Massoud l'Afghan

Salam
J'ai trouvé un petit morceau de son discours, Masoud était vraiment un Afghan patriote et un homme libre.

http://fr.youtube.com/watch?v=kzQilsROIp4&feature=related

Golestan a écrit:

Salam
J'ai trouvé un petit morceau de son discours, Masoud était vraiment un Afghan patriote et un homme libre.

http://fr.youtube.com/watch?v=kzQilsROIp4&feature=related

Salam

j'ai entendu dans une chanson, "ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont les premiers..."

Un homme libre, cela gêne tout le monde......

Entre autre,il a disait:

"C'était le chemin qu'Allah avait étendu devant moi pour défendre mon peuple et leurs terres. Je ne pouvais suivre un sentier différent!"

Ahmad Shah Massoud

Un afghan de Toulouse m'a dit un jour : "il était une étoile dans le ciel sombre d'Afghanistan"

Salam
Voici un site que je viens de trouver, je n'ai pas tout lu donc je ne sais pas qui est réellement derrière le site.

http://www.massouddjaniatschool.net/

Salam,

"Souviens-toi,moudjahid, que la seule lutte qui compte vraiment c'est la lutte mélancolique et désespérée pour la Liberté."

A.S.Massoud

ou encore:

"Je vois un Afghanistan libre, indépendant, un pays dont le peuple choisira un conseil de sages,Loya Jirga,composé de centaines de représentants.Un pays dont le gouvernement sera élu, où les armes seront rendues.Je vois les moudjahidins, les combattants,composer une armée de la reconstruction et une armée de l'éducation.Je vois les filles aller à l'école comme les garçons. Je vois les systèmes d'agriculture traditionnels, creusés dans nos terres ancestrales, se remettre en place.Je vois notre patrimoine culturel, historique préservé et mis en valeur; il est notre mémoire."

A.S.Massoud

" Nous nous battons pour la liberté. Pour moi,la pire des choses serait de vivre en esclave. On peut tout avoir, à manger, à boire, de quoi se vêtir, un toit pour se loger, si on n'a pas la liberté, si on a pas la fierté, si on est pas indépendant, cela n'a ni goût, ni valeur." (17 juin 1997,Charikar)

A.S.Massoud

https://www.youtube.com/watch?v=4EKLRtfoW38

Le teste ci-dessous est tiré du livre "Sur les traces de Massoud" de Salvatore Lombardo (édition transbordeurs).
La traduction laisse peut-être à désirer et le contexte différent, mais, pour ceux qui ne l'avaient jamais lu, j'ai tenu à le retranscrire.

MESSAGE DU COMMANDANT MASSOUD
à l’occasion de la Biennale de Venise 2000
confié à l’écrivain Salvatore Lombardo

1ère partie

J’ose le dire encore,
au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux,
Louange à Dieu, le Maître de l’Univers,

