inscription : 22/02/2010
| Sujet: Re: Deux militaires tués par balles à Montauban Sam 17 Mar - 4:33 | |
| Les assassinats de deux militaires à Montauban, vendredi 16 mars, et d'un autre à Toulouse, dimanche 11 mars, pourraient être liés. L'emploi de la même arme ainsi que la similitude des modes opératoires ont convaincu la justice de dessaisir Montauban et de regrouper les deux procédures à Toulouse, a expliqué le procureur de Toulouse, Michel Valet. "Le lien a été fait de façon certaine entre les deux événements de Toulouse et de Montauban. Il est possible de dire que la balle tirée à Toulouse et les balles tirées à Montauban proviennent d'une seule et même arme", a-t-il déclaré. Le parquet a cependant indiqué qu'aucun suspect n'a encore été identifié.
Deux paras abattus dans la rue, quatre jours après l'assassinat d'un militaire. Jeudi 15 mars, peu après 14 heures, trois soldats du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) retiraient de l'argent au distributeur d'un petit centre commercial situé juste en face de leur caserne. Devant de nombreux témoins, un homme, posté à proximité sur un scooter, s'est alors approché du groupe, le visage dissimulé sous un casque noir à visière. Armé d'un pistolet automatique, il a tiré à bout portant dans la tête de deux soldat. Le troisième soldat a tenté de se mettre à l'abri, mais a également été touché au crâne. Il a été opéré, mais était toujours entre la vie et la mort vendredi.
Le tueur, décrit comme un homme de petite taille, habillé tout en noir, a agi avec beaucoup de calme. Il s'est enfui, le carrefour et la géographie des lieux facilitant sa fuite. Un périmètre de sécurité a été installé autour de la scène du crime. Dimanche à Toulouse, un militaire de 30 ans, membre du 1er régiment du train parachutiste de Francazal, en civil, avait été tué d'une balle en pleine tête par un meurtrier à deux-roues. Il s'agit d'un calibre de 11,43 mm, dont des traces ont été retrouvées sur les deux scènes de crime.
Le dispositif mis en place est à la mesure du choc. La justice a décidé de dessaisir la police judiciaire de Montauban et de confier les deux enquêtes à celle de Toulouse. La sous-direction antiterroriste et la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) sont alertées. L'armée de terre a annoncé que des mesures de vigilance renforcée ont été prises pour les militaires stationnés dans la région de Toulouse, à qui l'on a demandé de ne pas porter l'uniforme hors des enceintes militaires. Le ministre de la défense, Gérard Longuet, s'est rendu à Montauban quelques heures après le drame.
Les enquêteurs n'écartent aucune piste. La piste d'un tueur unique et isolé semble cependant émerger alors que celle d'un règlement de compte lié à une affaire de stupéfiants semble peu probable. Les trois victimes de Montauban appartiennent à un régiment spécialisé dans le déminage, le franchissement d'assaut et le combat urbain, et régulièrement déployé lors des opérations extérieures de l'armée française, en Afghanistan, au Liban ou en ex-Yougoslavie. Leur régiment a été déployé récemment, mais les trois hommes ne faisaient pas partie de la compagnie concernée. Les enquêteurs relèvent également que trois victimes sont d'origine maghrébine, la quatrième antillaise. "Je ne crois pas aux coïncidences", confie un haut responsable policier, qui redoute de nouveaux actes, "que ce soit un fou ou un terroriste". | |
| | | Paktiawal Membre Extra
Nombre de messages : 565 Localisation : Zamin Date d'inscription : 22/02/2010
| Sujet: Re: Deux militaires tués par balles à Montauban Sam 17 Mar - 4:37 | |
| L'affaire est jugée suffisamment grave pour mobiliser tous les services de l'Etat. Le ministre de la défense, Gérard Longuet, s'est rendu dès jeudi 15 mars dans la soirée à Montauban (Tarn-et-Garonne), où deux soldats en tenue du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) ont été abattus en plein centre-ville, un troisième se trouvant encore vendredi matin entre la vie et la mort. La police judiciaire de Toulouse est saisie. La sous-direction anti-terroriste et la Direction centrale du renseignement intérieur sont alertées. L'armée de terre a annoncé que des mesures de vigilance renforcée ont été prises pour les militaires stationnés dans la région de Toulouse, à qui l'on a demandé de ne pas porter l'uniforme hors des enceintes militaires.
