Un vieillard de 90 ans qui vivait seul en Afghanistan dans la banlieue de Kaboul, voulait planter des pommes de terre dans son jardin. Mais, c'était un travail très pénible pour un homme de son âge, car il lui fallait au préalable retourner toute la terre durcie par le soleil.
Ahmed, son fils unique qui, habituellement, l'aidait pour cette tâche, était en prison à Guantanamo, car l'armée U.S. le suspectait d'être un membre des Talibans.
Le vieil homme décide alors d'écrire une lettre à son fils dans laquelle il y décrit sa situation difficile:
"Cher Ahmid,Je me sens très malheureux, parce qu'il me semble bien que cette année, je ne serai pas capable de planter mes patates. Je suis trop vieux pour pouvoir creuser et retourner la terre du carré de jardin. Si tu étais ici, tous mes problèmes seraient résolus. Je sais que tu creuserais et retournerais la terre du carré pour moi.
Affectueusement, Papa"
Quelques jours plus tard, le veillard reçoit une lettre de son fils:
"Cher Papa, Pour l'amour du ciel, Papa, ne creuse pas dans le jardin, c'est là que j'ai enterré le stock de Kalachnikovs et de lances-roquettes. Affection, Ahmid"
À 4 heures, le matin suivant, un camion rempli de membres des Forces américains débarque chez le grand-père et les militaires se mettent à creuser tout le carré du jardin sans finalement trouver aucune arme.
Dépités, ils s'excusent auprès du vieillard et quittent les lieux.
Le même jour, le vieil homme reçoit une nouvelle lettre de son fils:
"Cher Papa, Vas-y, maintenant, tu peux planter tes patates. C'est le mieux que je pouvais faire dans les circonstances. Affection, Ahmid"