Déjà 4 ans sans Massoud

Salam,

Quand donc connaiterons-nous la vérité sur cet assassinat ayant eu lieu 2 jours avant le fameux 11 septembre?

Illogique pour ceux à qui il est attribué (les talibans et ben laden).

En revanche, dans un plan d'ensemble visant à envahir l'Afghanistan, Massoud était un obstacle, lui le farouche partisan de l'indépendance du pays, il n'aurait surement pas laissé les américains faire ce qu'ils voulaient comme ils le font aujourd'hui...

Quand je dis "Plan d'ensemble", il faut savoir que dans les questions géostratégiques, les opérations se prévoient des années à l'avance.

Rien ne se fait dans la précipitation.

Salam alaykom
Paix à son âme!!!
Dommage que des vautours comme BHL ont sali son image, en le prétendant comme ami.

Si Massoud savait à qu'il avait affaire, je pense que jamais il aurait serré la main à des pro-sharon comme BHL et sa click.

A lire!!!

Quand BHL s'invente une amitié militante de vingt ans avec le commandant Massoud

http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/bhl/dossier.asp?ida=431176

On avait déjà parlé de cette affaire ici

https://afghani.forumactif.com/viewtopic.forum?t=6

Salam
7 ans déjà, comme ça été dit plus haut, le temps passe et les souvenir restent.

ps/ Ippo tu as édité ton message initial en le remplaçant par deux mots pas très polie, surtout sur ce poste, peux-tu STP le réediter à nouveau pour mettre quelque chose de plus correcte. Barakhalahufik

Salam,

Salam à tous ceux qui ont partagé son combat, à tous ceux qui lui sont resté fidèles des années durant, à sa famille, à ses amis.

Il y a sept ans. Il y a sept ans, d'un petit poste de radio, une nouvelle arrivait : le commandant Massoud a été assassiné.
Une actualité, un flash d'information. Et un froid glacial vous parcours. Et vous savez que votre vie ne sera plus la même, qu'elle ne sera plus la même pour des millions de personnes.
Massoud l'afghan, oui, l'afghan.
Mais aussi l'homme universel par ce qu'il portait en lui, par ses qualités, par son combat contre les oppresseurs du pays et de son âme, par son combat d'homme fier.
Sept ans après, la douleur est la même.
Mais son héritage est là pour l'avenir.









« Est-ce que ces vingt années de guerre m’ont changé?
C’est lui, mon peuple, qu’elles ont métamorphosé. Mais en bien. Elles
l’ont hissé au-dessus de lui-même. Elles lui ont permis, à travers la
souffrance et la résistance, de se transcender. J’aimais mon peuple,
avant. Maintenant, je l’admire. Et mon rêve le plus cher serait de
contribuer avec lui, pour lui, à la reconstruction d’un Afghanistan
libre ».



tamâm e wakht, yâd e mâ basha.

Salam,
Bonjour à tous,

J'ai choisi, volontairement sans musique, la poésie de révolte de Medine qui rend si bien hommage à AS Massoud (et pas seulement..)....

DU PANJSHIR A HARLEM

J’en ai passé des soirées comme celle-ci à regarder
Le ciel illuminé par les tirs de mortiers
48 ans de ma vie sur cette planète
Et je revois mon pays en fouillant bien dans ma tête
Mais ma mémoire me trahie comme mes alliés
Des souvenirs qui n’attendent que d’être coloriés
Et Kaboul reste présente autant que la guerre
D’abord les russes et puis mes propres frères

J’en ai passé des soirées comme celle-ci à décrocher
Le téléphone incessant qui menace de me tuer
Trois décennies et neufs années sur la Terre
Je repense à mon parcours et ma descente aux Enfers
Récemment ils s’en sont pris à ma famille
Alors je vis séparément de ma femme et mes filles
Logé dans un hôtel au cœur de Manhattan
J’attends patiemment comme le fond les montagnes

Commandant d’une armée de paysans
Cultivateurs de la terre, de boulangers et d’artisans
Une poignée d’hommes libres comme le vent
D’adolescent avec la guerre dans le sang
J’ai passé ma jeunesse dans le camp des résistants
Je voulais être architecte, ingénieur d’Afghanistan
Mais certainement pas un homme politique
Un chef de guerre, une figure emblématique

1965 fut l’année de l’aveugle qui voit mais le martyr à sonner
Je le sais désormais,
Plus que tout que je serai mort avant de voir mon peuple en paix
C’est de famille de mourir violement
Mon père et ses frères et à mon tour maintenant
J’aurais tenté de laisser un monde meilleur
Plus de justice pour les gens de couleur

