Afghanistan Pakistan Iran

Salam
Des tremblement de terre ont sécoué notre région, après l'Iran et le Pakistan la terre a tremblé aujourd'hui en Afghanistan faisant plusieurs victimes.
Tous mes condoléances à nos compatriotes ainsi qu'à nos voisins et patience à leurs familles.

Qu'Allah les secoure et fasse miséricorde aux morts

salam 'alaykoum

Tahmina a écrit:

Qu'Allah les secoure et fasse miséricorde aux morts

Amine

Le Pakistan a avancé l'idée d'un partage du pouvoir entre l'actuel gouvernement afghan et les taliban, ce qui a suscité l'indignation à Kaboul, selon le vice-ministre afghan des Affaires étrangères Ershad Ahmadi.

Le conseiller pakistanais à la sécurité nationale Sartaj Aziz en a parlé vendredi avec l'ambassadeur afghan Umer Daubzai, a-t-il déclaré à Reuters, précisant que l'idée était d'instaurer une forme de fédéralisme et de céder totalement le pouvoir à la milice islamiste dans certaines provinces.

La teneur de leurs discussions semble avoir mis fin aux espoirs d'un apaisement des relations bilatérales après l'élection, le mois dernier, de Nawaz Sharif à la tête du gouvernement pakistanais.

"Nous pensons que ce fédéralisme est un moyen pour les pakistanais d'obtenir ce qu'ils n'ont pu avoir sur le champ de bataille avec leurs supplétifs" taliban, s'est indigné Ershad Ahmadi.

À Islamabad, le ministère des Affaires étrangères a assuré qu'aucune concession territoriale n'avait été évoquée lors de l'entrevue en question.

"Il s'agissait d'une visite de courtoisie pendant laquelle le conseiller et l'ambassadeur ont également parlé des relations bilatérales. Il n'a pas été question de céder des provinces aux taliban", a déclaré un porte-parole.

Kaboul accuse de longue date Islamabad de jouer double jeu avec les taliban, sur lesquels le gouvernement pakistanais continue à exercer une influence considérable.

À l'occasion de la visite du Premier ministre britannique David Cameron, le président Afghan Hamid Karzaï a lui aussi exprimé son inquiétude samedi au sujet du rôle du Pakistan dans le processus de paix. "Concéder une province ou deux aux taliban" serait perçu comme une invasion par le peuple afghan, a-t-il déclaré.

Dylan Welch et Hamid Shalizi, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Pascal Liétout

Afg4ever a écrit:

Le Pakistan a avancé l'idée d'un partage du pouvoir entre l'actuel gouvernement afghan et les taliban, ce qui a suscité l'indignation à Kaboul, selon le vice-ministre afghan des Affaires étrangères Ershad Ahmadi.

Le conseiller pakistanais à la sécurité nationale Sartaj Aziz en a parlé vendredi avec l'ambassadeur afghan Umer Daubzai, a-t-il déclaré à Reuters, précisant que l'idée était d'instaurer une forme de fédéralisme et de céder totalement le pouvoir à la milice islamiste dans certaines provinces.

La teneur de leurs discussions semble avoir mis fin aux espoirs d'un apaisement des relations bilatérales après l'élection, le mois dernier, de Nawaz Sharif à la tête du gouvernement pakistanais.

"Nous pensons que ce fédéralisme est un moyen pour les pakistanais d'obtenir ce qu'ils n'ont pu avoir sur le champ de bataille avec leurs supplétifs" taliban, s'est indigné Ershad Ahmadi.

À Islamabad, le ministère des Affaires étrangères a assuré qu'aucune concession territoriale n'avait été évoquée lors de l'entrevue en question.

"Il s'agissait d'une visite de courtoisie pendant laquelle le conseiller et l'ambassadeur ont également parlé des relations bilatérales. Il n'a pas été question de céder des provinces aux taliban", a déclaré un porte-parole.

Kaboul accuse de longue date Islamabad de jouer double jeu avec les taliban, sur lesquels le gouvernement pakistanais continue à exercer une influence considérable.

À l'occasion de la visite du Premier ministre britannique David Cameron, le président Afghan Hamid Karzaï a lui aussi exprimé son inquiétude samedi au sujet du rôle du Pakistan dans le processus de paix. "Concéder une province ou deux aux taliban" serait perçu comme une invasion par le peuple afghan, a-t-il déclaré.

Dylan Welch et Hamid Shalizi, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Pascal Liétout

Salam !

C'est pas étonnant...je pense que le Pakistan exprime enfin ouvertement des ambitions qu'il nourrit depuis longtemps plus ou en moins en secret. Céder des provinces aux talibans serait le début de la division du pays...l'étape suivante, ou finale, serait l'annexion de ces territoires par le voisin malveillant...

Quiconque veut le bien du pays fermera hermétiquement toutes les frontières avec nos deux voisins ennemis en prenant le pouvoir.

Salam
Pauvre afghanistan, t'es devenu une marionette et un joué dans les mains de n'importe qui !!!!

Afghanistan: le Pakistan pourrait mettre fin à la guerre en "quelques semaines"

Le chef de l'armée afghane, le général Sher Muhammad Karimi, a condamné, dans une interview à la BBC, le le rôle présumé du Pakistan dans l'épanouissement de l'extrémisme islamiste sur le sol afghan.

Le Pakistan pourrait mettre fin à la guerre en Afghanistan en l'espace de "quelques semaines" s'il souhaitait véritablement la paix, a estimé mercredi le chef de l'armée afghane, le général Sher Muhammad Karimi, dans un entretien à la BBC. "Ce serait fait en quelques semaines", a-t-il affirmé en des termes très fermes condamnant le rôle présumé du Pakistan dans l'épanouissement de l'extrémisme islamiste sur le sol afghan. "Les talibans sont sous le contrôle" du Pakistan qui pourrait donc faire davantage pour promouvoir la paix plutôt, selon lui, que de condamner les frappes de drones américaines sur les insurgés dont Islamabad est en réalité le complice, a-t-il dit.

Les relations entre l'Afghanistan et le Pakistan sont tumultueuses, Kaboul accusant notamment Islamabad de soutenir la rébellion talibane afghane qui cherche à reprendre le pouvoir après le retrait des 68.000 soldats américains l'année prochaine après douze ans d'une guerre de plus en plus impopulaire. Le Pakistan était le premier soutien du régime des talibans (1996-2001) et plusieurs hauts responsables du mouvement vivraient dans la ville pakistanaise de Quetta.Au cours de la dernière décennie, le Pakistan a vu l'émergence d'une insurrection islamiste sur son sol dont les attentats ont fait des milliers de morts.

A l'issue d'entretiens avec le Premier ministre britannique David Cameron ce week-end, le nouveau chef du gouvernement pakistanais Nawaz Sharif s'est engagé à s'"attaquer à l'extrémisme et au terrorisme avec plus de vigueur encore et en collaboration étroite avec nos amis". Le Pakistan, a-t-il assuré, est "fermement résolu à promouvoir l'objectif commun d'un Afghanistan pacifié et stable".