La portée symbolique de cet acte est forte, et l'armée ne cache pas son trouble. Depuis l'assassinat de l'ingénieur général de l'armement René Audran tué devant chez lui par les terroristes d'Action directe en 1985, aucun meurtre d'un militaire en uniforme et dans l'espace public n'aurait été commis en France. En outre, un autre militaire parachutiste a trouvé la mort dans des circonstances similaires et dans la même région, le 11 mars.
"IL A ABATTU LE DERNIER MILITAIRE COMME UN ANIMAL"
Jeudi, peu après 14 heures, les trois soldats du 17e RGP retiraient de l'argent depuis un distributeur d'un petit centre commercial situé juste en face de la caserne Doumerc. Devant de nombreux témoins, un homme, posté à proximité sur un scooter puissant, s'est alors approché du groupe. Le visage dissimulé sous un casque noir à visière, armé d'un pistolet automatique de calibre 11,43, il a tiré à bout portant dans la tête du soldat de première classe Mohamed Legouad, 26 ans, et du caporal Abel Chenoulf, 24 ans.
Une bougie dans la rue où les militaires ont été tués à Montauban, vendredi 16 mars.
Le caporal Loïc Lieber, 28 ans, a tenté de se mettre à l'abri, et, à quelque distance du distributeur, il a été lui aussi froidement visé au crâne. Il a été opéré à Montauban avant d'être hospitalisé à Toulouse dans la soirée. "Il a abattu le dernier militaire comme un animal", a témoigné dans La Dépêche du Midi une employée du bureau de tabac. Dix-sept douilles ont été retrouvées. Le tueur, décrit comme un homme de petite taille, a agi avec un grand calme. Après avoir vidé un chargeur, abandonné sur place, il en a introduit un autre dans son arme. Selon des témoins, il aurait également écarté une vieille dame avant de tirer sur les militaires. Malgré le déploiement du plan Epervier, il pris la fuite.
Dimanche 11 mars, près de la Cité de l'espace à Toulouse, un sous-officier du 1er régiment du train parachutiste de Francazal avait été abattu dans des conditions proches. Ce jour-là, Imad Ibn-Ziaten, 30 ans, n'était pas en tenue. Mais, victime d'un même mode opératoire, il est tombé sous les balles d'un homme qui a pris la fuite en scooter. Le tueur s'était approché pour le viser à la tête, à bout portant là aussi. Le calibre de l'arme était le même.
LA PISTE D'UN TUEUR UNIQUE ET ISOLÉ ÉMERGE
Les enquêteurs n'écartent aucune hypothèse, même si un règlement de compte lié à une affaire de stupéfiants leur semble peu probable. La piste d'un tueur unique et isolé émerge. "Il y a des ressemblances troublantes entre les deux affaires", a indiqué Michel Valet, le procureur de Toulouse. Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a indiqué que les pistolets automatiques utilisés à Toulouse puis à Montauban sont "du même calibre" mais "pas forcément la même arme".
Ces actes sont-ils liés à l'engagement en Afghanistan ? Le 17e RGP a été déployé récemment, mais les trois hommes ne faisaient pas partie de la compagnie concernée. Le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a condamné "un assassinat lâche et inqualifiable", tout en se refusant à établir un lien avec la présence de soldats français en Afghanistan.
Les crimes ont-ils une connotation raciste ou communautaire ? Les enquêteurs relèvent que trois victimes sont d'origine maghrébine, la quatrième antillaise. "Je ne crois pas aux coïncidences", confie un haut responsable policier, qui redoute de nouveaux actes, "que ce soit un fou ou un terroriste". La région toulousaine compte de nombreux régiments parachutistes. "Les militaires n'ont pas de raison de raser les murs", a voulu rassurer le ministre de la défense, Gérard Longuet. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Deux militaires tués par balles à Montauban | |
| |
| | | | Deux militaires tués par balles à Montauban | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |