| | Poeme Algerien | |
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Auteur | Message |
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azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 17:53 | |
| Un poème magnifique qui décrit la souffrance d'un jeune homme .Il y'a des passages un peu crus j'ai hésité à censuré mais au final je préfère laisser comme tel de peur d'enlever tout le charme du poème
HISTOIRE : Une jeune fille, bent Ahmed Belbey, originaire de Beni Hilal, née en 1852. Elle aimait secrètement son cousin Saïd. Un amour devenu célèbre, après la mort de Hizia en 1875, à l’âge de 23 ans. Ne pouvant supporter la douleur de la mort de sa bien-aimée, Saïd erre quelque temps, avant de demander au grand poète de la région, Ben Guitoun, de l’immortaliser par un poème. Le maître du melhoun le prend en pitié, après avoir écouté son histoire d’amour
LA Traduction française :Hizia Traduction de C. SONNECK (1902)
« Amis, consolez-moi; je viens de perdre la reine des belles. Elle repose sous terre. Un feu ardent brûle en moi ! Ma souffrance est extrême. Mon coeur s'en est allé, avec la svelte Hiziya. hélas ! Plus jamais je ne jouirai de sa compagnie. Finis les doux moments, où, comme au printemps, les fleurs des prairies, nous étions heureux. Que la vie avait pour nous de douceurs ! telle une ombre, la jeune gazelle a disparu, en dépit de moi ! Lorsqu'elle marchait, droit devant elle, ma bien-aimée était admirée par tous. Telle le bey du camp qui s'avance un cimeterre à la ceinture. Entouré de soldats et suivi de cavaliers qui sont venus à sa rencontre, pour lui remettre chacun un présent; Armé d'un sabre d'Inde, il lui suffit de faire un geste de la main, pour partager une barre de fer, ou fendre un roc. Il a tué un grand nombre d'hommes, ennemis du bien. Orgueilleux et superbe, il s'avance fièrement. C'est assez glorifier le bey ! Dis-nous, chanteur, dans une nouvelle chanson les louanges de la fille d'Ahmad ben al-Bey.
Amis, consolez-moi; je viens de perdre la reine des belles. Elle repose sous terre. Un feu ardent brûle en moi ! Ma souffrance est extrême. Mon coeur s'en est allé, avec la svelte Hiziya.
Lorsqu'elle laisse flotter sa chevelure, un suave parfum s'en dégage. Ses sourcils forment deux arcs bien dessinés, telle la lettre noun, tracée dans un message. Ton oeil ravit les coeurs, telle une balle de fusil européen, qui aux mains des guerriers, atteint sûrement le but. Ta joue est la rose épanouie du matin, et le brillant oeillet; le sang qui l'arrose lui donne l'éclat du soleil. tes dents ont la blancheur de l'ivoire, et, dans ta bouche étincelante, la salive a la douceur du lait des brebis ou du miel qu'apprécient tant les gourmets. Admire ce cou plus blanc que le coeur du palmier. C'est un étui de cristal, entouré de colliers d'or. Ta poitrine est de marbre; il s'y trouve deux jumeaux, que mes mains ont caressés, semblables aux belles pommes qu'on offre aux malades. Ton corps a la blancheur et le poli du papier, du coton ou de la fine toile de lin, ou encore de la neige, tombant par une nuit obscure. Hiziya a la taille fine; sa ceinture, penche de côté, et ses tortis entremêlés retombent sur son flanc repli par repli. Contemple ses chevilles; chacune est jalouse de la beauté de l'autre; lorsqu'elles se querellent elles font entendre le cliquetis de leurs khelkhals, surmontant les brodequins (vaste plaine au S. E. de Sétif où les nomades de Biskra venaient faire paître leurs troupeaux en été )
Quand nous campions à Bazer1, je me rendais auprès d'elle le matin; alors nous goûtions les joies de ce monde. je saluais la gazelle; j'observais les présages; heureux comme un homme fortuné, possédant les trésors de l'univers. La richesse n'avait pour moi aucune valeur, comparée au tintement des khelkhals de Hiziya, quand je franchissais les collines pour aller la rencontrer. Lorsqu'au milieu des prairies, elle balançait son corps avec grâce, et faisait résonner son khelkhal, ma raison s'égarait; un trouble profond envahissait mon coeur et mes sens.