Ô mes chers amis architectes, intellectuels et artistes, protagonistes de la Biennale de Venise 2000,
Je dois à la passion de l’écrivain Salvatore Lombardo et à la volonté de son digne frère d’armes l’architecte Rudy Ricciotti, le privilège et l’honneur de pouvoir aujourd’hui partager avec vous quelques uns de mes rêves, quelques unes de mes angoisses existentielles. Qu’ils soient ici remerciés de leur engagement esthétique et éthique en faveur de l’Afghanistan libre.
Vous le savez, je crois, je suis Ahmad Shah Massoud l’Afghan. Celui que ses compatriotes opprimés, autres lui-même, ont choisi pour être leur Commandant depuis cette sombre et lancinante période de l’histoire contemporaine où l’Empire soviétique étendait sur l’Afghanistan rebelle sa terrifiante dictature matérialiste.
Au prix de dix années de lutte sans merci, nous sommes parvenus à contraindre l’Armée rouge à retirer définitivement de notre terre sacrée les cent mille soldats qu’elle y avait déployés en vain.
Ce furent des jours et des nuits de sang, de fureur et de larmes, où chaque afghan, quelle que soit son origine ethnique, considérait que son devoir suprême, face à Dieu et à son destin chevaleresque, était de lutter non seulement jusqu’à la mort, mais bien au-delà. Par le rêve et le cauchemar justement, par la poésie insigne du sacrifice ultime, par l’amour de la patrie en péril.
A un contre mille souvent, avec des armes frustres, le pathétique et le poétique comme seuls alliés, les moudjahidines avaient remporté la plus belle, la plus folle des victoires : celle qui offre la liberté.
Mais rien n’était terminé des choses de la guerre et de la douleur. Rien n’était définitivement écrit du grand livre de cette liberté que nous entendions pourtant faire régner désormais comme préalable absolu à l’instauration d’une authentique Démocratie.
Démocratie ! Démocratie ! Ce mot qui fit alors trembler certains pays que nous pensions frères comme le Pakistan ou l’Arabie Saoudite.
Démocratie ce mot qui fit sourire puis grimacer du côté de Washington, capitale hautaine et méprisante de l’autre Empire matérialiste mondial. Ces craintes, ces grimaces, nos erreurs de jeune démocratie sans doute aussi, furent le terreau favorable à l’épanouissement de nouvelles fleurs du mal et du malheur : les taliban.
Islamistes intégristes, négation de l’islam humaniste et progressiste que nous préconisions, nourris de l’argent facile et de la haine médiocre de voisins désireux de s’approprier par tous les moyens une position géostratégique vitale pour leurs intérêts abscons de boutiquiers avides, les taliban ont bénéficié du soutient inconditionnel des apprentis sorciers musulmans ou occidentaux. Forts d’une inimaginable supériorité en armes et en matériels les talibans ont déferlés sur l’Afghanistan à peine libéré des russes. Nouveaux barbares symbolisant l’apparition d’une inédite menace non seulement sur l’Afghanistan ou l’Asie centrale, mais sur le monde entier désormais. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Il faut le comprendre avant qu’il ne soit vraiment trop tard. Notamment en Euroméditerranée.
Au-delà des considérations purement nationales, si fortement légitimes soient-elles pour l’Afghan que je suis, je songe en effet à ce fléau en passe de frapperimpitoyablement nos nations au nom de Dieu.
Il suffit de savoir que parmi ces fameux mercenaires islamistes, venant appuyer les taliban lors de leurs attaques contre nos villes et nos vallées, figurent des envoyés spéciaux des mouvements intégristes algériens, marocains, tunisiens, libyens ou bosniaques. Des tueurs froids et fous qui viennent en quelque sorte suivre chez les taliban des cours accélérés de formation terroriste ou paramilitaire. Avec les suites que l’on sait, que l’on doit savoir, sur la stabilité politique, sociale et culturelle de leur pays respectif où ils ne retournent que pour mettre en pratique sanglante les leçons reçues.
Plus de cent mille morts ces dernières années pour la seule Algérie où les terroristes se font souvent surnommer « les Afghans », en référence à leur stage chez les taliban.
La responsabilité, notre responsabilité à nous musulmans, votre responsabilité à vous démocrates occidentaux, est réellement écrasante. C’est qu’il s’agit « ici et maintenant » comme l’écrivit justement François Mitterand autrefois, de se déterminer non plus en fonction d’intérêts singuliers mais en fonction de l’intérêt supérieur de nos peuples menacés.