Un jour où l’autre je paierai de mon sang
Le prix d’une liberté arrachée à l’innocent
Inutile de s’enfuir de notre mort
On ne s’échappe jamais du filer de notre sort
L’Islam mon seul rempart dans cette vie
Une religion de paix, c’est de terreur qu’on la qualifie
Je prend mon rôle comme un don venu du ciel
Et quand ça tourne mal, je tends les mains vers le ciel

De retour du berceau de l’humanité
D’un pèlerinage nécessaire qui m’a rendu mon humanité
L’immunité de l’afro-américain
Qui combat pour ses frères à la recherche du Bien
Depuis ma rupture avec la Nation [de l’Islam]
J’en suis venu à me poser tout un tas de questions
Le genre de questions sur le sens de ma mission
Et si les blancs n’étaient pas tous des démons,
Je sais pertinemment où ces idées me conduiront
Vers une mort certaine où en erreur elles m’induiront
Et peu importe désormais où j’irai,
Parsemés d’embûches sont les chemins de la vérité

La capitale est sous contrôle Taliban
Des étudiants du Livre qui le comprennent comme des ânes
C’est toute une nation qui part en fumée
Des dirigeants corrompus et leurs promesses consumées
Nos sœurs et nos mères interdites d’éducation
Plus qu’un pas en arrière pour ma civilisation
Indifférence totale de l’occident
Qui croit encore que la guerre se déroule sans incident
Ma résistance telle une bouteille à la mer
Qui s’échoue sur une île inhabitée comme le désert
Mais il reste dans mon peuple assez d’espoir
Pour maintenant les rangs, changer le cours de l’Histoire

Et les médias m’assimileront à la haine
Le noir énervé au moindre mouvement dégaine
Précurseur du soulèvement des ghettos
Responsable incontesté des émeutes à Soweto
Comprenez-moi les blancs ont brisé ma vie
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille
Des familles d’accueil au redressement dans des maisons
De l’escroc d’Harlem jusqu’à la case prison
Tout est de façon pour que le noir échoue
Des illusions, comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux
Alors je vis chaque jour comme le dernier
Et spécule sur mon propre décès

Dimanche, le neuvième jour de septembre
J’ai rendez-vous avec la presse du monde arabe dans l’anti-chambre
Deux reporters sympathiques en apparence
Aux visages trop souriants qui m’inspirent la méfiance

Dimanche, vingt et unième jour de février
Je me rends à l’Audubon Ballroom sans me faire prier
Le public m’attend alors je me presse
Une série de rendez-vous dominical sans la presse

Dans ma carrière de militaire qui résiste
J’ai eu l’honneur de rencontrer des centaines de journalistes
Mais aucun qui venait de l’Arabie
Alors expliquez-moi pourquoi ils m’interrogent aujourd’hui ?

Je retrouve mon équipe dans les coulisses
Le révérend sera absent, mais mon assistant novice
Le remplacera le temps d’un discours
Le temps pour vérifier les portes de secours

Poignées de main solennelles,
Embrassades fraternelles
Je maintiens mes distances mes distances d’un réflexe habituel
Que la paix soit avec vous voyageurs
Que la paix soit avec toi Massoud le sauveur

Ces derniers temps j’ai fait office de lampe torche
Pour éclairer mon peuple, sorti la lampe de ma poche
Mais je sais bien qu’ils complotent autour de moi
En plus des anciens coreligionnaires ça pue la C.I.A.

Admiratif d’un combat hors du commun
Je vous salue frère Massoud de la part de tous les miens
Peut-être avez-vous quelques questions à poser
Faisons besogne avant que l’heure de prier
Ne vienne s’imposer

Depuis mon arrivée sur scène, des hommes étranges me fixent
Des têtes inconnues dans les meetings de Malcom X
Que la paix soit avec vous frères et sœurs
Que la paix soit avec toi notre frère pasteur

Dite-moi commandant, êtes-vous prêt à mourir
Croyez-vous que votre esprit méritera le martyr ?
Mais qui êtes-vous, quel genre de questions posez-vous ?
Et pourquoi la camera n’est pas branchée mais sur vous

Et soudain au dixième rang c’est la cohue
Arrête de fouiller dans ma poche négro, tu croies que j’t’ai pas vu ?
Calmez-vous mes frères, soyez disciplinés
Reprenez votre place, que l’on puisse continuer

Des ceintures d’explosifs contre le ventre
Ils implorent la grandeur de Dieu et mettent fin à l’attente
Dans la pièce des fragments de peaux se déchirent
Ce soir le lion est mort dans la vallée du Panjshir

J’allais poursuivre, mais j’aperçois un homme armé
Je crois que c’est un noir, ils sont plusieurs à s’énerver
Saisissant les évènements, un dernier sourire à ces noirs
Assassiné par ses frères fut la panthère noire

De Massoud à Malcom, du Panjshir à Harlem
Le combat reste le même...