Après avoir passé l'été dans le Tell, nous redescendîmes vers le Sahara, ma belle et moi. Les litières étaient fermées; la poudre retentissait; mon cheval gris m'entraînait vers Hiziya. Ils ont conduit les palanquins des belles, et ont campé à Azal, face à Sidi Lahcen et à Zerga. Ils se sont dirigés vers Sidi Said vers al- Matkaouak, puis sont arrivés le soir à M'Doukal. Ils sont repartis de bon matin, au lever de la brise, vers Sidi Mohammed, ornement de cette paisible contrée. De là, ils ont conduit les litières à al-Makhraf. Mon cheval, tel un aigle, m'emporte dans les airs, en direction de Ben Seghir, avec la belle aux bras tatoués. Après avoir traversé l'Oued, ils sont passés par Al Hanya. Ils ont dressé leurs tentes à Rous at-Toual, près du désert. L'étape suivante mène à Ben Djellal. De là, ils se sont dirigés vers El Besbes, puis vers El-Herimek, avec ma bien-aimée Hiziya. A combien de réjouissances avons-nous pris part ! Mon cheval gris, disparaissait presque dans l'arène, (derrière un rideau de poussière); on aurait dit un fantôme. Ma belle était grande comme la hampe d'un étendard; ses dents, lorsqu'elle souriait, formaient une rangée de perles; elle parlait par allusions, me faisant ainsi comprendre (ce qu'elle voulait dire). La fille de Hmida brillait, telle l'étoile du matin; elle éclipsait ses compagnes, semblable à un palmier qui seul, dans le jardin, se tient debout, grand et droit. Le vent l'a déraciné, il l'a arraché en un clin d'oeil. Je ne m'attendais pas à voir tomber ce bel arbre; je pensais qu'il était bien protégé. mais j'ignorais que Dieu, souverainement bon, allait la rappeler à Lui. Le Seigneur a abattu (ce bel arbre).
je reprends mon récit. Nous avons campé ensemble sur l'Oued Ithel; c'est là que la reine des jouvencelles me dit adieu. C'est cette nuit-là qu'elle passa de vie à trépas; c'est là que la belle aux yeux noirs quitta ce monde. Elle se tenait serrée contre ma poitrine, lorsqu'elle rendit l'âme. Les larmes remplirent mes yeux, et s'écoulaient sur mes joues. Je pensais devenir fou, et me mis à errer dans la campagne, parcourant tous les ravins des montagnes et des collines. Elle a ravi mon esprit et enflammé mon coeur la belle aux yeux noirs, issue d'une race illustre. On l'enveloppa d'un linceul, la fille de notable; ce spectacle a augmenté ma fièvre, et ébranlé mon cerveau. On la mit dans un cercueil, la belle aux magnifiques pendants d'oreilles. Je demeurais stupide, ne comprenant pas ce qui m'arrivait. On l'emporta dans un palanquin, embelli par des ornements, la belle, cause de mes chagrins, qui était grande telle la hampe d'un étendard. Sa litière était ornée de broderies bigarrées, scintillantes comme les étoiles, et colorées comme un arc-en- ciel, au milieu des nuages, quand vient le soir.