2ème partie

Tous ensembles, nous devons réinventer un mode de vie, entre spiritualité et modernité, qui puisse apparaitre à jamais comme facteur d’un très romantique renouveau démocratique. Un renouveau en phase avec les aspirations de nos peuple et non pas seulement en concordance avec les désirs néocolonialistes de quelques puissances ex-coloniales.
En préambule grave à mon message, je vous ai dit en évoquant le nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux : « j’ose encore ».
Ce qui dans mon esprit signifie qu’il m’importe en tant que musulman de redonner à nos croyances spirituelles, à notre sainte Religion, la juste et divine dimension qui est la sienne. Avec son humanisme, sa poésie, sa rigueur et sa fantaisie, et même son indéniable modernité.
Car l’islam ce n’est pas les taliban. Pas plus que les intégristes terroristes de ces organisations mafieuses qui, de Jolo à Blida, tentent de faire croire aux occidentaux qu’ils rackettent et assassinent au nom de Dieu.
A ces assassins, à ces criminels, à ces traitres, à ces barbares, je dénie toute référence à Dieu. Ils sont au contraire l’envers obscur de notre religion. Son contraire et sa négation totale.
L’islam n’a rien à voir avec les assassins d’enfants et de femmes. L’islam n’a rien à voir avec le refus du droit des femmes à occuper leur juste place dans la société.
Contrairement à ce que professent les taliban et leur führers mollah Omar ou cheik Oussama Ben Laden, le Coran n’est pas Mein Kampf !
Personnellement, je dénonce, au nom de Dieu et de l’intelligence, le complot international qui vise à imposer une si fausse image de l’islam. Bien trop souvent, malheureusement, avec le soutient d’intellectuels occidentaux abusés ou manipulés. Que de fautes mortelles ne commet-on pas en vertu de la démocratie appliquée aux pires ennemis de la démocratie.
Chez nous, musulmans, en engageant le dialogue républicain avec des fous ; chez vous, occidentaux, en permettant l’accès à la représentation démocratique et aux médias de nostalgiques du fascisme, du nazisme ou du stalinisme.
Bien sûr, on peut se contenter de gloser en rond, à perte de rêve dans les salons de Paris, Milan ou Washington. Pas de risque alors de se faire assassiner sur un faux barrage de police ou de voir sa maison bombardée avec les armes high-tech fournies généreusement aux taliban par je ne sais qui…
Bien sûr, on peut se contenter de tergiverser dans les couloirs surréalistes de l’ONU en se demandant si, après tout, il ne faut pas se ranger du côté des cyniques en envisageant la reconnaissance de l’Etat terroriste taleb, puisque les taliban sont les plus forts militairement. Comble de l’absurde !
Peut-on envisager un seul instant les Etats-Unis de 1941 envisager de reconnaitre l’annexion de la France et d’une bonne partie de l’Europe par le régime nazi d’Adolf Hitler ? Non, mille fois non évidemment !
Et c’est pourtant le même type de raisonnement par l’invraisemblable qui conduit aujourd’hui la France et l’Italie en envisageant une éventuelle reconnaissance de l’annexion de l’Afghanistan par les taliban du mollah-dictateur Omar et leurs alliés pakistanais ou arabes.
Nous, afghans de l’an 2000 , confrontés paradoxalement à un mal social implacable venu du fond de la nuit des temps, nous ne demandons rien d’autre qu’une réelle compréhension de nos aspirations à la liberté, à la démocratie et à la républicanité. Un rêve concevable et réalisable. A la seule condition que pays arabes et occidentaux se décident enfin à décider !
Plus de quartier pour les intégristes ! Plus de dialogue absurde avec les fous et les assassins ! Plus d’échappatoire pour les ennemis de la démocratie ! Plus de naïveté post-soixantuitardes avec les fascistes !
Et surtout, plus de diplomatie cynique ne visant qu’à assurer à tel ou tel pays un avantage politique ou économique momentané et vain face à l’histoire en train de se défaire.
Il faut aujourd’hui envisager de se débarrasser des vieux shémas politiques psychorigides qui donnent trop souvent à vos hommes politiques des allures surannées, dignes de la Commedia dell’arte . Et ce, à leur cœurs défendant, je sais…
Mes amis, si vous voulez vraiment entendre battre le cœur du monde futur, venez en Afghanistan.
C’est là l’un des lieux où il bat le plus fort et le plus juste. Encore pour un peu de temps j’espère. Car l’irrémédiable avancée militaire des taliban ne nous laisse plus que peu d’espoir.
Il y a quelques semaines, après plusieurs mois de siège sauvage, les taliban se sont emparés de notre dernière ville libre : Taloqan.
Salvatore Lombardo était présent lors de ces derniers jours de liberté sous les bombes. Je l’avais convié à venir dialoguer avec moi autour des thèmes de notre Biennale 2000 : Ethique et Esthétique.
Avec l’assaut final des taliban sur Taloqan, la rencontre maintes fois reportée n’a pu finalement avoir lieu. J’étais moi-même bloqué dans le Panshir par les Migs de l’aviation pakistanaise. Et Salvatore Lombardo était bloqué dans Taloqan assiégé. Mais il sait que nous étions en fait très proches. Par les messages radio, par l’esprit et par le rêve.