Medine - 2005

Du Panjshir à Harlem est issue de l'album Jihad

salam

c ets tres beau je connaissais pas
on peut pas l avoir en VO ?

farouq a écrit:

salam

c ets tres beau je connaissais pas
on peut pas l avoir en VO ?

Salam,
Bonjour Farouq

https://www.dailymotion.com/related/x6jtlf_on-a-perdu-la-8e-compagnie_news/video/x5fdb9_medine-hommage-a-massoud_music

Il existe aussi un hommage rendu .... par un groupe Corses (je recherche le lien)

https://www.dailymotion.com/relevance/search/voce%2Bventu/video/x54mss_massoudrughju-di-vitavoce-ventu_music

En ce qui me concerne, j'ai toujours songé à AS Massoud, également en tant qu'homme de la montagne, très fort terrien... pas surprenant que "mes amis Corses" aient su lui rendre hommage.


Des montagnes Corse à celles du PanjshirUne chanson dédiée à la mémoire du commandant Massoud

« Rughju di vita », une chanson dédiée à la mémoire du commandant Massoud, créée par le groupe « Voce Ventu » a débouché un an après la sortie de l’album, sur une rencontre inédite :


le 27 mai 2006, Yahya Massoud, frère aîné de celui que l'on a baptisé «le lion du Panjshir», et Zalmaï Haquani, ambassadeur d’Afghanistan à Paris, sont venus remercier les membres du groupe insulaire pour l’hommage rendu à celui qui a voué sa vie au combat du peuple afghan.

Dans son premier album «rughju di vita», sorti dans les bacs le 1er août 2005, «Voce Ventu» aborde tous les thèmes. Mais comme d’autres groupes insulaires l’ont fait auparavant, il choisi de rendre hommage à l’un de ces personnages charismatiques ayant, par leur action, marqué l’histoire de leur pays. Ainsi, la chanson «rughju di vita», créée par deux des membres de «Voce Ventu», Frédéric Poggi et André Fazi, se voulait-elle un hommage au commandant Ahmed Shah Massoud, assassiné le 9 septembre 2001 après vingt cinq années de lutte contre l’ex URSS, puis contre les intégristes islamistes. L’un de ces hommes qui laissent une trace indélébile dans l’histoire.

Une chanson «hommage»

«Le combat de cet homme pour la défense des valeurs de son peuple nous a touché» explique Frédéric Poggi, le groupe a voulu lui rendre hommage. «Rughju di vita» raconte donc l’ultime voyage d’un combattant vers les cieux et met également en évidence le vide qu’il laisse derrière lui. C’est la foi d’un homme qui est allé jusqu’au bout de son combat en marquant les siens. La chanson est aussi une critique indirecte à l’ambiguïté de la politique internationale, qui prône la paix d’un côté mais favorise la guerre de l’autre.
« Da i chjassi di sangue è e strade spaventu, hè partutu u lione à salutà u ventu...» ce sont les premières paroles d’une chanson dont les notes restent, au delà du texte, particulièrement touchantes.

Quand l’album est sorti, ajoute Frédéric Poggi, il nous a paru logique de faire parvenir cette chanson à la veuve du commandant Massoud et de lui expliquer le sens de notre démarche. Nous avons donc envoyé un mail à l’ambassadeur d’Afghanistan à Paris en lui demandant de bien vouloir servir de relais.
Bien que particulièrement digne, la démarche de «voce ventu» n’est pas certaine de trouver un écho. Pourtant, quelques jours plus tard, Frédéric Poggi trouve, dans sa boîte mail, un message de Zalmaï Haquani, ambassadeur d’Afghanistan à Paris. Il nous a demandé de traduire la chanson en français et d’écrire une lettre à Madame Massoud. Nous avons expliqué l’image que nous avions du commandant Massoud. En tant que militants culturels, nous le considérons comme un exemple représentatif de ces hommes qui, sans haine, vouent leur vie entière à lutter pour la défense des valeurs de leur pays. C’était, en outre, un grand poète.



Une rencontre inédite


Zalmaï Haquani est très touché par ce courrier. Il prend, alors, un contact téléphonique avec le groupe. «Tout s’est ensuite enchaîné» précise Frédéric Poggi, il a expliqué qu’il était très proche de Yahya Massoud, le frère aîné du commandant, et qu’il transmettrait la chanson et le texte.»
Le contact est, dès lors, noué. Yahya Massoud envisage tout simplement de venir personnellement dans la cité impériale, afin de remercier «voce ventu» pour l’hommage rendu à son frère. L’idée a fait son chemin et que très peu médiatisée, la rencontre inédite a bel et bien eu lieu. Samedi 27 mai dernier, soit près de dix mois après la sortie de «rughju di vita», une délégation afghane, conduite par Yahya Massoud et Zalmaï Haquani, s’est rendu à Ajaccio. Si le protocole a voulu qu’elle soit reçue dans les salons napoléoniens de l’Hôtel de ville et que chacun y aille de son discours (également protocolaire), l’émotion que ce rendez vous a pu suscité témoigne bien de l’intégrité des démarches respectives de «Voce Ventu» et de Yahya Massoud.