Elle était tendue de soie et tapissée de brocart. Et moi, comme un enfant, je pleurais la mort de la belle Hiziya. Que de tourments j'ai endurés pour celle dont le profil était si pur ! Je ne pourrai plus vivre sans elle. Elle est morte du trépas des martyrs, la belle aux paupières teintées d'antimoine ! On l'emporta vers un pays nommé Sidi Khaled. Elle se trouva la nuit sous les dalles du sépulcre, celle dont les bras étaient ornés de tatouages; mes yeux ne devraient plus revoir la belle aux yeux de gazelle. Ô fossoyeur ! ménage l'antilope du désert; ne laisse point tomber de pierres, sur la belle Hiziya ! Je t'en adjure, par le livre saint, ne fais point tomber de terre sur celle qui brille comme un miroir. S'il fallait la disputer à des rivaux, je fondrais résolument sur trois troupes de guerriers. Je l'enlèverais par la force des armes aux ennemis. Dussé-je le jurer par la tête de la belle aux yeux noirs, je ne compterais pas mes adversaires, fussent-ils au nombre de cent. Si elle devait rester au plus fort, je jure que nul ne pourrait me la ravir; j'attaquerais, au nom de Hiziya, une armée entière. Si elle devait être le trophée d'un combat, vous entendriez le récit de mes exploits; je l'enlèverais de haute lutte, devant témoins. S'il fallait la mériter au cours de rencontres tumultueuses, je combattrais durant des années, pour elle. Je la conquerrais au prix de persévérants efforts, car je suis un cavalier intrépide. Mais puisque telle est la volonté de Dieu, maître des mondes, je ne puis détourner de moi cette calamité. Patience ! Patience ! J'attends le moment de te rejoindre : je pense à toi, ma bien-aimée, à toi seule ! Amis, mon cheval me fendait le coeur, lorsqu'il s'élançait en avant (attristé par la perte de Hiziya). Après la mort de ma bien-aimée, il s'en est allé, et m'a quitté. Mon cheval était plus rapide que tous les autres chevaux du pays; dans les échauffourées, on le voyait en tête du peloton. Quels prodiges n'accomplissait-il pas sur le champ de bataille ! Il se montrait au premier rang. Sa mère descendait du fameux Rakby2. (Nom d'un étalon célèbre amené du Maroc par si Ahmed Tidjani ) Combien il excellait dans les joutes entre les douars, à la suite de la tribu en marche; je tournoyais avec lui insouciant de ma destinée ! Un mois plus tard, il m'avait quitté; trente jours après Hiziya. Cette noble bête mourut; le voilà au fonds d'un précipice; il ne survécut pas à ma bien-aimée. Tous deux sont partis pour toujours. Les rênes de mon cheval gris sont tombés de mes mains. Ô Douleur ! Dieu, en les rappelant à lui, m'a enlevé toute raison de vivre. Mon âme est près de s'éteindre, après leur cruelle perte. Je pleure cette séparation, comme pleure un amoureux. Mon coeur se consume chaque jour davantage; ma vie n'a plus de sens. Pourquoi pleurez-vous mes yeux ? Nul doute que les plaisirs du monde vous raviront. Ne me ferez-vous point grâce ? la belle aux cils noirs a ravivé mes tourments; celle qui faisait la joie de mon coeur repose sous la terre. Je pleure la belle aux dents de perles; mes cheveux ont blanchi; et mes yeux ne peuvent supporter cette séparation. Le soleil qui nous a éclairé, est monté au Zénith, se dirigeant vers l'Occident; il s'est éclipsé après avoir été le sommet de la voûte céleste, au milieu du jour. La lune qui se montre à nous, a brillé pendant le mois du Ramadhan, puis a disparu du ciel, après avoir fait ses adieux au monde. Ce poème, je le dédie à la mémoire de la reine du siècle, fille d'Ahmed, et descendante de l'illustre tribu des Douaouda. Telle est la volonté de Dieu, mon Maître Tout-Puissant. Le Seigneur a manifesté sa volonté, et a rappelé à lui Hiziya. Mon Dieu ! Donne-moi la patience; mon coeur meurt de son mal, emporté par l'amour de la belle, qui a quitté ce monde. Elle vaut deux cents chevaux de race, et cent cavales issues de Rakby. Elle vaut mille chameaux; elle vaut une forêt de palmiers des Ziban. Elle vaut tout le pays du Djérid; elle vaut le pays des noirs, et des milliers de Haoussas. Elle vaut les Arabes du Tell et du désert, ainsi que tous les campements des tribus, aussi loin que puissent atteindre les caravanes, voyageant à travers les cols des montagnes. Elle vaut ceux qui mènent la vie bédouine, et ceux qui habitent les continents. Elle vaut ceux qui se sont installés dans des demeures permanentes et mènent une vie de citadins.