3ème partie

Je suis aujord’hui le Commandant Ahmed Shah Massoud, chef militaire et politique en charge de la lutte pour la Liberté de l’Afghanistan. Mais il y a vingt ans j’aspirais à autre chose. Comme d’ailleurs une majorité de jeunes afghans de ma génération perdue.
Moi je rêvais d’être architecte. Car pour moi l’architecte est, avec le poète, le seul créateur total. Il utilise et sublime toutes les disciplines artistiques au service de l’avancée de la société, de la civilisaton. Une avancée qu’il jalonne et cristallise. J’aime l’imaginaire et la rigueur. Ce qui peut paraître étrange, voire inconciliable chez un seul individu. Mais dans l’histoire de l’art, ces deux concepts apparemment antinomiques se sont souvent trouvés associés chez les architectes. Ce sont en général mes architectes favoris.
Claude -Nicolas Ledoux, Lucio Costa et Oscar Niemeyer, indissociables héros Brasilia, Robert Mallet-Stevens, Le Corbusier ou Gio Ponti. Tous ont su, à mon avis, introduire à forte dose la poétique et le songe dans des constructions ou des projets d’une extrême rigueur formelle. En y associant toujours une vision globale de la vie humaine et humaniste en société ou microsociété.
A notre humble échelle, nous avons recherché un mode de construction économique, pratique, culturellement conforme à nos identités et révélateur de notre propension à la générosité civile transsociétale. Ce qui nous confronte évidemment aux taliban qui professent eux, l’interdiction totale de toute discipline artistique et, à fortiori, de toute tendance au rêve, au partage ou à l’ouverture sociale. Interdisant pour interdire, ils n’agissent jamais que négativement ou opposent à toute velléité d’ouverture, notamment pour ce qui est de la place de la femme dans la société, une lecture absurde du Coran dont l’esprit leur est parfaitement étranger.
Nous l’avons prouvé depuis notre guerre de libération face à l’armée rouge soviétique, nous le prouvons encore depuis les premiers gestes terribles de notre bataille pour la survie face au cancer taliban, l’islam n’est incompatible ni avec la démocratie, ni avec la culture et l’intelligence.
L’Afghanistan pourrait devenir un formidable « laboratoire » de démocratie dans le monde musulman. Un antidote aux intégrismes qui menacent et frappent actuellement partout.
Mais il faudrait pour cela que nous recevions enfin le soutien que nous attendons de l’Occident, et notamment de l’Europe et de la France. Une attente qui dure depuis des années, des années vides et.. mornes, comme le désespoir qui s’empare de nous parfois.
Pour se battre sereinement, si c’est possible, face à des centaines de blindés et d’avions modernes, il faut nécessairement du matériel. Sinon il n’est possible que de résister, résister obstinément jusqu’à l’inéluctable dénouement. Ce que nous faisons en opposant notre courage, notre foi et de simples kalachnikovs aux armes lourdes des taliban.
Pour se battre avec des chances de succès, il faut aussi un soutient diplomatique. Par exemple pour demander des comptes aux pakistanais qui, à l’instar des nazis et des fascistes durant la légendaire guerre d’Espagne, soutiennent largement les taliban par l’envoi régulier de matériel, d’armes et même de soldats.
Songeons aussi qu’en quelques années seulement, les taliban ont fait de l’Afghanistan la plaque tournante de la drogue en Asie. Transformant des milliers d’hectares de terres cultivables en jardin infernal dévolu au seul pavot. Ce sont ainsi des centaines de tonnes d’opium qui sont produites chaque année puis expédiées en Europe via la Russie ou les ex-républiques soviétiques de la région.
Autre activité dont les taliban se sont fait spécialité, l’entrainement des terroristes islamistes internationaux.
L’Afghanistan n’est plus le pays des joutes chevaleresques et des poètes rebelles. C’est aujourd’hui une terre de mort et de barbarie où la théologie mafieuse a pris la place de la chanson de geste.

4ème partie

Nous entendons poursuivre notre lutte pour nous libérer de ces fléaux. Les dernières heures de Taloqan libre n’ont en rien signifié la fin de la lutte. Nous allons continuer de nous battre comme toujours. Avec comme seul objectif la liberté pour la démocratie.
Certains journaux occidentaux, notamment français, ont analysé la situation nouvelle sur le terrain en utilisant des comptes que nous réprouvons. Par exemple que les taliban occupent désormais plus de 95% du territoire de l’Afghanistan. Ce qui sous entendrait évidemment que, devant les faits, il faille s’incliner et sans doute tourner la page de l’Afghanistan de Massoud.
Nous avons une toute autre lecture de ces mêmes faits. Les taliban ont certes pris l’avantage dans les principales villes du pays grâce à leur supériorité en armement. Ils occupent ainsi Kaboul, Kandahar et Taloqan. Mais nous conservons le Panshir, notre vallée sanctuaire que les russes eux-mêmes ne sont jamais parvenus à prendre. Nous y accueillons des milliers de réfugiés qui fuient chaque jour les régions occupées par les taliban et leurs amis. Et nous avons encore des capacités sérieuses de guérilla partout dans le pays. A commencer par la zone de Kaboul que nous menaçons en permanence. Ce qui a incité le mollah Omar, chef des taliban, à préférer Kandahar comme lieu de résidence.
Evidemment nous sommes parfois limité par notre morale et notre dignité qui nous interdisent de bombarder directement les villes au risque de faire de nombreuses victimes innocentes chez les civils. Une habitude par contre chez les taliban qui l’ont encore mise en pratique devant Taloqan, où les civils ont payé un aussi lourd tribut que les militaires.
Nous reprendrons Taloqan. Et nous reprendrons Kaboul et Kandahar tombera.
Mais il faut qu’enfin la communauté internationale réagisse dans le sens de l’histoire en désignat du doigt de la démocratie en colère les taliban assassins, et ceux qui les arment et les soutiennent.
Merci de votre attention,
Merci de votre compréhension,
Merci de votre soutient.
9 octobre 2000.
Depuis la vallée du Panshir
en Afghanistan libre,
Commandant Ahmed Shah Massou.