«Rughju di vita» traduit en Afghan (Persan)


Cette démarche prouve bien que la culture peut avoir un impact important sur les échanges et sur l’ouverture » rappelle Frédéric Poggi, l’important demeure qu’ellene restera pas sans suite.» En effet, la chanson « rughju di vita » devrait être traduite en Afghan et de nouveau enregistrée par le groupe afin d’être diffusée dans tout le pays. Quant à «voce ventu», il a d’ores et déjà reçu une invitation de la fondation Massoud pour se produire à l’ambassade afghane à Paris. Avant de se rendre très bientôt dans les montagnes du Panshir. Comme quoi, contrairement au célèbre adage, les montagnes peuvent parfois se rencontrer...



Cliquez ici pour lire les paroles de Rughju di vita (fichier PDF)

Salam
Parmi les chanteurs afghans, on a aussi Saddiq Shebab qui a chanté une belle chanson pour Massoud.

http://fr.youtube.com/watch?v=AlA3EZfMMcM&feature=related

Et un poème:

http://fr.youtube.com/watch?v=4EKLRtfoW38

asma09 a écrit:

Et un poème:

http://fr.youtube.com/watch?v=4EKLRtfoW38

Salam
Merci Asma, c'est une mélodie très douce (puisque que malheureusement je ne comprends pas ce qui est dit... ).

Golestan a écrit:

Salam
Parmi les chanteurs afghans, on a aussi Saddiq Shebab qui a chanté une belle chanson pour Massoud.

http://fr.youtube.com/watch?v=AlA3EZfMMcM&feature=related

Salam,
Merci Golestan, je découvre sans cesse...

devashanti a écrit:

Salam,
Merci Golestan, je découvre sans cesse...

Salam
De rien

Et comme tu as aimé, tiens un autre, les paroles ressembles plus à ceux chanté par Médine.

http://fr.youtube.com/watch?v=PIO2hH6vrUc

Salam,

J ai rendu hommage a cet homme hier avec la silence, un hommage profond sans mots, sans images, mais en l honorant avec des idees, des projets, la contuinite de ses pensees, de ses idees sans parler, mais en construisant des projets pour poursuivre son combat.C est la meuilleurs hommage qu on puisse l apporter.Il est viviant plus que jamais.

Salam
Il y a 8 ans jour pour jour, Massoud était encore parmi nous, il ne savait pas qu'il allait nous quitter pour toujours ou peut être il l'avait simplement préssenti, car la légende dit que le commandant avait pressenti sa mort, alors qu'il se trouvait en présence de son fis Ahmad quelques jours avant son assassinat, Amer Saheb lui avait désigné une colline dans le village de Janglalag et lui avait demandé de l'enterré si jamais il était tombé sur les champs des combats, Massoud avait fini par lui dire qu'il ne voulait qu'un simple tombeau sans mausolé et décors.

Le regretté Massoud, le lion de panjshir, le fils digne de Hindukouche, le Khaled Ibn Walid de son époque comme l'avait nommé le martyre Adullah Azzam pendant la guerre contre les soviétiques, restera pour toujours dans nos mémoires.

Ippo a écrit:

Salam

si y'a bien une raison pour laquelle je respecterais cet homme, c'est bien celle ci "qu'il ne voulait qu'un simple tombeau".
sinon un petit hommage à boldak qui nous a quitté aussi, dis tu as des nouvelles de lui? si jamais tu lui parles, passes lui un gros salam de ma part!

Salam
Tout comme toi, je n'ai plus aucun contact depuis longtemps.

Voici le bon souvenir de cette époque, où Massoud est devenu MASSOUD LE LION DE PANJSHIR, à cette époque pas de terroriste, pas dimpérialiste judéo-chrétiens sur notre terre, pas de coalition de 46 pays avec tous leurs armadas, mais des simples paysants, des bergers et des boulangers qui ne se battaient que pour la liberté.

https://www.youtube.com/watch?v=oxWN1dB3S_c&feature=related

Salam
Dans quelques jours, nous seront à la neuvième année de la disparition de Amer Saheb Massoud, cela fait 9 ans que le lion de Panjshir n'est plus parmi nous et cela fait 9 ans que la situation de notre pays n'a pas changé d'un iota.

La guerre civile dans les années 92 et la guerre contre Talibans par la suite, puis l'asssassinat de feu Massoud, quel gâchis pour l'Afghanistan, mais c'est le destin et il faut l'accepter.