Elle vaut les trésors, la belle aux beaux yeux; et si cela ne suffit pas, ajoutes-y les habitants des villes. Elle vaut les troupeaux des tribus, les bijoux, les palmiers des oasis, le pays des Chaouias. Elle vaut ce que renferment les océans; elle vaut les Bédouins et citadins vivant au delà du Djebel Amour, et jusqu'à Ghardaïa. Elle vaut, elle vaut le Mzab, et les plaines du Zab, hormis les saints et les marabouts. Elle vaut les chevaux recouverts de riches carapaçons, et l'étoile du soir; cela est peu, trop peu, pour ma bien-aimée, unique remède à mes maux. Je demande pardon au Seigneur; qu'il ait pitié de ce malheureux ! Que Mon Seigneur et Maître pardonne à celui qui gémit à ses pieds ! Elle avait 23 ans, la belle à l'écharpe de soie. Mon amour l'a suivie; il ne renaîtra jamais dans mon coeur. Consolez-moi de la perte de la reine des gazelles. Elle habite la demeure des ténèbres, l'éternel séjour. Jeunes amis ! Consolez-moi de la perte du faucon. Elle n'a laissé que le lieu où sa famille a campé, et qui porte son nom. Bonnes gens ! Consolez-moi de la perte de la belle aux khelkhals d'argent pur; on l'a recouverte d'un voile de pierre reposant sur des fondations bien bâties. Amis ! Consolez-moi de la perte de la cavale de Dyab3 qui n'eut d'autre (l'un des principaux héros de la geste des banou Hilal ) maître que moi. J'avais de mes mains, tatoué de dessins quadrillés, la poitrine de la belle à la fine tunique, ainsi que ses poignets. Bleus comme le col du ramier, leurs traits ne se heurtaient pas; ils étaient parfaitement tracés, quoique sans plume; seules mes mains avaient exécuté ce travail. J'avais dessiné ce tatouage entre ses seins, lui donnant d'heureuses proportions. Au-dessus des bracelets qui paraient ses poignets, j'avais écrit mon nom. Même sur ses chevilles, j'avais figuré un palmier ! Que ma main l'avait bien dessiné ! Ah ! La vie est ainsi faite ! Saiyed, toujours épris de toi, ne te reverra plus; le seul souvenir de ton nom, lui fait perdre ses sens. Pardonne-moi, Dieu compatissant; pardonne aussi à tous les assistants; Saiyed est triste; il pleure celle qui lui était si chère. Aie pitié de l'amoureux, et pardonne à Hiziya; réunis-les dans le sommeil, Seigneur ! Ô Dieu, le Très-Haut. Pardonne à l'auteur, qui a composé ce poème; son nom est formé de deux mim, d'un ha et d'un dal (Mohamed). Ô Toi qui connais l'avenir ! Donne la résignation à cet homme, qui est fou (de douleur); je pleure comme un exilé; mes larmes apitoieraient même mes ennemis. Je ne mange plus; toute nourriture m'est devenue insipide; mes paupières ne connaissent plus le sommeil. Cette pièce a été composée trois jours seulement après la mort de celle qui me fit ses adieux, et ne revint plus vers moi.
Ô vous qui m'écoutez ! Ce poème a été achevé en 1295 de l'Hégire4. (fin de l'année 1878 ap. J. C.)Ould Seghir a composé, au mois de l'Aid El-Kebir, cette chanson. A Sidi Khaled ben Sinan, Ben Guittoun a chanté celle que vous aviez vue vivante _________________ | |
| | | Juba Membre Extra
Nombre de messages : 7003 Age : 37 Date d'inscription : 20/03/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 18:02 | |
| il etait inspiré le poete, c un roman ce truc | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 18:05 | |
| - Juba a écrit:
- il etait inspiré le poete, c un roman ce truc
il pleure sa bien aimée faut le comprendre ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 18:31 | |
| C'est pas un poem ce truc, c'est une nouvelle lol |
| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 18:43 | |
| Salam C'est mille et une nuit que tu nous a balancé là, franchement j'aime les poemes et là j'ai pas eu le courage de le lire, il est trop long, il pouvait pas faire plus court ? | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 18:47 | |
| Bande de jaloux je defi toute personne de faire mieux!