Salam

Salam,

Un afghan m'a dit un jour en faisant référence à Massoud :

"dans le ciel sombre d'Afghanistan, il était une étoile"

laissez-moi juste modifier cet hommage :

"dans le ciel sombre de notre planète, il était une étoile"

et, si aujourd'hui, comme hier, nos pensées sont empreintes de grande tristesse, il n'en reste pas moins que c'est dans son héritage que nous puisons nos forces.

Qu'Allah atténue la douleur de la mère de ses enfants, Sédiqa Massoud, d'Ahmad son fils, de tous ceux qui l'ont suivi, aimé, de tous ceux qui ont découvert après sa mort, son combat et sa personnalité.

Commadan Ahmad Shah Massoud, berâdarem, âmerem.

assalam

Massoud devait partir martyr inchAllah

Ce genre de personnage meurt toujours d une mort violente, un peu comme malcolm x et gandhi et d autres, tué par leur propres freres

Salam
Dans ce 9 septembre 2012, une pensée pour le lion de panjshir, le commandant Amer Saheb Ahmad shah Massoud, il est parti certe, mais ces souvenirs restent pour toujours, il a vécu en HOMME et il est parti en HOMME, paix à son âme !!!

Franchement, il y a un truc que je comprends pas. C'est un forum afghan, donc neutre quelque part. Je pense ne pas exagerer en disant qu 'EN TOUT CAS 50 % des afghans détestent Massoud. Je ne pense pas que la photo de Massoud ait sa place ici.

Ali Pacino a écrit:

Franchement, il y a un truc que je comprends pas. C'est un forum afghan, donc neutre quelque part. Je pense ne pas exagerer en disant qu 'EN TOUT CAS 50 % des afghans détestent Massoud. Je ne pense pas que la photo de Massoud ait sa place ici.

Massoud est l'héro national en Afghanistan, chaque année du président aux perlementaires s'unissent à sa mémoire et des cérémonies sont organisés, lorsqu'une personne est considérés comme héro national il appartient au pays et il ne fait plus parti seulement le héro d'un éthnie ou d'une région, tu n'as pas le choix que d'accepter cette réalité.

Golestan a écrit:

Ali Pacino a écrit:

Franchement, il y a un truc que je comprends pas. C'est un forum afghan, donc neutre quelque part. Je pense ne pas exagerer en disant qu 'EN TOUT CAS 50 % des afghans détestent Massoud. Je ne pense pas que la photo de Massoud ait sa place ici.

Massoud est l'héro national en Afghanistan, chaque année du président aux perlementaires s'unissent à sa mémoire et des cérémonies sont organisés, lorsqu'une personne est considérés comme héro national il appartient au pays et il ne fait plus parti seulement le héro d'un éthnie ou d'une région, tu n'as pas le choix que d'accepter cette réalité.

J'accepte rien du tout. Je dis juste que bien plus de 50 % des afghans qui passeraient par hasard sur ce forum en voyant la foto de Massoud, se diraitent bad padar e i forum nalat et iraient sur youtube. Le fait que le gouvernement afghan soit focu ça ne me regarde pas et j'y peut rien.

Regardez à partir de 10 eme minute, un reportage des années 80 sur le front de panjshir, ça donne des frisson pour tout afghan patriote

salam, les mujahed quand on sait ce qu'ils ont fait par la suite, j'envie deleur cracher à la figure

Salam
Amer Saheb conduisant un tank, des images rares.