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| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 19:18 | |
| - azerty a écrit:
- Bande de jaloux je defi toute personne de faire mieux!
Tiens pour commencer, de Hafez, notre grand poete. Tu ne sais pas ce qu'est l'Amour. Il te faudrait être intrépide Et connaître tout le parcours, si tu veux devenir un guide. A l'école de Vérité, auprès du professeur d'Amour, Tâche, ô mon fils, de mériter d'être comme ton père, un jour. Le cuivre vil de l'existence, laisse-le tomber en chemin, Et que te transmute en or pur l'élixir de l'Amour divin. Dormir, manger, voilà ce qui t'a mis au-dessous de toi-même. Cesse de manger, de dormir, et tu redeviendras toi-même. Que la lumière de l'Amour embrase ton cœur et ton âme, Et toi, tu deviendras meilleur que le soleil dans le ciel bleu. Plonge-toi donc, comme un éclair, dans l'Océan même de Dieu, Sans penser qu'à l'eau des Sept mers tu puisses mouiller un cheveu. Tu seras, de la tête aux pieds, baigné de divine lumière : Tourne-toi vers Sa Majesté, avec un cœur humble et sincère. Si tout ce que tu vois est la Face de Dieu, Tu seras l'un de ceux dont le regard profond est pieux. Si les fondements de ta vie s'écroulent sens dessus dessous, Ne t'inquiète pas par le fait que tu es sens dessus dessous. Hâfez, si tu as la passion d'une Union mystique avec Dieu, Tu ne seras que poussière au seuil de ceux qui contemplent Dieu. | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 19:46 | |
| Bien golestan tu m'impressionnes la
Un de lakhdar ben khlouf
MaTla ' L'indiscret doit s'occuper de ses affaires. Qui s'occupe d'autrui est de filiation satanique. Dieu lui refuse tout bien.
(L'indiscret), pour son avarice, aura toujours un rang inférieur; Il parle sans aucune retenue.
Songe à la mort et à la tombe, malheureux. Combien d'hommes ont regretté leur insouciance !
Bayt Que d'hommes insouciants t'ont précédé ! Ils ont sombré dans les flots du fleuve de l'Enfer. Pourquoi ne pas t'occuper de religion, rejeter ces turpitudes ? Alors la dernière heure viendra au moment favorable pour toi, ton ultime voisinage est le tombeau.
MaTla ' Les êtres sensés ont atteint la réussite, alors que tu ne cesses de te démener et de souffrir en public. -Observe les chevaux hennissants des vainqueurs tournant autour des bassins, des jardins et des vergers. Combien d'hommes ont regretté leur insouciance.
Dernière édition par azerty le Dim 27 Mai - 13:05, édité 1 fois | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 25 Mai - 20:28 | |
| (suite)
Mais où sont les tyrans, les oppresseurs, les puissants, les légions d'antan ? Mais où sont les dirigeants, les hommes influents d'antan, ainsi que les païens adorateurs d'idôles? Le Maître c'est notre Seigneur Tout-puissant, les créatures ne laissent que du vent après elles. Le jour du Jugement Dernier, chacun rendra compte (de ses actes). L'un possèdent une pièce de cuivre, l'autre un Ziyani, l'un est entouré de vipères l'autre nagera dans des mers de flammes.
Il est facile de demander sa récompense à Dieu, l'Omniscient; quant au misérable, plongé dans un océan de péchés, il ne mérite aucun respect. En proie à l'erreur, son éloignement (de Dieu) est chose étrange ;ses maux forment un monceau de tristesses. Combien de pécheurs, pris de honte, se sont ressaisis ! Combien de pécheurs se sont laissé abuser par (ce monde) éphémère ! Combien d'amants se sont rachetés,qui s'étaient laissé entraîner par la vie et l'ardeur de la jeunesse.
Dernière édition par azerty le Dim 27 Mai - 13:06, édité 1 fois | |
| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Poeme Algerien Dim 27 Mai - 11:58 | |
| Salam
Tu es comme le matin. Je suis la lampe qui brille, Seule, à l’aube. Souris-moi, et je donnerai ma vie. Tu es le deuil de mon cœur, pour les boucles de ta tête Que ma tombe fleurira d’un tapis de violettes. Je me tiens, les yeux ouverts, sur le seuil de ton désir. Dans l’attente de ton regard, …mais, de moi, tu te retires. Merci. Que Dieu te protège, ô cohorte de douleurs, Car, lorsque je serai seul, tu resteras dans mon cœur ! De mes yeux je suis l’esclave, lorsque, malgré leur noirceur, Le compte de mes chagrins leur fait verser mille pleurs. Mon idole se dévoile aux regards de tout le monde, Mais personne ne surprend tant de grâce, que moi seul. Mon amour, comme le vent, quand tu passes sur ma tombe, Dans ma fosse, de désir, je déchire mon linceul… Hâfez de Shiraz
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| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Dim 27 Mai - 13:11 | |
| Salam
Honte à toi qui m'es devenu hostile sans raison. Tu ne connaîtras jamais, être charmant, une créature comme moi. Tu étais mon bien-aimé, la source de mes souffrances, [et pourtant] je t'adorais nuit et jour. Voilà que les envieux nous ont séparés et que tu as cessé tes visites. Je ne trouve ni goût à la vie, ni douceur au sommeil. Je t'en supplie, être charmant, vends-moi et perçois-en le prix.
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, errant sur un chemin. Il courait dans le désert, d'un air décidé, les bédouins l'ont pris pour un criminel. S'il me fallait verser une rançon ou son prix, je donnerais cent pièces d'or. Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, ô vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté. J'offrirais cent pièces d'or et ce serait tellement dérisoire pour l'acquérir . Je le contemple, contemple ses yeux et ne résiste pas à chanter [sa beauté]
Il incarne [pour moi] toute la beauté du monde. vous qui m'écoutez, il m'a ravi le cœur . Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, vous qui m'écoutez, il m'a ravi le cœur .
Il incarne [pour moi] toute la beauté du monde Et - il s'est établi dans les vallées. Il possède la perfection dans la splendeur et l'élégance, sa flamme couve en mon sein. Ses sourcils infligent une vive blessure. Je l'ai ressentie, j'en fus atteint. Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, vous qui m'écoutez, j'en ai le cœur chaviré.
Viens voir ce que j'ai enduré : j'ai dépéri pour l'amour de cet ange de beauté. Je l'ai rencontré sur mon chemin : il m'a fait perdre la raison puis abandonné.
Qui s'apitoiera sur moi si je pleure ? Qui s'intéressera à moi si je ris ? Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, ô vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté.
Que faire ? Comment m'y prendre? Je suis embarrassé pour décrire cet ange de beauté. Sa beauté et sa splendeur sont si grandes qu'elles défient toute description.
Sa chevelure fine comme l'or, douce comme la soie est d'un noir d'ébène. Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, oh vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté.
Il est d'or, de noir, de toutes les couleurs, et il a un regard si envoûtant. Son cou est pareil à un rameau de saule ou une tige de lys. Sa bouche, semblable à une agate ou une perle [précieuse ] pailletées d'or et de corail.
Puisse s'éteindre le feu qui brûle mes entrailles . A vous qui comprenez ces vers, j'ai affronté une mer déchaînée, en corsaire. J'implore Dieu, le Clément, de me pardonner mon insoumission à Lui.
Ben Sahla | |
| | | Juba Membre Extra
Nombre de messages : 7003 Age : 37 Date d'inscription : 20/03/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Dim 27 Mai - 22:29 | |
| souvenir de primaire, je le connais encore par coeur ce poeme
L’Acacia Le vent Passait, pleurant. L’acacia dit : « Vent d’automne Au front gris Tu t’ennuies. Je te donne Mes feuilles, Prends, cueille Et va jouer Avec ton amie La pluie. Le printemps En son temps M’en fera des plus jolies. »
Marie-Madeleine Carbet
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| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Lun 28 Mai - 20:41 | |
| J'espère au moins que tu as eu 10/10 pour cette poésie... Sinon un d'ibn hazm qui me tient à cœur "Mon amour pour toi demeurera toujours égal à lui même, Il est extrême sans avoir jamais diminué ni augmenté. Il n'a d'autre cause première que mon désir, et personne ne saurait lui reconnaitre une autre raison. Quand nous constatons qu'une chose a sa cause en elle même cette chose là est assurée de durer éternellement. Mais au cas où nous trouvons qu'une chose a sa cause dans une autre, différente d'elle, cette chose là périra dès que nous constaterons la disparition de sa raison d'être." | |
| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Poeme Algerien Lun 28 Mai - 22:28 | |
| Salam
Les enfants d’Adam font partie d’un corps Ils sont créés tous d’une même essence Si une peine arrive à un membre du corps Les autres aussi, perdent leur aisance Si, pour la peine des autres, tu n’as pas de souffrance Tu ne mériteras pas d’être dans ce corps
Le grand poète Saddi Shirazi | |
| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Poeme Algerien Lun 28 Mai - 22:33 | |
| Hier est passé n’en pensons plus Demain n’est pas la, n’en pensons plus Pansons aux moments doux de notre vie Ce qu’il n’y a pas n’en pense plus
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| | | nihal Membre Extra
Nombre de messages : 2359 Age : 44 Date d'inscription : 11/09/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Mar 29 Mai - 7:35 | |
| - azerty a écrit:
- Salam
Honte à toi qui m'es devenu hostile sans raison. Tu ne connaîtras jamais, être charmant, une créature comme moi. Tu étais mon bien-aimé, la source de mes souffrances, [et pourtant] je t'adorais nuit et jour. Voilà que les envieux nous ont séparés et que tu as cessé tes visites. Je ne trouve ni goût à la vie, ni douceur au sommeil. Je t'en supplie, être charmant, vends-moi et perçois-en le prix.
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, errant sur un chemin. Il courait dans le désert, d'un air décidé, les bédouins l'ont pris pour un criminel. S'il me fallait verser une rançon ou son prix, je donnerais cent pièces d'or. Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, ô vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté. J'offrirais cent pièces d'or et ce serait tellement dérisoire pour l'acquérir . Je le contemple, contemple ses yeux et ne résiste pas à chanter [sa beauté]
Il incarne [pour moi] toute la beauté du monde. vous qui m'écoutez, il m'a ravi le cœur . Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, vous qui m'écoutez, il m'a ravi le cœur .
Il incarne [pour moi] toute la beauté du monde Et - il s'est établi dans les vallées. Il possède la perfection dans la splendeur et l'élégance, sa flamme couve en mon sein. Ses sourcils infligent une vive blessure. Je l'ai ressentie, j'en fus atteint. Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, vous qui m'écoutez, j'en ai le cœur chaviré.
Viens voir ce que j'ai enduré : j'ai dépéri pour l'amour de cet ange de beauté. Je l'ai rencontré sur mon chemin : il m'a fait perdre la raison puis abandonné.
Qui s'apitoiera sur moi si je pleure ? Qui s'intéressera à moi si je ris ? Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, ô vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté.
Que faire ? Comment m'y prendre? Je suis embarrassé pour décrire cet ange de beauté. Sa beauté et sa splendeur sont si grandes qu'elles défient toute description.
Sa chevelure fine comme l'or, douce comme la soie est d'un noir d'ébène. Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, oh vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté.
Il est d'or, de noir, de toutes les couleurs, et il a un regard si envoûtant. Son cou est pareil à un rameau de saule ou une tige de lys. Sa bouche, semblable à une agate ou une perle [précieuse ] pailletées d'or et de corail.
Puisse s'éteindre le feu qui brûle mes entrailles . A vous qui comprenez ces vers, j'ai affronté une mer déchaînée, en corsaire. J'implore Dieu, le Clément, de me pardonner mon insoumission à Lui.
Ben Sahla Salam j'aime bcp celui là et le dernier de Golestan.. écrit par lui même (?) C'est le printemps qui vous inspire ou quoi | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Mar 29 Mai - 17:28 | |
| salam
« Il est des baisers qui, si on y survit, nous rendent inaptes à vivre. Et dans tous les cas, nous découvrons avec surprise qu’avant d’y avoir goûté nous ne vivions pas »
Ahlam Mosteghanemi | |
| | | nihal Membre Extra
Nombre de messages : 2359 Age : 44 Date d'inscription : 11/09/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Mer 30 Mai - 11:18 | |
| - azerty a écrit:
- salam
« Il est des baisers qui, si on y survit, nous rendent inaptes à vivre. Et dans tous les cas, nous découvrons avec surprise qu’avant d’y avoir goûté nous ne vivions pas »
Ahlam Mosteghanemi Ooooooooh c'est tellement bien dit | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Mer 30 Mai - 19:27 | |
| Maram al-Massri Poétesse syrienne
(j'ai hésite à le mettre celui ci... )
Le désir m’embrase et mes yeux scintillent. Je fourre la morale dans le premier tiroir venu, me change en démon, bandant les yeux de mes anges pour un baiser.
Donne-moi l’amour mon pain quotidien, n’alourdis pas mon triste cœur du poids d’un seul atome. Prends-moi ne me frappe pas même d’une rose. Détourne ton regard ne vois pas mes défauts, envoie-moi tes messagers avant d’effleurer ma terre. Sur les matelas une tache rouge mouillée de larmes d’envie vierge elle aime pour la première fois et se lave dans l’eau de la vie éternelle. Cette sueur
chaude et ces odeurs étranges celles qui émanent de deux corps célèbrent la mort du désir. Je le veux chaud et profond qu’il me donne le vertige ; Sinon, n’approche pas. Ça part du petit doigt de ma main, pour finir à la pointe de mes pieds, en passant sur mes monts, mes vallées et mes pentes et captive mon âme. Le serpent va mourir quand il me mordra il savourera ma douleur.
| |
| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Poeme Algerien Mer 30 Mai - 21:16 | |
| Salam Les poemes d'amour, c'est pour tromper les femmes, je prefères les poemes mélancolique et triste. | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Mer 30 Mai - 21:24 | |
| - Golestan a écrit:
- Salam
Les poemes d'amour, c'est pour tromper les femmes, je prefères les poemes mélancolique et triste. Salam Mais on le sait ça golestan ,on aime se faire endormir par de belles paroles Notre naïveté nous perdra .... | |
| | | Golestan Membre Extra
Nombre de messages : 13648 Localisation : Herat Afghanistan Date d'inscription : 10/12/2004
| Sujet: Re: Poeme Algerien Mer 30 Mai - 21:56 | |
| Salam Dommage que vous ne comprenez pas le farsi, autrement je vous aurais donné des très poemes. | |
| | | azerty Membre Extra
Nombre de messages : 453 Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Jeu 31 Mai - 5:48 | |
| Salam Tu nous feras la traduction | |
| | | Afg4ever Membre Extra
Nombre de messages : 5090 Age : 37 Localisation : KABOUL Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Poeme Algerien Jeu 31 Mai - 22:20 | |
| dans toutes les larmes s'attarde un espoir | |
| | | Juba Membre Extra
Nombre de messages : 7003 Age : 37 Date d'inscription : 20/03/2008
| Sujet: Re: Poeme Algerien Ven 1 Juin - 15:08 | |
| - Afg4ever a écrit:
- dans toutes les larmes s'attarde un espoir
cest moche | |
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| Sujet: Re: Poeme Algerien | |
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| | | | Poeme Algerien | |
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